Le quartier de Saint-Éloi, situé à Chilly-Mazarin, une commune de l’Essonne dans la région Île-de-France, est un endroit qui incarne parfaitement la douceur de vivre en banlieue parisienne.
Le nom de ce quartier fait référence à Saint Éloi, un personnage emblématique de l’histoire de France, connu pour avoir été à la fois orfèvre, évêque de Noyon et ministre sous le roi Dagobert Ier au VIIe siècle. Ce nom évoque une certaine tradition et une histoire qui se reflètent dans l’architecture et l’ambiance du quartier.
Un avantage majeur du quartier de Saint-Éloi est sa situation géographique. Il bénéficie d’une excellente accessibilité, que ce soit en voiture ou en transports en commun. La proximité de l’autoroute A6 permet de rejoindre rapidement Paris, tandis que la gare de Chilly-Mazarin, située à quelques minutes, dessert directement la capitale par le RER C. Ce lien avec Paris permet aux habitants de conjuguer vie professionnelle en ville et tranquillité en banlieue.
Le quartier de Saint-Éloi est également animé par une vie locale active, avec plusieurs associations sportives et culturelles qui jouent un rôle central dans la cohésion sociale.
Pourtant, lorsque l’on tape » Saint-Eloi “ sur Google, voici ce que l’on trouve : Essonne. Une rixe oppose plusieurs dizaines de jeunes dans un quartier de Chilly-Mazarin
L’association Intermèdes Robinson intervient depuis plusieurs années dans ce quartier et connaît ses bons côtés. Saint-Eloi n’est pas « que » insécurité, rixe, délinquance, il est aussi et surtout porteur de belles initiatives, de solidarité, de tolérance, de convivialité. Dans ce quartier résident des jeunes pleins de talents, de qualités, de compétences et de rêves.
En tant que nouvelle référente de ce quartier et nouvelle habitante de Chilly-Mazarin, j’ai découvert ce quartier et j’ai pu m’en faire mon propre avis. Les habitants ne me connaissaient pas et moi non plus. J’ai été accueillie à bras ouverts, je n’ai jamais ressenti de peur, de stress ou d’angoisse à me promener dans ce quartier, au contraire, je m’y sens maintenant comme chez moi. Je tenais à faire cet article pour remercier les habitants de m’avoir accueillie et fait confiance.
Lahaye Julie, Référente Jeunesse / Quartier Saint Eloi
25/09/24 – Atelier à l’Hôtel Astoria
Aujourd’hui, nous avons passé une belle journée à l’hôtel Astoria pour un nouvel atelier avec les enfants.
Corina a animé l’atelier petite enfance, avec des Lego, des petites figurines, et des instruments de musique pour stimuler l’imagination des plus petits. Pendant ce temps, Miruna et Loïc ont proposé un atelier de jeux de société, où les enfants ont pu s’amuser avec Uno et Puissance 4.
Même si le temps n’était pas de notre côté, cela n’a pas affecté l’énergie et l’enthousiasme de l’atelier. Les enfants ont pleinement participé et, à la fin, plusieurs d’entre eux ont spontanément proposé de ranger l’espace petite enfance. Après cela, ils se sont assis calmement en cercle, prêts pour le goûter.
Certains se sont même portés volontaires pour nous aider à distribuer le goûter. Nous avons accueilli 32 enfants aujourd’hui, et nous avons tous partagé un moment convivial autour d’un chocolat chaud accompagné de sirop.
Malgré la météo, ce fut une journée formidable remplie de sourires et de belles interactions !
26/09/24 – Atelier à l’Hôtel Welcome
Aujourd’hui, comme tous les jeudis, nous étions à l’hôtel Welcome pour nos ateliers. Le temps n’était pas de notre côté, ce qui nous a empêchés de faire de grandes activités à l’extérieur. Mais cela ne nous a pas arrêtés ! Nous nous sommes installés à l’abri, dans la cuisine, pour préparer le goûter avec les enfants. L’ambiance était excellente, même si nous avions moins d’enfants que d’habitude.
Zinora, fidèle à elle-même, a mis un peu de musique sur son téléphone et s’est mise à danser avec les enfants, ce qui a rapidement mis tout le monde de bonne humeur. La maman de Darel, une fillette de 12 ans qui participe à tous nos ateliers, nous a rejoints avec le sourire. Sa présence a ajouté encore plus de convivialité à l’après-midi.
En tout, nous avions 6 enfants et la maman de Darel avec nous. Pour le goûter, nous avons fait du chocolat chaud accompagné de petits muffins. Chaque enfant a voulu participer à la préparation, alors nous avons donné à chacun une petite tâche. Darel et sa maman se sont occupées de verser le chocolat chaud dans les gobelets, tandis que Mohamed et Aisha ont préparé le chocolat. Les plus petits, quant à eux, se sont amusés à partager les muffins entre eux.
À la fin, tout le monde était ravi ! Nous avons partagé un moment chaleureux, un bon goûter, et l’ambiance était vraiment agréable.
C’est la rentrée, la région parisienne se remplisse à nouveau, les enfants retournent à l’école et l’émotion est palpable. Ils sont contents de retrouver leurs copains, de raconter leurs vacances et de se sentir un peu plus grands que l’année dernière. Ils sont aussi un peu tristes de perdre la liberté des longues journées d’été, sans réveil, sans devoirs et débordant de possibilités.
Mais il y a des enfants pour lesquels les émotions autour de la rentrée ne sont pas du tout les mêmes. À Intermèdes Robinson, on travaille beaucoup auprès de la population rome et notre équipe des médiateurs scolaires fait de son mieux pour que les enfants des bidonvilles soient scolarisés. Pour cela ils doivent franchir beaucoup d’obstacles, que ce soit les expulsions des bidonville et la dispersion des familles sur le territoire, les refus des mairies et établissement scolaires, les difficultés de transports jusqu’à l’école etc.
Quand on réussit à inscrire un enfant à l’école, c’est une petite victoire. Pourtant la suite est souvent moins joyeuse, car leurs expériences à l’école ne sont pas toujours bonnes, et je parle notamment du harcèlement qu’il subissent de la part des autres enfants.
