De quelques antidotes , qui nous aideront à passer notre fragilité, à l’accepter , la laisser vivre et la laisser agir:
Concernant un monde réputé dur où on est prié d’être gagnants , d’être confiants et de tout réussir, nous sommes éberlués de nous confronter à la difficulté… et d’y survivre.
On s’attendrait à pire malgré tout, tellement il ne semble pas y avoir de place dans notre système pour celui qui ne fait pas d’or , qui ne grimpe pas tous les échelons et qui ne saute pas de projets en projets.
Ce que nous apprend la patience de la pédagogie sociale, c’est que la difficulté du quotidien existe elle aussi, malgré tout, qu’on la voit, ou qu’on ne la voit plus. Déniée, sans statut, sans valeur, elle apporte une autre science: celle des lendemains qui durent et de la patience qui résiste.
Nous partageons sans doute avec les rroms non pas une étrange étrangeté , non pas une inassimilation, irréductible, mais au contraire la capacité de tenir, de continuer, de reconstruire, de poursuivre, de retenter, de rebondir en un mot , dans une société ou le moindre échec semble déclencher tous les autres.
Sommes nous plus forts de cette manière? Non si être fort est avoir le dernier mot, la prévalence, le monopole. Oui , si être fort c’est démontrer qu’on peut résister à l’opinion courante, aux idées reçues, aux tracasseries de toute nature, au doute porté sur le social et la capacité de faire société.
On a besoin aujourd’hui de ce type d’enseignement dans l’espace public, peut être pour aider les gens à ne plus être dégoûtés d’eux mêmes, à assumer des faiblesses, à les accepter chez leurs enfants.
Les voisins qui aboient qui crient à la haine; les mouvements d’opinion qui crient vengeance ou vantent l’indifférence aux souffrances des réfugiés, des précaires et des minorités ne témoignent de rien d’autre que de cette impuissance à admettre la faiblesse … et la vie qui va avec.
Samedi Dimanche: Week end des familles à Buno
Il nous aurait fallu un deuxième camion et malheureusement, nous n’avons pas pu emmener tout le monde. Mais ça a été un beau week-end à Buno pour les petits et les grands .
Un weekend à avoir le château rien qu’à nous, rire et nous amuser et profiter du site magnifique magnifique et de la rivière. Un solde de tout compte de l’été qui s’en va, un temps pour se retrouver, discuter de tout ce qui se passe à Longjumeau et ailleurs.
Un week-end familier autant que familial.
Dimanche jardin
La météo annonce une journée ensoleillée. A 10h 45, nous nous réunissons comme d’habitude devant Dia, avec toute l’équipe. Jusqu’au jardin, nous allons tous à pied au terrain.
Même si pour certains enfants, la marche s’est avérée épuisante, tous méritent des félicitations pour le courage dont ils ont fait preuve.
Nous mangeons un sandwich et prenons notre travail au sérieux.
À la fin de l’atelier, nous étions tous satisfaits du travail que nous avions accompli.
Un délicieux crumble de poire, que nous partageons, notamment pour le 9e anniversaire de Corentin, était la surprise à laquelle nous avons tous participé.
Samedi à la Villa Saint Martin :
Cet après-midi nous accueillons des membres de l’association « la voix de l’enfance ». Après avoir passé du temps avec Laurent ce matin, ils nous rejoignent sur l’atelier de rue.
Nous installons les éléments du DAEV sur le terrain de la VSM et l’atelier débute. Plusieurs activités sont au programme :
Notre traditionnel atelier de cuisine est mené par Ramona, les enfants vont cuisiner un crumble aux poires, c’est de saison !
La tente jeux de société est investie, où des parties endiablées de Dobble et de Uno se déroulent. Les enfants circulent sur les différentes activités.
Certains apprenent les bases du jeu d’échec, on peut s’exercer à fabriquer des structures grâce aux Kapla…
Une partie de foot est également organisée où petits et grands se prennent au jeu.
Le red scorpion crew est présent également et de façon régulière tous les samedis. Ils affinent leurs « chorés », apprennent de nouveau mouvements, sur de nouvelles musiques…
Enfin le crumble aux poires est dégusté durant le goûter.
Vendredi
Mission miel à Collucci :
Cet après-midi nous nous donnons rendez-vous un peu plus tôt pour préparer tout le matériel nécessaire à l’extraction du miel et à la mise en pot de notre précieuse production.
Direction le centre social Collucci à deux pas du local pour mener à bien à cette mission.
Nous nous séparons en deux groupes : une équipe extraction et une équipe mise en pot. Il nous reste 1 hausse et demi à extraire.
Chacun se relaie sur l’extracteur car ce travail est physique.
Et idem pour le travail plus délicat de la mise en pot du miel dans les pots. Ce sont au total, 39 petits pots et 25 grands pots qui seront remplis. Nous sommes malheureusement en rupture de stock de pots.
A vue d’œil, une centaine de pots supplémentaires sera nécessaire pour terminer notre travail.
On à passer une aprem’ vraiment sympa dans la bonne humeur, chaque participant repartant avec son pot de miel.
On prend un petit temps près de l’atelier de la rocade pour prendre un goûter bien mérité.
La Rocade :
Aujourd’hui à la rocade, on installe un atelier coloriage. Les enfants sont nombreux à vouloir colorer leurs papillons, et c’est bientôt une table multicolore qui s’offre à nos yeux.
Juste à coté, c’est sur les peaux que se déclinent les couleurs, grâce à l’atelier de maquillage de Anne.
Encore quelques mètres et nous arrivons à un groupe qui avec Iasmina joue à l’élastique. De part et d’autre de la scène nous pouvons voir les tentes jeux de société et animations, animer par Ramona et Maria.
Une table est également été installé avec des kaplas, ou quelques enfant jouent en compagnie de Abdel.
