Le procès que nous avons gagné nous donne à tous dans l’association la preuve que nous pouvons gagner quand nous nous unissons, quand nous nous associons. Durant les dix huit mois du procès les soutiens étaient partout. Les enfants, les familles , les parents étaient, là nombreux, avec nous. Nous étions au sens propre une association.
Le terme association est devenu comme un objet familier qu’on oublie de regarder. Et de même on regarde de moins également ce qu’il peut bien vouloir fondamentalement signifier.
Comment ne pas s’étonner de voir combien le terme est déformé , dans l’usage que certaines collectivités en font, quand elles font des associations locales de simples auxiliaires pour leurs propres projets, ou quand elles leur passent littéralement des commandes en échange de services minimaux.
Nous sommes également surpris par certaines cultures locales qui consistent à laisser croire aux gens que la forme associative peut leur permettre de promouvoir et rémunérer leurs propres activités , en bénéficiant d’espaces et de lieux ouverts en théorie aux associations comme des centres sociaux. On fera ainsi d’une pierre deux coups en s’assurant le service ou la loyauté de ces personnes tout en laissant croire à l’existence d’une vie associative, réellement absente et aux antipodes de ces caricatures.
Il existe un usage politique des associations,
qui dénature le mot et en fait perdre le sens.
A Intermèdes Robinson, nous souhaitons que l’association soit la base même de nos activités ; nous voulons que l’association ne soit pas une dénomination, mais un processus, toujours en cours .
Quand les enfant se réunissent au Conseil démocratique des enfants du quartier, c’est une association en cours. Quand les enfants préparent ensemble un gâteau, rédigent une pagette (journal en une page), font un reportage, ils le font en association.
Au jardin quand chacun cultive une terre commune dont les fruits seront partagés entre tous , c’est une association.
Quand notre association réalise toutes ses actions et ses activités, sans bénéficier d’un local mis à disposition de celles ci qui soit dédié, quand le volontariat et le bénévolat composent plus de cinquante pour cent de son activité… c’est une association.
Samedi :
A la Villa Saint Martin
Il pleut, il mouille c’est la fête à la grenouille ! Pour ce 31 décembre, on était là à sauter à la corde, à faire de la capoeïra, à se maquiller ou à jouer au foot. Et pour finir un conseil de quartier à l’initiative des enfants !
On a donc fini l’année en beauté et on a à peine senti les gouttes !
Vendredi
Au jardin de Chilly :
Nous avons planté 3 kiwis aujourd’hui, un mâle et deux femelles. En espérant que cela portera ses fruits ! Jean Frédérique une fois encore s’est appliqué à retourner la terre, et Franck a taillé les haies.
La rocade :
Nos habitués étaient au rdv pour participer à l’atelier de réalisation balles de jonglage. D’autres préfèrent les jeux plus traditionnels tel que le uno. Les mamans sont arrivées peu avant la fin, la pluie les avaient dissuadée de sortir plut tôt.
Jeudi :
A Massy
A Massy, ce matin, nous avons décoré le sapin dessiné sur notre grande ardoise Véléda, construit une Tour Eiffel en Kapla, joué au Memory des animaux et appris quelques uns de leur noms en français et en roumain. J’ai retenu le chat : “pissicat” !
Nous avions aussi emmené le maquillage car à la soirée de Noël, nos petits Rrom’binsons avaient adoré.
A la Croix Breton
Nous avons attendu longtemps cette après midi avant que des enfants nous rejoignent. Nous avons essayé d’en appeler quelques uns mais beaucoup d’entre eux étaient déjà occupés. Au bout de trois quart d’heure trois petits Robinsons ont finalement montré le bout de leur nez.
Au jardin de Saulx
Un groupe composé d’enfants et d’adultes s’active sur le terrain de l’équerre. Nous continuons la préparation des terres
Mercredi :
Moulin Galant :
Nous proposons de nouveau des jeux autour de la langue française ; dessiner c’est gagner, le pendu. Les enfants s‘appliquent à faire deviner leur mot. D’autres retiennent au maximum les images retournées du memory .
Au jardin de Saulx :
La grisaille prédomine en cette journée à l’équerre. L e temps se rafraichit, nous décidons donc de parer certains arbres et arbustes d’un voile d’hivernage qui va permettre aux plantes de passer l’hiver au chaud ! Il nous reste des branches de sapin de la soirée conviviale et les robinsons les utilisent pour décorer du terrain.
La créativité, c’est uniquement ce qui peut se définir
et se justifier comme science de la liberté.