Les enfants peuvent être très méchants, on le sait tous, et repèrent vite les collègues un peu plus faibles, un peu plus isolés, un peu plus « différents ». Il leur en faut pas beaucoup, aux enfants. Parfois un sac à dos démodée, des goûts un peut particuliers ou le fait de ne pas être très bon au foot suffissent pour devenir la victime de toutes les moqueries.
Mais là, on parle d’enfants qui ont été élevés dans une culture complètement différente, qui ne connaissent pas les codes partagés par les autres. Des enfants qui ne parlent pas forcement français car soit ils viennent d’arriver en France, soit ils sont venus il y a longtemps mais sont toujours restés dans la communauté. Des enfants qui n’ont pas le même niveau scolaire que d’autres enfants de leur âge car à chaque fois qu’ils étaient inscrits dans une école, leur bidonville était evacué et ils devaient bouger à l’autre bout de l’Ile de France. Des enfants ayant subi des traumas qui ont entraîné des problèmes de développement et de socialisation. Des enfants qui ont beaucoup plus de chances d’avoir des retards physiques et mentaux, car l’éloignement du système de santé rend la prévention, le diagnostique et le traitement très difficiles. Des enfants qui n’ont parfois pas de vêtements propres ou la possibilité de se laver tous les jours. Et tout ça entraine, au-delà des conséquences directes de la précarité, un isolement social et une humiliation permanente qui jouent beaucoup dans leur bien être et leur développement.
À cela s’ajoute s’ajoute la couche supplémentaire du racisme qu’ils héritent sans le comprendre. Des stéréotypes liés à la saleté, le vol, l’incapacité ou manque de volonté de travailler, que ce soit à l’école ou plus tard, dans la vie d’adulte, les enfants entendent tout ça chez leurs parents et le repetent sans y réfléchir.
Je connais un enfant qui a été scolarisé en France depuis qu’il était petit mais n’a jamais appris à lire et écrire et a un vocabulaire très limité en français. Pourtant ce n’est pas pour ne pas avoir essayé. Il était content, au début, d’aller à l’école, d’apprendre des choses, de se mélanger aux autres. Puis les collègues l’ont vu et ont appris ses origines, le mot « tzigane » qu’ils comprenaient pas mais qui avait pour eux la même résonance que « malhonnête », « voleur », « sale », « mauvais », « pas comme nous ». Ils criaient « cachez votre argent de poche ! » quand il entrait dans la classe. Ils s’intéressaient de manière ironique à sa vie « dans la caravane », perçue comme étant tout droit sorti du Moyen Âge (« ça, c’est un téléphone, t’as sûrement jamais vu ça avant » ou bien « et alors tu te laves dans la rivière ? » Personne ne voulait s’asseoir à côté de lui, comme si le fait d’être rom était une maladie grave, contagieuse.
On ne peut pas leur en vouloir, aux enfants. Ils ne faisaient évidemment qu’imiter les comportements vus chez leurs parents, avec la nonchalance et la cruauté propres à l’enfance. Ce qu’on peut faire, par contre, c’est faire attention aux mots qu’on utilise, car les remarques qu’un adulte ne se permettrait de faire qu’en famille seront répétés dans l’espace public sans aucun filtre ni considération.
Le garçon a continué d’aller à l’école, mais avec de plus en plus d’appréhension et de moins en moins souvent. Jusqu’à ce que, un jour, il a été battu par un groupe de garçons de sa classe et s’en est sorti avec beaucoup de blessures, dont la mâchoire cassée. Il lui a fallu longtemps pour retourner à l’école. Sa mâchoire ne s’en est jamais complètement remise, ni sa confiance en soi et envers les autres.
Et qu’est-ce qu’on fait, alors, en tant que médiateurs scolaires ou travailleurs sociaux, dont le but est que les enfants soient scolarisés au maximum ? On est convaincus que la scolarisation est indispensable pour le développement de tout enfant, et c’est ce qu’on répète aux parents hésitants. Mais c’est difficile de nous croire sur parole quand ils voient leurs enfants rentrer en pleures, avec des bleus et parfois des os cassés, en disant qu’ils veulent plus jamais y retourner. Et c’est aussi difficile pour nous de les contredire quand ils nous disent que les petits sont mieux avec eux à la maison, où ils ne se font pas diminuer, harceler et taper au quotidien.
C’est facile de se dire, en voyant le taux de décrochage scolaire parmi les enfants roms, « tu vois, ils n’ont pas envie d’aller à l’école ». (L’équivalent de « ils n’ont pas envie de travailler » pour les enfants.) Mais on ne pense pas assez souvent au fait que, si on est allés à l’école, nous, c’est aussi parce l’école, c’était pas ça. L’école, c’est important, mais pas n’importe comment, pas comme ça.
Mardi 10 septembre 2024
Hôtel Parthénon
Aujourd’hui, le temps n’était pas clément, avec beaucoup de vent. Nous avons donc décidé de faire l’atelier à l’intérieur, dans l’espace qui nous est réservé. En raison de la météo et de la fatigue des enfants après l’école, l’atelier sportif prévu par Miruna et Béni, qui devait inclure du badminton, a été annulé.
Mame, Corina et Miruna ont installé les enfants avec des kaplas, une petite ferme et ses animaux, des petites voitures, des personnages et des instruments de musique. Les plus jeunes ont ainsi pu s’amuser avec ces différents jeux. Nous avons également remarqué la présence de nouveaux enfants parmi nous aujourd’hui.
Malheureusement, l’atelier créatif a été oublié au local, mais Alphonse et Vinciane ont su improviser en proposant une série de jeux de société qu’ils avaient apportés en nombre. Ils ont invité les enfants à participer à des parties de UNO. Zinora et Béni, quant à eux, ont animé des parties de Puissance 4 et de baby-foot avec d’autres enfants.
L’atelier s’est terminé dans la bonne humeur, en musique, pour calmer les enfants et les réunir. Nous avons ensuite partagé un goûter composé de jus d’orange pétillant, de gâteau chinois et de fruits (clémentines et bananes).
Mercredi 11 septembre 2024
Aujourd’hui, nous étions deux au jardin : Reza et Maya. Huit enfants et deux adultes sont passés participer à l’atelier. Avec six enfants, nous avons commencé par un peu de désherbage pour entretenir le jardin.
