Ils couperont toutes les fleurs et tous les boutons, mais ils n’empêcheront pas le printemps (Pablo Neruda)

Que ce soit dans le cadre de la classe (pédagogie Freinet), ou pour le travail social hors institution,  toute innovation, tout changement nous interpelle du côté de la foi.  Pour qui se heurte aux résistances concrètes des ordres établis, des relations de pouvoir, des peurs et des idées reçues, le changement, la transformation sont plus qu’improbables.

Il y a une telle peine à oser progresser, à porter une innovation, à se lancer à contre courant que bien souvent les acteurs eux mêmes qui s’y engagent , portent le doute de toute une société.

Il n’y a qu’une chose qui soit aussi grande que cet impossible là: c’est celui de ne rien faire. Tous en conviendront, la situation des enfants et des familles précaires, la réalité concrète des obstacles et violences rencontrées dans leur vie , sont tellement grandes, qu’il est impossible de penser … que l’on pourrait ne rien faire.

Impossible de croire que les institutions qui ont produit ou laissé faire tant de dégâts sociaux, pourraient être à même demain , de les réparer. D’autant plus impossible que ces mêmes institutions , depuis des décennies, se, heurtent elles mêmes  à leur inaptitude au changement.

Refondation (de l’école), vous avez dit refondation? Mais qu’en reste t il à part quelques oiseuses discussions sur une 1h30 de temps de classe? Et ce temps de classe lui même, à quoi sera  t il consacré?

Une fatalité semble imposer que dès que le changement semble piloté par le haut, il s’égare . Il s’épuise dans ses modalités, ses moyens, il perd cette énergie fondamentale, sur laquelle repose a contrario  toutes les action de notre association: le pouvoir d’agir entre nous et d’apporter du changement immédiatement.

Qui peut encore comme travailleur social, comme instituteur faire encore quelque chose immédiatement? Si on peut toujours, arrêter de faire quelque chose, il est bien ardu aujourd’hui, d’en produire de nouvelles. Ainsi l’enseignant dans sa classe peut il immédiatement renvoyer un élève, donner une punition, décider un contrôle, supprimer un projet. Ainsi un travailleur social peut il immédiatement suspendre sa réponse, décider d’un délai, renvoyer vers des tiers. Guère plus convenons en! Qui décidera immédiatement , seul ou ensemble, de produire un spectacle, un évenement, de sortir, de partir rencontrer d’autres acteurs? Qui a ce pouvoir dans l’institution, sur son travail, sur son cadre, sur sa vie?

Et pourtant c’est dans ces réalités institutionnelles là, que l’on le croit ou non, que l’on soit dirigeant, usager ou professionnel… que s’écoule notre vie.

C’est à ce genre de tentatives là qu’invitent à contre courant des actions comme la nôtre, comme Intermèdes, TRACES, les Ateliers de Saint Etienne, etc. Venez , essayez de faire avec nous IMMEDIATEMENT quelque chose qui ne soit pas du renoncement. Et vous verrez comment c’est à la fois simple (évident, justifié) et difficile.

La Pédagogie sociale est tout aussi impossible, qu’inévitable. On y revient sans cesse ou on se renie soi même.

Elle est tout simplement nécessaire .

Dimanche :

Belle et chaleureuse journée  avec Sarah et Séphora.  « On n’est pas très organisés » dit Sarah, et pour cause, Hugo et moi-même ne sommes pas vraiment des dieux du feu. On a eu un mal fou à obtenir de la braise pour le traditionnel barbecue de merguez.

Ensuite la quiche n’était pas assez cuite et la salade de pâtes de chez Dia ne nous a pas consolés. Heureusement on avait d’autres tours dans notre sac et un temps clément avec nous. Après le repas, désherbage aux pieds des fraisiers et épandage du BRF…pfffut  sacré boulot, puis une partie de foot hilarante suivi d’un goûter gourmand. Et en dernier acte, nettoyage de la bâche suivi d’une partie de Mollky, gagnée par Hugo !

 

Samedi à la Villa St Martin

Nous avons une belle affluence cet après-midi pour notre atelier de rue de la VSM. On retrouve des enfants du quartier des rrombinsons de Wissous et Moulin-Galant et également des mamans, certaines resteront, d’autres de passage.

 

 

Un atelier de nettoyage du camion blanc, ou plutôt « peint » est mis en place, avec plusieurs garçons. Le camion est balayé, frotté, astiqué, décrassé de sa poussière et on en profite aussi pour faire les vitres.

