Medias Aven Savore

Retrouver ici une compilations de nos productions et publications:

La publication sur notre Tournée d’été 2019 !

Le Journal de notre Tournée avec Ibrahim Maalouf et Haidouti Orkestar en juillet 2019, dessins par Blandine Vialette, mise en page par Marie Maudua :

Notre PDF de présentation de la troupe, réalisé par Loic Belay:

La petite histoire d’AVEN SAVORE!

La petite histoire d’AVEN SAVORE!

En 2015, Intermèdes-Robinson rencontre pour la premières fois les Kesaj-Tchave. De cette rencontre est née un partenariat qui a permis aux jeunes de notre association, de participer deux saisons de suite à la tournée des Kesaj en France, ainsi qu’une collaboration sur plusieurs résidences et concerts. En 2016, Intermèdes a accueilli différents jeunes artistes en provenance de la troupe des Kesaj : Dominik, puis Dusko et Jenica, respectivement musicien et danseuse. Ivan Akimov a par ailleurs formé notre équipe de pédagogues sociaux à sa pédagogie, très semblable à celle de l’association mais plus orientée vers la musique et la danse. L’association a mis en place dès lors, des ateliers de danse et de chant dans les espaces où elle intervient de longue date (bidonvilles, quartiers sensible, hotels sociaux). Notre troupe s’est ainsi progressivement constituée puis a participé régulièrement aux concerts des Kesaj Tchave, jusqu’à prendre part à leur tournée d’été autour d’Angers. En septembre 2016, notre troupe, Aven Savore, est officiellement active et se retrouve toutes les semaines pour répéter ou se produire sur scène.

A l’heure actuelle, la troupe se compose d’une vingtaine d’enfants et de jeunes adultes de 6 à 18 ans, garçons et filles, et de 2 à 4 musiciens. La composition de la troupe se modifie au fils du temps et des rencontres.Elle accueille en permanence un groupe plus ancien et expérimenté, aussi toujours (car c’est notre vocation) de jeunes arrivants qui se forment à notre contact.

plaquettes

Comptes rendus des Conseils d’Administrations et des réunions de bureau

planning des activités

LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche
Tâches administratives16h30 Cours de français15h

  • Champlan
  • St Eloi
  • Aven Savore
16h15

  • Massy
  • Skate park
  • 11h30 Préparation du repas
  • 12h30 Cours de français
  • 16h15 La rocade
15h

  • Villa saint Martin
  • Epinay sur orge
  • Les hôtels sociaux
Le jardin

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Tomkiewicz

Hommage à Tomkiewicz

 

«Si quelqu’un avait eu l’idée de me demander pourquoi je travaille avec des adolescents, j’aurais pu répondre: »c’est parce que je les aime »»

 

 

Né en Pologne, formé à la médecine en plein ghetto de Varsovie, déporté à Bergen-Belsen, Stanislas Tomkiewicz (1925-2003) retire de son parcours personnel un regard critique sur les institutions et une conscience aiguë de la responsabilité des adultes en général auprès de tous les enfants, qui marqueront tout son parcours de professionnel et militant.

Témoin à Paris des premiers pas de la psychiatrie infantile, il s’alarme, avant la prise de conscience de mai 1968, du sort réservé dans la France d’après-guerre aux « déviants », « hystériques », « schizophrènes », ou du moins à tous les individus étiquetés comme avoir énoncé « les vérités qui ne sont pas bonnes à dire ».

Héritier de Janusz Korczak, il partage avec lui une profession de soi humaniste, un ton libre et plein d’humour. Tout comme Korczak, qui préférait le terme d’ « éducateur » à celui de « pédagogue », il marque tout au long de sa vie un profond souci de ne pas dissocier théorie et pratique, et de ne considérer que des enfants bien concrets, dans toute leur complexité et toute leur irréductibilité à un « diagnostic », à l’époque même où fleurit une armée de « spécialistes » de l’enfance aux discours aussi sentencieux qu’arbitraires.

Quiconque n’a pas rencontré Stanislas Tomkiewicz ne peut garder dans ses yeux son visage empreint de bonté, ni son regard de tendresse. Est-ce son adolescence tourmentée qui lui avait donné cette façon de regarder les adolescents et les enfants que la vie avait éprouvés, avec cette espérance qui les galvanisait et leur faisait reprendre pied ? Peut-être !

« Pour terminer, je voudrais juste dire quelques mots sur quatre vertus cardinales, dont la présence me semble nécessaire dans tout discours adressé à l’enfant:
HUMOUR – DEDRAMATISATION – DECULPABILISATION – AUTONOMISATION« 
TOMKIEWICZ_Entretien

Stanislas Tomkiewicz
Entretien, Montrouge, le 6 mars 2001
Suzy Mouchet, Jean-François Picard

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Avec Tom: « Eduquer au Soin ET à l’Emancipation »

Le coeur de l’Education est soin.

Ceux qui ont travaillé auprès de polyhandicapés, de personnes dépendantes, de corps cassés ou souffrants ou de très jeune enfants , le savent. Il n’est pas d’éducation qui ne passe par le corps; il n’est pas de soin qui ne passe par la main. L’éducation c’est avant tout cela: une main qui panse, une voix qui enveloppe, un regard qui soutient.

Le coeur de l’éducation est soin. De ce soin, découle toute autorité, tout cadre, et tout contenu. Et c’est un grand malheur qu’on puisse devenir éducateur, travailleur social, psychologue, ou enseignant sans avoir construit un tel savoir professionnel.
C’est une illusion de croire que l’on pourrait accéder à une dimension symbolique, culturelle ou sociale du soin, qui ne passerait pas auparavant par l’expérience réelle , concrète et sans concession du soin des corps. (….)

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A Stanislas Tomkiewicz
Extrait du Site officiel des Ceméa – Mouvement national d’éducation nouvelle http://www.cemea.asso.fr
De la part de Jacques Ladsous

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