En début d’atelier, le groupe des abeilles vient nous rendre une petite visite. De nombreuses mamans sont présentes, dans les tentes et autours des tables, discutent, jouent, s’occupent des enfants.
17h30 à sonné, c’est l’heure du gouter ! Une vingtaine d’enfants se pressent autour du tapis pour le partager avec nous.
Jeudi
Au jardin de Saulx :
Le micro-climat du jardin ne fonctionne pas forcément comme on l’aimerait. En arrivant au terrain la pluie se met à tomber, une grosse averse on se dit que c’est vraiment pas de chance ! Mais ce n’est qu’une averse, nous pouvons nous mettre en action. Tout d’abord nous faisons un tour du terrain car c’est le retour d’Eric après quelques vacances.
Un groupe démarre la motobineuse qui va nous servir et retourner la parcelle ex-patates tandis qu’un autre groupe lui récolte noix et châtaignes.
La récolte de noix est d’ailleurs exceptionnelle, nous récupérons un grand sac de course remplis des précieux fruits, nous évaluons la récolte à 6-7 kg. Le noyer est très productif cette année.
Pendant ce temps la motobineuse démarre au quart de tour ! Parfait, nous retournons la parcelle dans tous les sens et récupérons quelques patates au passage. Chacun se relaie au guidon de la machine.
Une belle journée bien occupée malgré les quelques averses qui l’on ponctuée.
Au Skate-park
Nous commençons l’atelier, dans une atmosphère positive.
Les enfants sont heureux et sont venus à l’atelier avec leur bonne humeur habituelle.
Des jeux comme: dessiner et gagner, la construction, puzzle ou coloriage, a encouragé les enfants à former des équipes et de se divertir.
A la fin de l’atelier, les enfants ont eu une très agréable surprise: un gâteau d’anniversaire, jus de fruits, bonbons, une véritable party.
Nous avons célébré l’anniversaire d’Océane.
Mercredi :
Ludothèque : Nous nous installons en début d’après midi sur notre emplacement habituel à bel air, pour débuter notre atelier ludothèque sous un soleil timide. Des parents et des enfants nous interpellent des fenêtres :
« -On peut venir ?
-Oui ! Venez !
-D’accord ! On arrive bientôt ! »
Les enfants arrivent, au compte goutte, et c’est ainsi que nous débutons une partie de croque-carottes avec Jessie puis Nesrine nous rejoint. Au fur et à mesure que les enfants arrivent, d’autres jeux commencent.
Le billard hollandais puis le jeu d’échecs.
On lance un tournoi de billard hollandais, puis avec Jesse, on apprend une nouvelle variante de « la bataille de pions » qui nous permet d’utiliser la promotion, et les tours.
Myriam avait envie d’apprendre les échecs pour pouvoir jouer avec son père, c’est maintenant chose faite !
On papote on papote… Mais c’est déjà l’heure du gouter ! Quelque enfants nous rejoignent pour partager se moment avec nous.
Au jardin de Saulx
Cet après-midi, travaux de printemps !
Nous sommes peu nombreux mais avons de quoi nous occuper. On débute par désherber une petite parcelle, puis nous allons semer des légumes d’automne et d’hiver. Des graines de mâches et d’épinards seront semées.
Chaque participant à sa propre tâche. On creuse le sillon, on sème, on rebouche le sillon puis on l’arrose. Au passage nous n’oublions pas de signaliser nos sillons grâce à plusieurs piquets.
Enfin nous nous concentrons sur une autre activité d’automne. Il s’agit de « butter » les poireaux. Cela consiste à faire une bute autour des poireaux, pour que la partie blanche du légume soit plus importante (ainsi une production plus importante).
Bientôt il s’agira de retourner toute nos parcelles et d’y ajouter du fumier pour l’hiver.
Villebon , Usine Gallant
Nous avons commencé un jeu collectif pour apprendre les formes et les couleurs.
Après des exercices en collectif, nous avons fait des groupes pour faire des jeux qui nous ont permis d’acquérir du vocabulaire en français.
Pendant ce temps là, le petits se sont entraînés au graphisme, et ont fait des dessins autour de l’automne.
Ils sont aussi découpé des formes. Mais ils ont commencé par les dessiner en grand , à la craie.
A noter: la forte implication des mamans.
Le goûter a été joyeux et comme à leur habitude , les enfants nous ont raccompagné au camion.
KroniKs des ateliers de rue , ailleurs: Dédale, pédagogie sociale, à TRAPPES (78)
«Il n’y a pas besoin d’inscription pour l’atelier nous sommes ici dans l’espace public qui nous appartient à tous. Tout me monde est le bienvenu ! »
À peine arrivé, les dédaliens ont été pris d’assaut par les enfants qui leur ont dit « ah, vous êtes enfin là ». Ils ont tout de suite joué avec eux à la « balle aux prisonniers » avec une trentaine de joueurs l’ambiance était à son comble.
L’organisation des équipes un peu longue mais gérée par les enfants eux-mêmes. Les règles du jeu ont été changées au milieu de la partie pour qu’il puisse y avoir une fin de jeu. Demande de consensus. Tout le monde était d’accord. Mise en place de la nouvelle règle.
Après quoi, un groupe est allé sur le tapis où ils ont réalisé une affiche dessinée et coloriée collectivement avec les feutres, les crayons et craies présents. Chacun-e-s pouvai-en-t y mettre de sa créativité. Ce temps de dessin, calme, nous permis d’échanger et d’apprendre à se connaître en parlant. L’idée étant qu’ils ne s’attendent pas à ce que nous leur apportions du « prêt-à-faire » mais qu’ils-elles décident ensemble dans un premier temps puis co-organisent en fonction des capacités de chacun-e-s.
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