La production institutionnelle du décrochage scolaire ( Partie III)
Nous entreprenons ici , dans un texte en plusieurs parties, de rendre compte du travail d’observation et d’analyse du développement de différentes formes de décrochage scolaire et de leurs causalités.
Troisième niveau : on tire parti de la multiplicité des partenaires institutionnels pour diluer les responsabilités
Une autre manière de dénier l’accès à la scolarité ou à la simple admission scolaire est permise par la double compétence des communes et des professionnels de l’Éducation nationale dans ce domaine.
En France, un directeur d’école, a tout à fait le droit si ce n’est le devoir d’inscrire sous sa propre autorité un enfant dans son école dès lors qu’il a la certitude que l’enfant vit sur le territoire de la commune.
Une difficulté administrative provient du fait que l’inscription en Mairie est également indispensable puisque le Maire est comptable de recenser les enfants de sa commune soumis à l’obligation scolaire.
Il y a donc un cumul d’autorité, mais du point de vue du droit et de la loi, l’inscription directe à l’école demeure dans tous les cas, possible.
Un déni d’autorité et de compétences de la part des acteurs « de première ligne »
Dans la réalité, les relations étroites entre les municipalités et l’administration scolaire, pour l’instruction primaire, ont imposé partout des procédures admises par les différents protagonistes, en vue d’organiser la scolarisation. Il est de coutume que la famille inscrive d’abord l’enfant à la Mairie qui procède ensuite à l’affectation vers un établissement scolaire.
Cet usage ne représente aucun problème pour les familles qui vivent dans des conditions de confort et de normalité administrative ; voire ces usages peuvent faciliter une administration efficace.
Toutefois en ce qui concerne les familles précaires, mal logées, hébergées chez des tiers, vivant en squat ou bidonville, ou sans abri, cet usage destitue dans les faits les directeurs d’établissement scolaire de leurs droits et devoirs pourtant inscrits dans la Loi.
Ce qui est surprenant c’est que la plupart des personnels de direction des établissements primaires (enseignement préélémentaire et élémentaire) ignorent ou préfèrent ignorer leur autorité en ce domaine par habitude ou souci d’entretenir de bonnes relations avec l’échelon municipal dont dépendent beaucoup de ressources nécessaires à la vie et au bon fonctionnement de l’école.
Une culture professionnelle et administrative de la peur
C’est une forme d’autolimitation de l’autorité propre à sa fonction qui n’est pas rare dans la culture professionnelle de l’Éducation nationale où on préfère toujours prendre le moins de risques possibles et surtout pas celui de déplaire à sa municipalité.
Du fait de ce contrôle implicite, les communes trouvent tout le loisir pour retarder, rendre difficile l’inscription ou la reprise scolaire des enfants en situation de précarité.
On peut toujours retarder une admission scolaire et le plus étonnant c’est qu’il ne semble pas y avoir de limite ou encadrement juridique à ce pouvoir de différer, qui reste ainsi à la discrétion des administrations.
Différer l’admission scolaire d’un enfant précaire n’apporte dans les faits que des bénéfices. La famille peut s’éloigner du territoire de la commune ; ou ne plus donner suite après un certain nombre de démarches infructueuses à sa propre demande.
Pour des élus municipaux, élus souvent avec une faible marge de suffrages d’avance, l’enjeu électoral représenté par l’accueil d’enfants étrangers ou sans ressources est considérable.
La tendance inexorable à l’exclusion
Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une sorte de « pente naturelle » pousse perpétuellement ces mêmes élus à contrôler, limiter, complexifier l’accueil de nouveaux élèves dans leur commune. L’enjeu est évidemment également économique.
Dans les écoles, l’attitude est plus complexe. Les enseignants comme les directeurs d’école n’apprécient guère les arrivées de nouveaux élèves en cours d’année, car cela charge les classes sans crédit ou encadrement supplémentaire. Les enseignants, assez naturellement, redoutent l’arrivée de nouveaux élèves comme une source de travail supplémentaire et un alourdissement de la gestion du « groupe-classe ».
Par ailleurs l’administration de l’Éducation nationale au niveau élémentaire et départemental (les circonscriptions) est très soucieuse de la qualité des relations avec les municipalités et partage par ailleurs avec celles-ci un certain souci de limiter les effectifs pour des raisons budgétaires, cette fois ci du côté du Ministère.