Ensuite, nous avons procédé à de petites récoltes : pommes de terre, haricots verts, tomates et courges. Les enfants ont eu l’occasion de goûter des tomates et des haricots verts crus, ce qui a été une belle découverte pour eux.
Pour conclure l’atelier, nous avons pris le goûter, composé de melon jaune, de hamburgers au Nutella et d’une boisson à la pêche
Vendredi 13 septembre 2024
Platz de la N20
Participants : Zinora, Corina, Béni et Vinciane Environ 10 enfants et 6 adultes
Aujourd’hui, nous avons tenu notre atelier sur le Platz de la N20. Exceptionnellement, les horaires ont été décalés en raison d’activités au local, ce qui a eu un impact sur le nombre d’enfants présents, certains étant encore à l’école.
Corina a initialement proposé un atelier bien-être, avec notamment de la manucure, mais face au faible intérêt, elle a rejoint Béni pour animer un atelier de jeux de société. Les enfants ont pu réinventer les règles du Uno, tout en travaillant leur motricité fine avec le Puissance 4 et le baby-foot.
Zinora a apporté une touche d’énergie à l’atelier avec de la musique, et avec Vinciane, elles ont organisé une séance de peinture aquarelle sur de grandes feuilles partagées. Des pochoirs étaient également à disposition, permettant aux enfants d’exprimer leur créativité de manière ludique. Certains adultes ont même pris part à l’activité peinture.
Pour conclure la journée, nous avons partagé un goûter composé de beignets au chocolat, de boissons Oasis et de chips, à la grande satisfaction des enfants et des parents présents.
Samedi 14 septembre 2024
Quartier Saint Éloi
Aujourd’hui, malgré le froid, nous avons maintenu notre atelier à Saint-Éloi. En raison de la météo, moins d’enfants sont descendus pour participer aux activités.
Mame a animé un atelier petite enfance avec des animaux de la ferme, des jeux de construction Kapla, et de la dinette. Bien qu’elle ait principalement accueilli des enfants plus âgés qui ont joué en autonomie, cela lui a permis d’être à l’écoute des uns et des autres, en particulier d’une famille présente.
Zinora et Shirley ont proposé des jeux de société tels que le Puissance 4 et le Devine-Tête, auxquels les enfants ont pris beaucoup de plaisir à jouer.
Béni et Momo, de leur côté, ont organisé une séance de basket. Ils ont proposé des petits cours personnalisés pour apprendre les bases du jeu, ainsi que des matchs où des enfants de différents niveaux ont pu s’amuser ensemble.
Enfin, Corina et Vinciane ont dirigé un atelier créatif. Les enfants ont pu dessiner sur papier à l’aide de divers matériaux : feutres, crayons de couleur, paillettes, fils de laine, papier crépon, etc. Ils ont ainsi créé de nombreux dessins représentant des animaux, des fleurs, des visages, et bien plus encore.
Pour clôturer l’atelier, nous avons partagé un goûter composé de jus Oasis, de muffins et de pommes, dans une ambiance conviviale.
Jardin de Bel Air
Pendant ce temps sur l’atelier jardin à Bel Air…
Huit enfants et deux adultes sont venus participer à l’activité. Avec six enfants, nous avons commencé par une session de désherbage pour entretenir les parcelles.
Ensuite, nous avons procédé à une petite récolte de légumes : pommes de terre, haricots verts, tomates et courges. Les enfants ont eu l’occasion de goûter des tomates et des haricots verts crus, ce qui a été une expérience amusante et instructive pour eux.
Pour conclure l’atelier, nous avons pris le goûter ensemble. Au menu : du melon jaune, des hamburgers au Nutella, et une boisson à la pêche. C’était un moment agréable et convivial pour tous les participants.
Hôtel social : une adresse, des vies, des espoirs.
Vivre à l’hôtel social, c’est bien plus qu’une simple adresse temporaire. C’est une réalité faite d’incertitude, d’instabilité et parfois, d’un sentiment de stigmatisation. Chaque jour est un rappel D’une situation précaire, d’une dépendance à un système qui peine parfois à comprendre les besoins. L’hôtel social, c’est un toit, certes, mais c’est aussi un lieu où l’intimité est souvent mise à mal, où les espaces personnels se réduisent à quelques mètres carrés. C’est un quotidien rythmé par les démarches administratives, les rendez-vous sociaux, la recherche constante d’un logement stable. Et puis, il y a les regards, les jugements, les préjugés. «Ceux qui voient en nous des assistés, des profiteurs, des personnes incapables de se prendre en charge. Ceux qui nous réduisent à notre situation, sans chercher à comprendre les circonstances qui nous ont amenés là.» Pourtant, derrière chaque porte de chambre d’hôtel social, il y a une histoire, un parcours, une vie. Il y a des hommes, des femmes, des enfants qui aspirent simplement à un peu de dignité, de respect, de considération. Des personnes qui, malgré les épreuves, gardent espoir en un avenir meilleur. Alors, la prochaine fois que vous croiserez le regard d’une personne vivant à l’hôtel social, souvenez-vous qu’elle n’est pas définie par son adresse. Elle est bien plus que cela. Elle est un être humain, avec ses forces, ses faiblesses, ses rêves. Un être humain qui mérite, comme tout un chacun, d’être traité avec respect et bienveillance.
Mardi 27 août 2024
Hôtel Parthénon de Massy
On a eu moins d’enfants que d’habitude, car la distribution de fourniture scolaire avait lieu au même moment dans nos locaux. Les 16 enfants qu’on a trouvé sur place était surtout des petits, on a donc fait une grosse petite enfance. On a fait des constructions avec des Kapla, puis on a fait un jeu où on a essayé de voir qui peut enlever une Kapla sans faire tomber la tour. Le premier qui faisait tomber la tour devait faire un « défi » choisi par les enfants, ce qui les a beaucoup amusés. On a également joué à la dinette, les enfants ont fait les cuisiniers en « préparant » des plats en plastique qui était jugés par les autres. On a fini comme d’habitude avec un gouter sucré et du jus.