 

D’autre part, la capoeira revient au programme des ateliers du samedi, qui débute par un footing autour du terrain. Pour le reste, les jeux et livres sont déployés sur nos tapis

                                                

VENDREDI

La rocade:

Quelle énergie cet après-midi !! C’est autour de jeux collectifs que nous nous sommes retrouvés. Certains au foot pour se réchauffer, d’autres au frisbee pour tenter de battre leur score de passes et les derniers au Molkky.

                                                

La petite Fatou, elle, est restée sur le tapis à jouer avec poupées et marionnettes.

                                                   

Jardin de Chilly-Mazarin :

Dernier épisode de l’année 2012 au jardin potager de Chilly. Arrivés sur place, nous observons que le service espaces verts de la mairie est passé dans la semaine pour nous donner un coup de main. De nombreux arbustes ont été taillés et coupés au ras du sol et les massifs nettoyés.

Alors nous décidons d’enlever et couper le lierre qui menace le mur du fond de s’effondrer. La plante s’est infiltrée et a poussé entre les pierres du mur. Certaines de ces pierres sont tombées il faudra à coup sûr le consolider. La nature reprend ses droits…

JEUDI

Wissous :
Nous sommes arrivés avec le soleil et repartis sous la pluie. Le vent soufflait sur les tapis pendant que nous colorions des Bambis et des princesses. Même le petit Roberto, qui vient de se casser le bras s’escrimait à colorier cette feuille qui ne cherchait qu’à s’envoler. Sa grande sœur Florentina, a écrit quelques lignes dans son cahier.

                                                           

Pendant ce temps, le bâton sauteur passait de mains en mains, tout comme les cordes à sauter. Ca sautait dans tous les sens !

La pluie arrivant, nous nous sommes dépêchés de prendre le goûter !

Jardin de Saulx :

La dispersion du BRF sur les allées et les parcelles continue cet après-midi. Les conditions climatiques difficiles n’entament pas la volonté et la bonne humeur des participants. Nous disposons du BRF sur la parcelle des fruits rouges (framboisiers, cassis) sur une couche épaisse. Nous faisons de même sur les pieds de rhubarbe et terminons par en ajouter autour des balançoires. La goûter est pris sous la serre pendant de belles averses de pluie.

Skatepark :

Vent frais,vent du midi…C’est sous des bourrasques de vent que nous  nous retrouvons gaiement au skate park. Nous nous sommes installés sur les tapis, afin de faire divers petit jeux (mikado,scoubidou,halli galli…) tandis qu’une partie de Molkky s’est organisée un peu plus loin.

Pour certains c’était la découverte de ce jeu, qui d’ailleurs a rassemblé  pas mal d’enfants. Nous nous sommes ensuite retrouvés autour d’un bon chocolat chaud de circonstance !

                                                   

      Croix-Breton :

Aujourd’hui, il y a beaucoup de vent. Les tapis ne tiennent pas au sol même assis dessus. 2 enfants son venu à l’atelier. Nous avons commencé par faire un chat puis de la corde à sauter. Ensuite ce fut le tour du limbo et saut à l’élastique avec élaboration de menu gastronomique (soupe de verre de terre …) bon appétit.

Pour le goûter,, Sarah nous a chanté une chanson du père noël au régime afin qu’il puisse passer par la cheminé et nous amener tout nos cadeaux.

 

MERCREDI

Moulin Galant :

Avec le redoux, c’est la gadoue !

Et pour couronner le tout, on a oublié les tapis !

Nous voilà donc, sur les bâches, assis !

 

Iasmina joue à la maîtresse avec les grandes lettres en carton,

 

 

A côté, les tirs au but, c’est pour les garçons.

Et puis, il y a la lecture avec la petite sirène et Aladin

A mercredi prochain, les copains !

Jardin de Saulx :

Cela faisait un moment que nous n’avions pas eu un groupe aussi nombreux un mercredi au terrain. L’objectif de l’après-midi était d’étaler le BRF dans le jardin. A l’aide de pelles et de pioches, le bois broyé d’une belle couleur orangée à été déposé sur les allées.

                                                 

Certains s’occupaient de charger les brouettes, d’autres de les amener au point de chute et enfin un dernier groupe s’occupait du ratissage. Les enfants ont été très actifs et volontaires durant cette activité.