De ce fait les municipalités peuvent compter sur une certaine adhésion de principe des équipes scolaires et de l’Éducation nationale en général pour retarder et limiter l’inscription scolaire de nouveaux enfants.
Toutefois, de notre expérience, quand les enfants précaires nouveaux arrivants, sont reçus dans les écoles, ils sont le plus souvent très bien accueillis et bénéficient même d’une mobilisation certaine et d’un soin particulier tant par les enseignants, que parfois par les parents d’élèves. Nous pouvons même témoigner de mobilisations régulières pour améliorer les conditions de vie de ces enfants, y compris en dehors de l’école et de véritables actions de solidarité envers les familles.
Se déresponsabiliser sur d’autres instances
Si la confusion des responsabilités entre les communes et les directions d’école joue en défaveur des enfants en situation de précarité, les relations et accords entre les municipalités et les services de l’Éducation nationale sont également propices à produire des empêchements et des difficultés.
Il y a quelques années, nous avons été témoins d’un accord plutôt étonnant entre une municipalité et la direction académique pour renvoyer les enfants vivant en hôtel social sur le territoire de ladite commune vers des communes extérieures et éloignées, en impliquant des temps de déplacement pour se rendre à l’école, parfois de plusieurs heures, chaque jour.
Nous sommes également informés de pressions reçues par des directeurs d’école, par leur propre hiérarchie, pour les dissuader d’accueillir des enfants du territoire tandis que la municipalité cherche à gagner du temps.
Des services municipaux décident ainsi d’ajourner des demandes d’inscription scolaire en bonne et due forme au motif que le service du 115 a déplacé une famille (avec un engagement limité à deux semaines) vers un hôtel social d’une autre commune.
Ce qui est intéressant dans ce dernier cas est un phénomène d’explication des décisions prises en invoquant toujours l’autorité d’un partenaire tiers : l’Éducation nationale, les services du 115, etc.
D’autres occasions de retard de scolarisation « pour le bien de l’enfant »
L’accueil d’enfants sans scolarité antérieure sur le territoire et ne parlant pas français, dits « allophones » donne lieu à la mise en œuvre de modalités adaptées pour leur permettre d’acquérir une maîtrise rapide de la langue.
Ce dispositif coordonné au niveau académique, par l’Éducation nationale, par l’intermédiaire du CASNAV, donne pourtant lieu à de nouvelles occasions de retarder le projet de l’enfant et de la famille d’intégrer réellement une école.
En effet, il faudra d’abord pour les familles concernées obtenir un rendez-vous dans une ville éloignée pour que l’enfant passe des tests scolaires spécifiques, tenant compte de sa langue.
La fixation de ce rendez-vous peut générer des délais parfois importants et la capacité des familles à amener leurs enfants dans un endroit inconnu, à une date lointaine, en particulier quand ces familles sont précaires et sans domicile, est aléatoire. Le manquement du rendez-vous entraîne évidemment l’ajournement concret du projet de scolarisation tant que la famille n’a pas repris contact, ni obtenu un autre rendez-vous.
La possibilité pour les enfants allophones d’être accueillis en séquences, dans une classe spécialisée, génèrera de nouveaux retards ; il faudra identifier la classe et l’école où « il y a de la place » et celles-ci peuvent être éloignées du domicile ou de l’hébergement familial.
L’attribution même de cette place peut prendre des semaines, voire un ou des mois, quand les congés scolaires s’intercalent.
Enfin, l’école et la classe d’accueil étant identifiées, il faudra encore obtenir un premier rendez-vous préalable avec la direction ou l’enseignant spécialisé.
Au final, la mise en œuvre d’un dispositif objectivement dédié à l’intérêt de l’enfant en demande de scolarisation, constitue fortuitement une suite d’occasions de retards considérables et de risques de décrochages pour la famille (dépassée par ces démarches et difficultés), qui compromet la réalité de l’insertion scolaire à terme.
Là encore, l’obligation de passer par ce dispositif d’évaluation et d’orientation pour les enfants et les familles les plus démunies face aux démarches administratives, et pour l’identification des structures, permet à la Commune, comme aux écoles de proximité de mettre en suspens l’obligation scolaire jusqu’au terme des démarches.
Point commun des modes de production institutionnelle du décrochage scolaire
Les trois niveaux d’observation et d’analyse que nous avons identifiée, qui expliquent et modélisent la difficulté de très nombreux enfants pauvres et précaires, pour accéder à une scolarité suivie , sont souvent négligés ou minimisés couramment.
