De l’importance du souhait
A l’approche des vacances de fin d’année j’ai pris l’habitude, en fin d’atelier, de demander aux enfants quels étaient leurs souhaits pour la nouvelle année. Le but à la base était de travailler l’écoute de chacun dans un groupe et lancer des conversations. Le sujet du “souhait” était de saison, mais cet exercice m’a fait réfléchir sur l’importance du souhait.
Quand j’avais environ 7 ans, mes parents écoutaient régulièrement une chanson de Joe Jackson: “You can’t get what you want, til you know what you want” [Tu ne peux avoir ce que tu veux, avant de savoir ce que tu veux]. A l’époque, j’écoutais cette chanson et me disais “Ha! moi je sais exactement ce que je veux: le jeu Sonic 2 Battle pour la Gamecube”, et ce type de réponse, naturel pour des enfants grandissant dans un contexte de société consumériste, je l’ai retrouvé dans les réponses des enfants “Une PS5!”, “Des TNs!” avec certains qui se voulaient plus généreux “Assez de PS5 pour que tout le monde dans l’hôtel puisse en avoir!”.
J’ai aussi eu des enfants qui connaissaient la réponse généralement attendue: “La paix sur terre”, “Que tout le monde s’aime” et certains qui subvertissaient ces réponses “Non, moi je veux que ce soit la guerre”, “Je veux que ce soit comme dans Fortnite, chacun pour soi!”.
Et puis j’ai eu aussi la réponse majoritaire et que j’attendais: “Je sais pas”. Dans ces réponses, il faut bien sûr faire la distinction entre celleux qui n’ont pas l’envie ou la confiance de répondre à la question et pour qui le “je sais pas” est quasi-automatique et les autres, ces enfants qui se creusaient visiblement la tête mais ne trouvaient rien.
Au delà des “brain farts” et du manque de confiance d’éloquence publique, je pense que ne pas savoir ce qu’on veut dans son fort intérieur, pour soi, pour son entourage, pour le monde, c’est une source de grande souffrance répandue aujourd’hui. Et lorsque la vie vous mène à penser que le souhait est illusoire et inutile, alors cela impacte négativement négativement notre bien-être au quotidien mais aussi notre capacité à agir, pour se rapprocher et tendre vers nos souhaits, aussi utopiques soient-ils.
Alors pour cette année 2024, je nous souhaite à toustes de trouver nos souhaits sincères.
Miles
MARDI 19 DÉCEMBRE
Atelier hôtel Welcom, Chilly-Mazarin
En cette journée de reprise nous avons eu à faire une grande réunion d’équipe qui nous a pris la majeur partie de l’après midi mais nous avons tout de même tenu à faire une intervention au Welcom’Hotel. En températures négatives et sous la neige, il n’y avait que Gloria de dehors à notre arrivé, nous avons fait le tour des chambres pour proposer un chocolat chaud et un goûter, c’est aussi l’occasion de présenter Ruxandra, notre nouvelle médiatrice en santé aux habitants.
MERCREDI 13 DÉCEMBRE
Atelier Jardin de Bel Air, Longjumeau
En ce mecredi froid et calme nous avons commencé la rénovation de l’enclos du jardin . Avec toujours une petite collation pour les personnes ou enfants du cartier qui passent nous voir . Nous continuons a préparer le jardin pour, des que le temps sera plus clément, accueillir les gens du cartier.
VENDREDI 14 DÉCEMBRE
Cuisine et repas convivial, Chilly-Mazarin
En ce premier repas de l’année nous avons préparé un pot-au-feu un peu modifié. Quelques légumes, des herbes aromatiques et de l’agneau. Mohamed en retour vers l’activité âpres un accident du travail nous a rejoint pour quelques mois. Avec une convention passée avec l’organisme qui s’occupe de lui . L’équipe se renouvelle régulièrement avec un petit groupe de fidèles . Les personnes venues manger avait l’air satisfaites et repues.