Distribution des fournitures scolaire pour la rentrée 2024-2025 au local
Distribution de kits scolaires à notre local. Cette année, l’association a distribué plus de 200 kits scolaires a destination d’enfants et jeunes de primaire, collège et lycée. Il est a souligner que si la demande a fortement augmenté, nous avons fourni plus d’une vingtaine de kits à des lycéen.ne.s. C’était du jamais-vu encore. S’en est suivi une Distribution « sauvage » pour les familles non répertoriées. Nous avons constaté que plusieurs d’entre elles auraient dû bénéficier de l Aide de rentrée scolaire allouée par la CAF mais qu’elles ont des difficultés à bénéficier de leurs droits, leurs dossiers étant notamment bloqués. Cette seconde distribution faite de matériel disparate s’est passé avec beaucoup de coopération et compréhension de la part des familles.
Mercredi 28 août 2024
Cinéma Truffaut de Chilly-Mazarin
Quoi de plus agréable que de finir les vacances en se sentant en vacances ? Après avoir distribué les cartables hier, nous avons convié les familles au ciné Truffaut, ce matin. 60 ont répondu à l’appel. Au lieu de pouvoir voir le « Royaume de Naya » comme prévu mais que le cinéma n’a pas pu voir à temps, nous avons pu regarder « Petit panda en Afrique » en sortie nationale qui a beaucoup plu.
Hôtel Astoria de Massy
Aujourd’hui c’était une belle journée donc on a eu 30°C, du coup on a profité pour faire un bel atelier tous ensemble, Jeanne elle s’est occupée d’un atelier box, Corina et Zinora on fait un atelier petit enfance, avec des figurines de la vaisselle et nourriture en plastique les quatre places des 4 places et de livres, Oriane a fait un atelier avec des bracelets brésiliens, et Miruna jus de société, ils ont beaucoup apprécié la boxe du coup ils étaient vraiment nombreux, pareil pour les bracelets parce que c’était quelque chose de nouveau à Astoria.
20 minutes avant la fin des ateliers Corina et Miruna se sont occupées d’un atelier tartinage des crêpes, à la fin bien sûr on a tous pris le goûter ensemble au menu des crêpes au Nutella et bananes avec jus de fruits.
Jardin de Bel Air à Longjumeau
Aujourd’hui, nous sommes allé à trois au jardin : Unique, Reza et Maya. Il y a eu 14 enfants et une adulte qui sont passé. Nous avons commencé par faire un gros arrosage puis une plantation de nouvelles salades. Ensuite un goûter a été proposé : Melon, et gâteaux.
Cirque de Massy
Deuxième atelier d’initiation au cirque et à la corde de volante. Trapèze, corde, magie, boule d’équilibriste, et corde volante avec 7 enfants de l’Astoria.
Jeudi 29 août 2024
Welcom’hôtel
Pour l’atelier de jeudi, Miruna, Zinora, Ruxandra, Beni, Corina, Oriane et Unique se sont rendus au Welcom. Les enfants nous attendaient dehors, prêts pour une après-midi de jeux et convivialité. Corina, Ruxandra et Oriane ont animé l’atelier petite enfance, où on a fait des constructions Kapla, de la musique avec des instruments en miniature et de la dinette. Les plus sportifs ont joué au foot avec Beni. Zinora a également animé un atelier de bracelets, et Miruna un atelier de jeux de société. On a fini par un goûter composé de gaufres et jus de fruits.
Vendredi 30 août 2024
Bidonville de Villebon-sur-Yvette
Un vendredi pluvieux mais ça ne nous empêche pas d’aller dans la forêt de Villebon-sur-Yvette retrouver les enfants ( 7 enfants) du bidonville pour un atelier de boxe, collages, UNO et Lego. Les enfants commencent par la boxe puis tout le monde décide de faire un grand UNO sous le barnum, sauf Elisa qui réalise des collages pour elle et pour sa mère. Après c est le goûter, on mange des beignets au chocolat et des prunes vertes, le tout arrosé d’Oasis. Les enfants veulent encore jouer, on lance un « dans ma cabane sous terre » et c’est Yanis qui gagne. Très bonne ambiance !
Bidonville N 20
Aujourd’hui le temps n’était pas de notre côté parce que il faisait un petit peu froid, mais on s’est pas laissé décourager de ça et on arrive aussi à passer à merveilleuse maman sur le bidonville N20, Corina a fait un atelier manucure avec les filles Beniamine a fait un atelier jeux de société avec puissance 4 et UNO, Shirley a fait un atelier bracelet brésilien Zinoura elle s’est un petit peu répartie sur tous les ateliers après avoir fait un atelier danse et musique avec les enfants les adolescents qu’ils étaient là-bas et bien sûr les mamans et les parents, tout le monde était contente de nous voir après les vacances. Au total, il y avait 13 enfants 5 garçons adolescents et 6 parents.
À la fin on a fait un cercle Zinora a mis de la musique les enfants ils ont chanté avec Zinora et Corina « Aram ZamZam », entre-temps Beny et Shirley ils ont partagé le goûter au menu il y avait des compotes des gâteaux au chocolat et du jus.
Samedi 31 août 2024
Quartier Saint Éloi à Chilly-Mazarin
Aujourd’hui pour la dernière jour de vacances, il faisait super beau dehors, du coup on a en profiter pour faire un super atelier avec les enfants de Saint-Éloi. Corina elle s’est occupée d’un atelier bracelet brésilien avec 9 participants, Benamine a fait un atelier sport avec du basket avec 3 garçons ils ont fait un concours de tire, avec celui qui lance le plus loin, à la fin c’était un petit garçon de 11 ans qui a gagné. De son côté, Charlie a pris des jeux de société, et a eu quatre enfants. Mame s’est adapté, manquant d’enfants en brasage, elle a commencé à parler et à discuter avec les mamans, elles étaient 5. Puis elle a préparé le goûter avec les dames sur place, elles ont pris des pains au lait et du 4-quart, et elles ont tartiner avec du nutella ; il y avait aussi des bananes et du jus de fruits. Vers la fin presque tous les enfants avaient déjà fini l’activité jeux de société et bracelet et Barbie. Ils ont fait un mini concours avec Corina béni et Charlie de tir au panier, à la fin on s’est tous mis en cercle sur les tapis, et nous avons pris le goûter, et on s’est dit à la semaine prochaine.