On a coutume de relativiser les dégâts des refus de scolarisation, de « parcours du combattant administratif », ou des ruptures après quelques semaines d’école, sur le motif qu’il ne s’agirait en quelque sorte , que d’une difficulté unique vécue dans le parcours scolaire et éducatif de l’enfant.
L’idée générale bien que rarement énoncée qui justifie la perpétuation des obstacles à l’accès à l’école pourrait se résumer ainsi : « Certes c’est dommageable de perdre du temps avant de permettre à un enfant précaire ou mal-logé d’accéder à l’école, mais ça n’arrivera qu’une fois ; après tout ira bien ».
Or, cette opinion est malheureusement inexacte pour de très nombreux enfants qui vont vivre et revivre les mêmes obstacles et les mêmes difficultés régulièrement. Il en est ainsi des enfants vivant en bidonvilles ou squats, qui d’expulsion, en expulsion, finiront par ne plus réclamer une école où de toute façon ils n’iront jamais ou si peu de temps.
La même expérience est également vécue pour les enfants et les jeunes vivant en hôtels sociaux, qui sur le temps de leur enfance connaîtront de nombreux transferts, déménagements, et déplacements. Il n’est pas rare que nous rencontrions des enfants qui ont connu jusqu’à 20 hôtels sociaux différents, dans différentes communes, … à l’âge de 11 ans.
Même pour des enfants hébergés chez des tiers, ou simplement mal logés, le scénario de devoir recommencer régulièrement des demandes de scolarisation dans des communes où ils ne sont pas connus, est fréquent.
Ainsi, notre système institutionnel est une fois de plus déficitaire dans sa manière de se représenter les problèmes sociaux et éducatifs vécus par des familles dans la précarité.
Chaque institution, chaque collectivité, chaque établissement raisonne toujours sur un mode « ternaire » qui ne tient aucun compte de l’analyse de la réalité et de l’histoire vécues par les enfants et familles.
Tout démarre et redémarre régulièrement pour toutes ces instances par un « point zéro » qui est celui de la rencontre et de la découverte de la situation.
Ce point zéro en quelque sorte autorise de prendre du temps pour connaître la situation, analyser, traiter la demande, « à partir de zéro ».
De ce fait, il n’y a plus rien de choquant, semble-t-il à retarder l’entrée effective dans un établissement scolaire… même si c’est la quatrième ou cinquième fois que cela se répète pour un même enfant dans l’histoire de son parcours éducatif, dès lors haché et fragmenté.
Des préjudices graves sur les destins scolaires des enfants précaires
Qui veut comprendre le phénomène de la déscolarisation partielle ou totale de franges grandissantes de la population enfantine, se doit d’étudier l’économie fine de la production des freins à la scolarisation. Au-delà des grands principes et des lois, sans cesse réaffirmées, les procédures d’application mises en œuvre sont aussi étonnantes que discrètes. Elles produisent à une échelle non négligeable des retards et des échecs répétés de scolarisation qui pèsent énormément sur les destins scolaires des enfants et jeunes concernés.
Ce qui est évidemment le plus choquant c’est quand la production de ces freins et obstacles, propices au décrochage scolaire provient justement des administrations et collectivités qui sont censées lutter contre ce phénomène.
Des mesures qui s’imposent
L’analyse fine des motivations et justifications des acteurs institutionnels illustre des problèmes profonds de la compréhension du sens de l’action sociale, dans notre pays, pour les acteurs eux-mêmes, administratifs, éducatifs ou sociaux « de première ligne ».
Des logiques institutionnelles et idéologiques profondes « surdéterminent » en quelque sorte les conduites et les réponses de ces acteurs au quotidien, qui, parfois à leur insu, reproduisent des situations d’exclusions et de discriminations par impuissance ou ignorance.
En quelque sorte, nous pourrions dire que les enfants exclus, privés, ou empêchés d’accéder à une scolarité et un accompagnement éducatif stable, nous apprennent moins sur eux-mêmes, sur leurs éventuels problèmes sociaux ou culturels… que sur le fonctionnement de nos propres institutions.
A l’observation de leur expérience, des freins, des empêchements qu’ils rencontrent, nous découvrons des dysfonctionnements et lacunes dans l’adéquation des structures et administrations face aux problèmes sociétaux actuels.