La rentrée scolaire est toujours un moment chargé d’émotions, avec des sourires, des retrouvailles entre camarades, et cette effervescence mêlée d’une légère appréhension pour ce que les mois à venir réservent. Cette année, cependant, la rentrée avait une saveur particulière grâce à l’engagement de l’association Intermèdes Robinson.
Fidèle à ses valeurs de solidarité et de partage, Intermède Robinson s’est mobilisée pour distribuer des fournitures scolaires aux élèves du primaire, du collège et du lycée. Ce geste, si simple en apparence, a eu un impact immense pour de nombreuses familles. Parents et enfants se sont retrouvés en grand nombre devant les locaux de l’association, dans une ambiance chaleureuse où salariés et bénévoles accueillaient chacun avec bienveillance. Les cartables bien remplis de cahiers neufs, stylos, crayons et autres outils essentiels ont redonné espoir et allégé les cœurs. Pour certains enfants, c’était la première fois qu’ils commençaient une année scolaire avec tout ce dont ils avaient besoin.
La distribution s’est déroulée dans une ambiance festive, où la joie était palpable. Les sourires des enfants illuminant leurs visages en découvrant leur matériel neuf réchauffaient le cœur de tous les bénévoles. Les rires résonnaient tandis que les jeunes, pleins de gratitude, se préparaient à entamer cette nouvelle année scolaire avec confiance et sérénité.
Au-delà des fournitures, Intermèdes Robinson a fait preuve d’une véritable solidarité. Grâce à leur engagement, ils ont montré que l’éducation est un droit qui devrait être accessible à tous, sans distinction. Cette journée a renforcé les liens au sein de la communauté, prouvant que lorsque l’on agit ensemble, de belles choses peuvent se réaliser. Une rentrée placée sous le signe du partage, où chacun est reparti le cœur léger et les yeux tournés vers l’avenir.
Mardi 3 septembre 2024
Le Parthénon
Première Grande Rencontre de Septembre : Jeux, Chants et Goûter Partagé.
Pour la première fois ce mois de septembre, nous étions quatre à animer un atelier dynamique. Corina et Béni ont proposé un atelier jeux de société avec du Uno, du Puissance 4, ainsi qu’un autre jeu.
De leur côté, Zinora et Mame ont encadré un atelier petite enfance. Au total, 25 enfants ont participé, accompagnés de quelques mamans qui, tout en restant en retrait, nous regardaient jouer avec les enfants.
En fin d’atelier, nous nous sommes tous réunis en cercle pour chanter avec les enfants, avant de partager un goûter délicieux composé de donuts et de jus de fruits.
Mercredi 4 septembre 2024
l’Astoria
Unique, Miruna et Vinciane
25 enfants
Aujourd’hui a eu lieu notre premier atelier du mois de septembre à l’Astoria. Nous avons fait le tour des chambre de l’hôtel afin d’inciter les enfants à venir jouer. En vue du beau temps, nous en avons profité pour faire l’atelier dehors. Les enfants ont pu développer leur créativité au travers d’un atelier aquarelle avec Unique. Les enfants ont pu faire des dessins pour eux ou pour offrir. Si certains ont écrit avec la peinture d’autre ont fait des dégradés ou encore des motifs. D’autres, on pu mettre en place des stratégie avec des jeux de sociétés avec Miruna qui animait le jeu Uno plébiscité, Puissance 4 et billard . Pour finir, les plus petits ont joué avec Vinciane à divers jeux petites enfance. J’ai pu leur proposer de la dinette avec la petite caisse pour effectuer des achats. D’autres, plus grand ont joué avec les jeux de construction kapla afin de faire une grande tour. Des jeux pour les plus petits ont été emmené mais il n’y avait pas de bébés. Pour finir l’atelier, nous avons partagé un gouter avec les enfants qui étaient présents. Jus d’orange pétillant, crêpe au chocolat et pomme les enfants ont apprécié, demandant plusieurs fois à manger et à boire. Ils nous ont aidé à ranger le matériel dans le camion, montrant leur solidarité en vue du petit nombre de pédagogue sociaux d’aujourd’hui.
Jeudi 5 septembre 2024
Aujourd’hui nous avons organisé notre atelier hebdomadaire au Welcomotel, avec un effectif de 25 enfants. L’après-midi s’est déroulée autour de plusieurs ateliers.
Béni et Corina ont animé un atelier petite enfance destiné aux plus jeunes. Miruna a animé un atelier de jeux de société, où les enfants ont découvert divers jeux, stimulant leur esprit stratégique et leur capacité à interagir en groupe. De son côté, Zinora a animé un atelier créatif très apprécié : les enfants ont eu l’occasion de confectionner des bracelets avec des perles, exprimant leur créativité et leur sens artistique. Unique a animé un atelier collectif, où les enfants ont joué au football, favorisant leur esprit d’équipe et leur coordination tout en se dépensant physiquement. L’après-midi s’est terminée par un goûter convivial. Ce fut une bel moment d’échanges, de créativité et de plaisir, où chacun a pu s’exprimer et s’amuser.
Vendredi 6 septembre 2024
N20
Aujourd’hui, nous nous sommes retrouvés sur la N20 sous un temps idéal, ni trop chaud ni trop froid. Nous avons accueilli 15 enfants et 6 mamans, répartis sur trois ateliers.
Corina a animé un atelier petite enfance, proposant des activités avec des poupées, des petites voitures, des instruments de musique et un jeu de construction. Zinora s’est occupée d’un atelier manucure, principalement avec les mamans, tandis que Benny a dirigé un atelier de jeux de société, avec du Puissance 4 et Uno.
En fin de journée, nous nous sommes tous rassemblés en cercle sur des tapis pour chanter ensemble, avant de partager un goûter dans une ambiance conviviale.
À chaque fois qu’on se promène à Paris, qu’on allume la télé ou les réseaux sociaux, on est bombardés par des pubs des Jeux Olympiques qui auront lieu cet été. On est appelés à célébrer ce moment de fête, à participer aux efforts de donner une bonne impression aux touristes et de se réjouir de la belle ville qu’on habite.
Paris, c’est élégant, c’est romantique, ça chante à l’accordéon et ça brille de mille feux et ça mange des plats sophistiqués avec une vue sur la Tour Eiffel. Mais, pour ses habitants les plus précaires, Paris et ses environs sont loin de « la vie en rose » qu’on pourrait imaginer. Pour ceux qui vivent sous des ponts et au bord des autoroutes, la vie est dure, et la tentative de mettre cette réalité sous le tapis la rend encore plus dure.
Dans le monde associatif, les JO représentent une raison d’inquiétude plutôt que de célébration. Avec la région parisienne au centre de l’attention et la pression de montrer une image aseptisée de Paris, les autorités publiques font une campagne de nettoyage social qui alarme les populations précaires et les acteurs associatifs qui les accompagnent.
Chez Intermèdes Robinson, on travaille auprès de la communauté rome, dont une grande partie habite dans des campements informels qu’on appelle des platz, et des migrants venus de nombreux pays. Ils habitent dans des cabanes improvisées au bord des autoroutes, dans des forêts ou zones industrielles, loin des yeux des Parisiens, et encore moins des touristes.
En plus de l’isolement, des conditions de vie difficiles et des difficultés de subvenir à leurs besoins vitaux, ils vivent sous la menace permanente des expulsions. Celles-ci arrivent souvent du jour au lendemain, sans que la procédure légale soit respectée et accompagnées des violences policières. Les expulsions ont toujours représenté l’une des sources d’inquiétude principales pour ces populations, mais la situation s’est empirée progressivement avec les JO qui auront lieu cet été. Pour la période d’avril 2023 et mai 2024, les expulsions ont augmenté de 38% par rapport à la période 2021-2023, selon le collectif « Le revers de la médaille ».
Les populations en situation de précarité sont réduites à leur condition d’« indésirables » et marginalisées de plus en plus, en se faisant chasser de leurs lieux de vie sans qu’on leur propose d’alternative.
En plus de représenter une atteinte au bien-être des familles, ces expulsions effacent le travail que nous réalisons auprès des institutions locales. En obligeant les familles à quitter la commune où ont été effectuées les démarches comme la domiciliation et l’inscription à l’école, on les éloigne encore plus du système de droit commun et on empêche leur insertion. L’errance les éloigne également des associations comme la nôtre. L’aller vers devient compliqué lorsqu’on ne peut plus retrouver les familles accompagnées au même endroit, ni dans le territoire prévu pour nos actions.
La menace permanente des expulsions contribue aussi au trauma et à la logique de survie qui les gardent dans le cercle vicieux de la précarité. Quand les bulldozers arrivent devant chez soi et que les cabanes sont mâchées et recrachées par des énormes (et coûteuses) machines devant ses yeux, quand leurs affaires et parfois des documents indispensables doivent être laissés derrière dans les débris, quand on doit tout reconstruire du zéro sur un autre terrain en sachant qu’on peut se faire expulser à nouveau à tout moment, comment peut-on parler de scolarisation, du travail et d’insertion en général ?
Les expulsions ne sont pas seulement inhumaines, mais aussi inefficaces dans leur but de « nettoyer » la ville. Comme les familles expulsées n’ont pas d’alternative de logement, leur seule solution c’est de s’installer sur un autre terrain. Et des parcelles de terrain libres, il y en aura toujours. Ils s’installent souvent à quelques centaines de mètres du bidonville expulsé, et on a déjà vu la création et la destruction de trois bidonvilles dans un rayon d’un kilomètre en quelques mois. Nous sommes persuadés que les efforts d’invisibiliser les populations « indésirables » ne font qu’agrandir le problème et que la seule solution est l’intégration, en passant par l’écoute, l’accompagnement et le respect de droits de l’homme.
Mardi 9 juillet 2024
Hôtel social Parthénon. Trois intervenants y sont partis, accompagnés par Momo. Nous avons eu un effectif de 40 enfants. Comme toujours, ncertaines mamans viennent de temps à autre surveiller leurs petits.
Zinora et Vinciane ont fait un tour des chambres pour aller chercher les enfants, puis ont proposé des activités aux plus jeunes, notamment des jeux libres et des constructions. Alphonse a joué avec les garçons aux jeux de société qui sont toujours demandés : UNO et Puissance 4. Cela a permis d’occuper ceux qui sont d’habitudes les plus agités et a permis aux plus petits d’être plus tranquilles. Nous avons fini par un goûter sous une bonne musique et le nettoyage des locaux.
Mercredi 10 juillet 2024
Hôtel social Astoria de Massy
Aujourd’hui, nous avons organisé nos ateliers à Astoria, bénéficiant d’un temps ensoleillé et de la présence de 21 enfants. Nous avons passé un après-midi exceptionnel.
Corina et Shirley ont animé la petite enfance, incluant notamment la piscine à balles et d’autres jeux qui ont permis aux enfants de s’amuser et de passer un moment agréable.
Unique et Beniamin étaient en charge des jeux de course et de la balle au prisonnier, engageant les enfants dans des activités dynamiques et divertissantes.
Jeanne a supervisé l’atelier créatif, offrant aux enfants l’opportunité d’exprimer leur créativité à travers divers imaginations artistiques.
À 16h35, nous avons pris le goûter avec les enfants, moment qui s’est déroulé de manière très agréable. L’ensemble de la journée a été un véritable succès, tant pour les enfants que pour les intervenants.
Jardin de Bel-Air de Longjumeau
Nous sommes allé à deux au jardin : Reza et Maya ; 15 enfants sont passés nous voir . Nous avons commencé par faire un gros arrosage avec les enfants. Avec quatre d’entre eux, nous avons repiqué des salades. Maya et quelques enfants ont cueilli des herbes pour faire des infusions. Nous avons aussi fait du désherbage. On a fini par un goûter avec des brugnons, des melons et des gâteaux .