Pour autant, la situation des enfants en situation d’exclusion scolaire et éducative pourrait être améliorée rapidement par l’affirmation politique de quelques principes conformes à la fois à notre Droit et aux conventions internationales sur les droits des enfants.
De notre point de vue et à partir de notre expérience, nous identifions trois mesures immédiates et utiles pour lutter contre une véritable « précarité éducative », produite par nos modes de fonctionnement administratifs actuels :
1- Imposer la scolarisation immédiate de tout enfant, résidant sur le territoire d’une commune quel que soit son statut d’habitation
2- Reconnaître l’autorité des acteurs sociaux de terrain, tels que les centres sociaux pour attester de la présence d’une famille sur le territoire
3- Garantir aux enfants qui ont été accueillis dans une école, la continuité de leur scolarité dans le même établissement scolaire, s’ils le désirent, même si les circonstances éloignent leur famille dans une autre commune.
MARDI 11 OCTOBRE 2022
Accompagnement PS Jeune
Aujourd’hui quelques rendez-vous pour ma part avec des jeunes pour le suivi de leurs projets.
Atelier au bidonville d’Antony Pôle
Les enfants sont nombreux cet aprem au platz ! On propose un atelier sur tapis durant lequel de grandes tours sont construites, et on lit posément quelques livres en nommant fruits, légumes et couleurs. Un atelier badminton est animé, d’un côté les petits, d’un autre les plus grands. Enfin, l’atelier artistique est novateur à Antony, c’est l’imagination des enfants qui se reflètent sur de l’argile à modeler puis à décorer à l’aide de posca ! On organise une belle ronde rythmique avant de prendre le goûter sereinement. A la semaine prochaine !
MERCREDI 12 OCTOBRE 2022
Atelier au quartier de Saint-Eloi, Chilly-Mazarin
Nouvelle semaine à Saint-Eloi aujourd’hui. 72 enfants/mamans et ados confondus ont répondus présent aux ateliers. Au programme pour les mamans thé + débats sur la grève actuelle. Et pour les enfants et les ados entraînements de foot, jeux de société, créations de bracelets en élastiques, jeux musicaux et petite enfance avec les instruments de musique. Nous avons finit par un jeu calme « dans ma valise » avant de prendre le goûter tous ensemble.
Atelier au bidonville de Champlan 2
Aujourd’hui au bidonville de Champlan, comme toutes les semaines nous sommes bien accueillis par des enfants qui nous aident à installer nos ateliers: une petite enfance ou Sonya et Rosana se régalent à la dinette et le petit Raul construit des avions en kaplas. Certains enfants font des échanges de badminton mais le grand succès de l’après-midi c’est l’atelier bien être, sur lequel Andra et Miruna maquillent et « tatouent » au henne.
Au goûter nous chantons une chanson et discutons dans une ambiance calme et chaleureuse.
Atelier à l’hôtel Astoria, Massy
Aujourd’hui, Selin a animé un atelier de peinture où sont venus une dizaine d’enfants, et cela s’est très bien passé. Fatoumata a animé la petite enfance où sont venus jouer une quinzaine de petits enfants, et enfin Isac a proposé aux jeunes divers jeux de société. Le goûter s’est bien passé, nous nous sommes dit au revoir et nous avons nettoyé la salle derrière notre passage, et ramené les enfants dans leur chambre.
CLAS Collège / Lycée
Il y a une petite dizaine d’enfants au local ce qui nous permet d’avoir un temps d’échange et d’accompagnement de qualité. Belle surprise alors : Gephte a de beaux talents d’écriture. Il apportera l’histoire qu’il rédige la semaine prochaine !
JEUDI 13 OCTOBRE 2022
Atelier au parc de la Corneille, Massy
On continue le football (pas de photos hélas), sous la pluie mais une dizaine d’enfants motivés rejoignent Piero, Mohamed et Fallou sur la pelouse. Aujourd’hui on parle de respect des coéquipiers et de montrer l’exemple lorsque l’on est capitaine d’équipe. L’herbe offre aux joueurs de belles glissades et des éclats de rire, tout en restant sérieux.
Sous le hall, l’autre partie de l’équipe continue le cycle « posca-photos » avec aussi des essais sur feuilles blanches pour dessiner ce que l’on veut. La petite enfance attire beaucoup d’enfants malgré le froid, ainsi que beaucoup de mamans aujourd’hui. Le goûter se déroule bien, à base de pain au choc’ et chocolat chaud délicieux. A jeudi prochain !