Jeudi 11 juillet 2024
Welcom’Hôtel
Aujourd’hui, sous un ciel couvert, nous avons fait un bel atelier au Welcom’hôtel. Zinora et Corina ont accompagné les plus petits avec des kaplas, des petits personnages ou encore des instruments de musique. Ces ateliers ont attiré beaucoup d’enfants, surtout au début. Zinora en a profité pour improviser un temps de danse avec une partie des enfants. Beniamin s’est occupé des activités de jeux collectifs avec du football, du tennis et un chamboule-tout. Les enfants étaient au rendez-vous sur ces différents jeux. Blandine était aux jeux de société : dominos, jeux de cartes… Les enfants ont pu participer à différents jeux, en créant différentes règles de jeu. Vinciane a animé l’atelier créatif avec des craies grasses pour un support feuille et des grosses craies pour dessiner sur le sol. Si, au début de l’atelier les enfants ne sont pas venus tout de suite, ils ont fini par être enthousiastes en faisant aussi bien des dessins au sol que des dessins sur feuille. Même les plus grands, qui se sont plaints de ne pas avoir de jeux pour eux, se sont pris au jeu, et ont fini par faire des parties de morpions au sol. Un enfant m’a demandé la peinture pour une prochaine fois. Pour finir, nous avons partagé un goûter en musique et dans la bonne humeur, ce goûter s’est bien passé avec au menu du sirop de pêche, de la brioche avec de la confiture maison ainsi que du quatre-quarts.
Vendredi 12 juillet 2024
Platz de la N20 à Massy
Aujourd’hui, c’est une belle journée ; on est parti sur le bidonville N20, avec un nouveau bénévole Mateo. Zinora avec sa bonne humeur a animé les ateliers Petite enfance avec des Lego, des nombreuses figurines et des lettres en mousse. Corina a fait un atelier créatif (dessin), Beniamin et Matteo un atelier avec des jeux de société : UNO et puissance 4
Zinora comme à son habitude a mis de la musique et a dansé avec les enfants. Ils étaient contents de l’avoir, parce qu’elle n’était pas venue la semaine dernière. À la fin, on a pris un goûter avec des gâteaux au chocolat, du quatre-quarts et du jus.
Platz de Villebon-sur-Yvette
Nous sommes restées de 16h a 18h au bidonville de Villebon-sur-Yvette, où les enfants étaient très accueillants, et excités de nous voir arriver avec tous les jeux : boxe animée par Jeanne, peinture et paillettes animé par Unique et atelier petite enfance « sensorielle » avec des petits jeux d’eau, de mousse et de bulles animé par Vinciane. Très gros succès pour tous ces ateliers, les enfants font de tout, et il y en a de plus en plus au fil de l’après midi, ainsi que des adultes, par exemple Rovana qui n hésite pas a boxer et à peindre avec les enfants.
Au goûter, gâteaux à la figue et pastèque, onze enfants le partagent et nous avec !
Samedi 13 juillet 2024
Quartier Saint-Éloi à Chilly-Mazarin
Aujourd’hui on sent que l’été est là il fait chauuud ! Nous nous sommes donc positionnés à l’ombre pour proposer nos ateliers : – Un atelier créatif et manuel, avec de la pâte à modeler faite maison, à base de farine, colorant alimentaire, huile, eau, et produit vaisselle ; – Un atelier pour se défouler, un combat 2 par 2 en chaussettes sur tapis au sol, le but était de réussir à attraper de son adversaire, fou rire assuré !
Et comme d’habitude, pour nos petits bouts un atelier d’éveil de petite enfance.
Les enfant sont de plus en plus nombreux, nous en sommes ravis, merci à tous pour ce bon moment partagé.
Jardin Bel-Air de Longjumeau
Reza est allé seul au jardin . Huit enfants et deux parents sont passés et nous avons fait des cueillettes, de menthe, de fraise et de radis. Nous avons pris le goûter : ananas, pêches et gâteaux.
Zinora et Vinciane ont fait un tour des chambres pour aller chercher les enfants. Certaines mamans faisaient des aller retour entre la cuisine et l’espace de jeu pour surveiller leurs petits.
Vinciane et Zinora ont proposé des activités pour les plus jeunes : des jeux libres, des déguisements et un peu de lecture . Beniamin a joué avec des enfants aux jeux de sociétés Uno et Puissance 4, jeux qu’ils aiment beaucoup. Alphonse et certaines filles ont fait de la corde à sauter puis ont été rejoints par les les grands (12 ans et plus). On ressent le besoin de se dépenser et la demande de jeux d’extérieurs.
Nous avons fini par un goûter avec des gâteaux au chocolat et de la musique pour un retour au calme. Puis le rangement et le nettoyage.
Mercredi 17 juillet 2024
Hôtel social Astoria
Aujourd’hui Ruxandra, Corina et Unique se sont rendus à Astoria, où ils ont été accueillis par 12 enfants. Sans chauffeur pour notre véhicule, nous avons dû nous adapter et proposer des activités avec peu de matériels. On a commencé par une discussion libre sur les vacances et leurs attentes pour cet été. Puis on est sortis dans la cour pour profiter du beau temps et dépenser un peu d’énergie car, pendant les vacances scolaires, les enfants ont encore moins d’opportunités de le faire. On a fini par un goûter composé de pains au chocolat et jus de fruits.
Jardin Bel air à Longjumeau
Aujourd’hui, Reza, Maya ,Shirley et Aminata (une stagiaire) sont allés au jardin à Longjumeau. Nous avons eu la visite de 16 enfants, dont huit ont participé au jardin. Nous avons fait un gros arrosage, repiqué des choux rouges, des haricots verts, du thym (ordinaire et citron ). Après et pendant l’arrosage, les enfants en ont profité pour jouer avec l’eau, car il faisait très chaud ! Nous avons ensuite pris un goûter : pêches, crêpes maison à la confiture de fruits du jardin.
Jeudi 18 juillet 2024
Vendredi 19 juillet 2024
Platz N20 à Massy
Aujourd’hui, il faisait très chaud et pour que les enfants se refraîchissent, nous avions emporté la piscine au bidonville N20. Corina et Zinora se sont occupées de gonfler la piscine et de la remplir d’eau, Beniamine et Aminata ont installé les tables parce que c’était l’anniversaire d’un des garçons. Les plus petits sont restés dans la piscine avec des boules et de l’eau, et les plus grands (9 enfants) ont fait une bataille d’eau avec des bouteilles, encadrés par Zinora, Corina, Beniamin et Aminata. Après avoir joué avec l’eau rafraîchissante, on a coupé les gâteaux pour l’anniversaire (au chocolat et au caramel) et on a commencé à le partager. Il y avait aussi du soda et une grosse pastèque. Au total, il y avait 23 enfants et 7 adultes.
Samedi 20 juillet 2024
Quartier Saint Éloi à Chilly-Mazarin
Aujourd’hui l’association « De la joie partagée » organisait un évènement au sein du quartier Saint-eloi. Afin d’éviter les doublons, et de travailler ensemble dans l’intérêt du public, Julie à suggérer que l’on viennent compléter leurs activités. Nous avons proposé un atelier petite enfance et des jeux collectifs sportifs pour les plus grands, en plus des activités créatives manuelles et des super jeux gonflables proposés par l’association DLJP . Il faisait très chaud, ce fut une belle journée et nous sommes ravis de travailler en coopération avec les associations du secteur.
Jardin Bel air à Longjumeau
Aujourd’hui, Reza est allé seul au jardin ; 14 enfant et deux adultes sont passés. Huit enfants ont participé au jardin. Avec les trois premiers arrivés, nous avons commencé un gros arrosage. Puis cinq enfants les ont rejoints, qui ont participé à l’arrosage et ont préparé des bouquets de menthe. Ensuite, un jeu d’eau a rafraîchi toute l’équipe. Puis nous avons pris le goûter : melon, pêche et pains au chocolat.
Ce jeudi 11 juillet, nous nous sommes mis en mode sortie à l’île de loisirs de Bois-le-Roi, où nous avons emmené des familles des hôtels du Parthénon, du Welcom’hôtel et du quartier Saint-Éloi. Nous étions une cinquantaine.
Aux alentours de 10 h, nous avons pris départ pour une bonne journée de baignade. Arrivé sur les lieux, nous avons commencer par trouver un endroit où poser les affaires et se mettre en tenue de plage.
Différentes activités étaient proposées, nous avons tout essayé : les jets d’eau, la baignade, les perles que nous avions apportées , la zone toboggan et l’araignée.
Nous avons commencé par un pré-mouillage avec les jets d’eau.
L’attraction principale était la baignade et les enfants se sont dépêchés pour y entrer et jouer dans l’eau.
On a eu la chance d’avoir un très beau temps pour pouvoir se baigner tranquillement. Les plus jeunes avaient les aussi des activités avec le sable.
Nous avons marqué un temps pour prendre le pique-nique tous ensemble puis on s’est scindé en deux groupe, certains sont retournés aux jets d’eau et les autres dans le lac.
Un moment de digestion a été pris, avant de retourner se divertir dans le lac.
Vers 16h, fin de la baignade et préparation pour le retour.
Devant l’espace des kayaks, nous avons pris tous ensemble des glaces adaptés aux différentes âges et profiter du moment pour partager notre ressenti de la journée.
Tout le monde bien a aimé cette journée qui a marqué le début de bonnes vacances. Et une belle journée s’est ainsi terminée avec de beaux sourires.
Par une belle journée ensoleillée, nous avons emmené des familles de différents horizons à l’incontournable sortie à la base de loisirs du Port-aux-Cerises à Draveil.
Nous avons commencé cette journée par un trajet en transport en commun dans le calme et l’excitation.
Arrivés sur les lieux, les enfants et plus grands ont eu un temps de partage lors d’un pique-nique.
Dans l’attente du début de nos activités, nous avons accompagné les enfants aux parcs de jeux. Tandis que certains enfants s’amusaient sur l’aire de jeu, Vinciane a proposé à un groupe d’enfants une activité improvisée : « Le sol est en lave ». Par la suite, nous nous sommes dirigés vers les jeux multisports. Les enfants ont pu bénéficier d’un maximum d’activités sportives : escalade sur bloc, escal’arbre et de nombreuses initiations grâce au Village sportif (escrime, boxe, tir à l’arc, handball, basket-ball et ping-pong).
Pendant ce temps, les mamans venues avec nous ont pu profiter de cette sortie, notamment en faisant connaissance. Nous avons pris un goûter gourmand composé de pastèque, chips, fromage et de popcorn au caramel. Nous avons fini notre journée par un retour en bus avec l’ensemble des familles. Un dernier moment convivial, où nous avons pu dire au revoir aux mamans et enfants (non endormis).
Solidarité menacée, Intermèdes Robinson appelle à voter ! Depuis près de vingt ans, Intermèdes Robinson (association, centre social et espace de vie sociale) se trouve aux côtés des plus fragiles des habitants de son territoire. Par-delà les clivages politiques et partisans, nous travaillons chaque jour pour que ces familles (enfants, adolescents, adultes) puissent vivre dignement et bénéficier de l’égalité de traitement à laquelle elles ont droit.L’égalité est une valeur fondatrice de notre République. Issue de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle est inscrite dans notre Constitution et s’affiche fièrement au fronton des bâtiments publics, au même titre que la liberté et la fraternité.Or, aujourd’hui, une formation politique explicitement et directement hostile à ces principes est en position de former une majorité gouvernementale. La discrimination ferait désormais partie intégrante du logiciel d’actions gouvernementales.Cette opposition entre citoyens est artificielle et sous-tendue par une idéologie profondément raciste. Elle trouverait des débouchés très concrets et très graves dans les politiques publiques qui seraient conduites par un gouvernement d’extrême droite. Nous en avons la preuve : dans les communes dirigées par ces partis, de nombreuses associations de solidarité ont dû cesser leurs activités.Quel que soit le résultat des élections législatives, Intermèdes Robinson se trouvera toujours du côté de celles et ceux qui ont besoin de la solidarité et de ceux qui la font vivre au quotidien. Elle continuera de porter haut et fort ses valeurs républicaines, humanistes et antiracistes et, le cas échéant, participera aux actions qui visent à les protéger et les défendre concrètement.Dans ces circonstances politiques exceptionnelles, Intermèdes Robinson sort de sa réserve et appelle à voter massivement, le 7 juillet prochain, contre les candidats issus des formations politiques d’extrême droite et leurs alliés, portant ainsi la voix de tous ceux qui ne peuvent pas participer à ce scrutin mais en seront les premières victimes.Pour le conseil d’administration d’Intermèdes Robinson,La présidente,Anne Guenault
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