Atelier au skateparc, Longjumeau
Malgré un crachin digne des confins de la Bretagne nous avons fait un atelier très sympa, bien serrés sous le barnum. Tatouages au henné, dessin à la craie, jeux de petite enfance, tir à l’arc et billard hollandais ont du succès aussi bien avec les ados qui sortent du collège ou partent au foot, qu’auprès des tout petits qui sortent de la maternelle en face de laquelle nous nous étions installés. Au goûter nous étrennons le premier chocolat chaud de la saison, hé oui l’été c’est fini…
Permanence administrative
16 personnes sont venues cette après-midi pour des papiers, des dossiers, des déclarations et autres problèmes administratifs…
Atelier au quartier de Bel-Air, Longjumeau
Cet après-midi, nous faisons encore un arrêt à un magasin de jardinage avant l’atelier, pour se procurer du terreau, des plants de salade et des graines d’épinards. Une fois arrivés, Hasan continue de poser des nouvelles parcelles, aidé par Selin. Zorha et Miles travaillent la terre en plantent de l’ail. Dans un deuxième temps nous aménageons le jardin, on ratisse le sol, on taille un arbre.
En fin d’atelier une habitante du quartier nous aide à faire une récolte!
VENDREDI 14 OCTOBRE 2022
Cuisine au local & Atelier FLE
Comme d’habitude, on retrouve de nombreuses personnes au local pour partager un repas collectif ! Bonne ambiance conviviale ! On enchaîne à 14h avec le cours de français en accueillant Angelina et Samy qui viennent d’arriver. Nous sommes une dizaine en cours.
Atelier au jardin de Bel-Air, Longjumeau
Il pleut, ça mouille, mais on jardine quand même ! On plante de l’oignon, de l’ail, des épinards, et de la mâche ! Trop bon de mettre les mains dans la terre et d’y découvrir asticots et vers de terre ! Nous regardons également les petites pousses des radis plantés la semaine passée !
Atelier au parc du Château, Chilly-Mazarin
Malgré cette pluie nous faisons tout de même l’atelier henné qui plaît toujours ! Nous profitons pour discuter de la journée et hop c’est déjà l’heure du goûter. A vendredi prochain !
Atelier au bidonville de la N20, Massy
Le temps est contre nous cet après-midi, sous la pluie nous ne manquons pas de motivation et les enfants non plus! Une flaque traverse le tapis de la petite enfance par dessous mais nous construisons un pont de légo et kaplas par dessus, à côté les cris de joie et condoléances aux perdants se font entendre sur la table du billard hollandais. Et sur l’atelier créatif nous dessinons le mois d’Octobre, parlons d’Halloween et des peurs.
Nous prenons le goûter debout dans une bonne ambiance!
SAMEDI 15 OCTOBRE 2022
Atelier au quartier de la Rocade, Longjumeau
Un atelier particulièrement convivial aujourd’hui, car Fatou avait décidé de préparer un tiep complet pour les nombreux enfants de Longjumeau. Pendant qu’elles cuisinaient avec l’aide des plus grandes, Martin apprenait le jonglage avec des balles et des massues à d’autres plus petits. Izak animait un atelier peinture et Jeanne proposait différents jeux sur le tapis de petite enfance : circuit de voitures, puzzles, marionnettes, et surtout la pâte à modeler qui a eu beaucoup de succès, plusieurs sculptures sur le thème de la plage, des filles en train de faire bronzette ! A l’heure de manger il y a tant de monde que nous devons faire deux cercles. Les enfants dégustent riz, poulet, salade composée. Il n’en reste pas un grain !
Atelier au quartier de la Villa-Saint-Martin, Longjumeau
Atelier foot au quartier avec quelques jeunes du de l’hôtel Parthénon qui nous rejoignent Amadou, Ismaël, et Moussa. Les jeunes ont pu s’entraîner autour de divers exercices et effectuer un relais-foot avant le match clôturant l’atelier. D’un autre côté, on s’expérimente à la peinture et on dessine en discutant.
Atelier au quartier de Saint-Eloi, Chilly-Mazarin
Aujourd’hui c’est notre rendez-vous quotidien du samedi. Les mamans sont ravis de nous retrouver pour notre petit thé entre nous. Les enfants et les ados font des tournois de jeux de société, du henné du foot et pour les plus petits on prépare à manger à la petite enfance. Nous faisons une énorme chaise musical avant de prendre le goûter tous ensemble. A samedi