Le territoire n’est pas un lieu, mais un Milieu

Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure.

C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que peut être le travail social, l’action sociale. Que pouvons nous comprendre d’autrui?

Pour Germaine Tillon, seules sont valables les connaissances que nous avons ressenties dans notre chair. “Rien, absolument rien , ne s’invente “, dit-elle.

Et elle s’élève contre la tentation d’inventorier les autres à partir d’une pseudo prétention d’extériorité: ” Nous n’avons l’accès qu’à l’humain – nous mêmes et il est absolument impossible d’inventorier les autres , si ce n’est qu’à partir de cet inventaire que nous ne pouvons trouver qu’en nous. Si l’on ne se connaît pas soi même, l’on ne connaîtra jamais personne (…)”

Et elle se moque de ces “savants” et pseudo spécialistes de tout poil , qui prétendent connaître et calibrer la différence d’autrui “et qui ressemblent à un sourd de naissance copiant les dièses et les bémols d’une sonate“.

Il n’y a pas de distance si nous n’avons pas vécu la proximité préalable, pas de relation à  l’autre sans contact réel, véritable, vécu … avec son altérité.

Il n’y a pas de connaissance sans attachement et cela est vrai aussi pour le territoire.

En pédagogie Freinet,  nous sommes au contact, jour après jours avec ce besoin d’attachement de chaque enfant, de chaque jeune avec un territoire; ce besoin de racines, cerre importance quasi intime de l’espace proche et son influence sur ec que nous sommes.

Cet attachement territorial, nous le mettons au travail à travers des ateliers qui prennent lieu dans l’espace lui même. Il s’agit à la fois de connaître et d’habiter, mais en même temps il s’agit aussi de modifier, de traansformer, “ d’embellir.

Ce n’est qu’au prix de ce travail de transformation, que le lieu devient milieu, et que le Territoire devient mémoire. Une mémoire à la jonction de l’individu et du collectif, un espace habitable pour moi et autrui.

Dimanche

Au jardin de saulx :

Aujourd’hui  le soleil  était avec nous, on est allés avec un bon groupe  en camion et un autre, qui voyageait a pied. Le premier groupe qui était en camion ont préparé le repas,  commencé à arroser les légumes  et à buter les poireaux avec l’autre groupe qui nous a rejoints . Après une matinée bien remplie, le repas fut enchanteur. Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

Samedi

A la villa Saint Martin

Nous avons vu beaucoup d’enfants aujourd’hui. Le soleil était bien présent.

La dînette est mise en place et des parties de uno et de divers jeux de société s’enchaînent.

Les enfants utilisent aussi de nouveaux jeux avec plaisir et nous sortons pour l’occasion une caisse de Lego.

Un atelier de cuisine de rue est également mis en place avec la confection de verrines aux framboises de Chilly-Mazarin. Ces verrines seront dégustées lors du goûter qui clôture ce bel atelier avec de nombreux enfants.

Vendredi :

La Rocade :

Le temps se rafraîchit et le soleil n’est pas au beau fixe pourtant les enfants préfèrent rester  jouer dehors. Une maman sur le tapis regarde les devoirs que son enfant a à faire avant de nous rejoindre pour confectionner un petit bracelet.

Son bébé se réveille, celle-ci se lève pour l’allaiter. Le grand frère observe de loin. Un grand jeu de petits chevaux se met en place.

A Chilly :

Nous avons surtout bêché et désherbé du coté du potager. Des framboises ont été ramassées, elles seront utilisées demain lors de l’atelier de cuisine de rue. En effet les enfants veulent réaliser des verrines à la framboise et la crème chantilly pour le gouter.

Comme d’habitude depuis quelques semaines un groupe de personnes de la Résidence Soleil d’à côté sont venues nous donner un bon coup de main.

Jeudi :

A Wissous :

Aujourd’hui il y a eu beaucoup de retour d’enfants qui était partis en Roumanie.  Une partie des enfants on voulu aller faire des matchs de hockey.

Sur les tapis les enfants on sortt toute suite les jeux de dinette et poupée, après les jeux de société et du dessin.

Nous avons pris le goûter qui s’est bien déroulé avec les ados qui ont distribué.

Au jardin de Saulx :

Les nuages laissent place aux éclaircies, cette après-midi, au terrain de l’équerre. Nous commençons par arroser la serre. Puis viennent les activités de désherbage, sous la serre et dans le terrain entre les fraisiers et les potirons.

Nous ajoutons une couche de BRF entre les pieds de fraisiers. Enfin nous séparons les tuteurs des clôtures qui nous serviront pour le feu ou pour nos légumes.

A la Croix Breton :

Cinq enfants nous ont rejoints sur les tapis au quartier de la croix breton cet après-midi. Nous avons retrouvé des enfants perdus de vue pendant l’été car ils étaient presque tous partis en vacances.

Les retrouvailles étaient chaleureuses, les enfants ont voulu faire des coloriages puis un Uno. C’était l’occasion de reparler des règles de l’atelier et des désirs des enfants. La semaine prochaine nous ramèneront donc des perles et des poupées.

Au Skate park :

Nous avons commencés par installer les panneaux d’affichages sur les grilles. Il faisait beau; parents et enfants étaient  donc au rendez vous. Nous avons donc pu proposer de multiples activités sur les différents tapis (puissance 4, Kapla, voiture, dessin ect…). Un atelier tricot c’est également organisé sur les marches, avis aux amatrices ! Sonia, une maman, nous à apporter des bouteilles de sirop et du sucre pour aider l’association.

Mercredi :

Ludothèque :

Nous étions un petit groupe de sept pour aller à la ludothèque.  Shayna qui d’habitude ne quitte jamais sa mamie et sa petite sœur nous ont accompagné.

Celle-ci a joué pendant une heure tranquillement de son côté  pendant que les autres enfants testaient des jeux à différents endroits de la structure.

A Moulin Galant :

Nous sommes allés au camp avec Benjamin, notre nouveau stagiaire éducateur jeunes enfants pour qu’il découvre l’atelier.

Il s’est installé avec les plus petits autour de poupées, de dinettes et de petits jouets.

A côté, nous avons continué notre course de voitures dans un cahier de jeux. Les autres, ont fait des coloriages, ou joué aux raquettes, aux cross de hockey et au foot.

Nous avons aussi appris à jouer au mastermind.

Au jardin de Saulx :

Nous échappons aux averses de pluie en nous dirigeant vers le terrain de l’équerre où nous retrouvons le soleil. Nous arrosons seulement la serre, car le terrain à été arrosé par les nombreuses averses de pluie du début de semaine.

Nous semons de nouveaux rangs d’épinards  et également de mâche. Quelques fleurs fanées sont coupées, des noisettes et courgettes récoltées avec soin.

 Chroniques des Robinsons de DIE

C’est  plus de 17 enfants qui se joignent à nous.  Nous terminons de peindre nos instruments de musique;  une maman se charge de prendre un petit groupe pour arroser nos plantations.
Pour ma part, je propose un atelier maquillage. Je peins sur leurs visages : des cœurs, des dents de vampires, des moustaches de chats, des papillons. Puis, au fur et à mesure,  les enfants s’emparent de leur personnages et se créent ainsi des histoires.
Le goûter est calme et agréable comme si tout le monde avait passé un bon moment ensemble.

“A l’intérieur et contre l’Etat notre lutte est pour une part l’affirmation de notre propre manière de faire , enracinée dans l’expérience vécue du peuple (plutôt qu’une trahison de celle ci), basée sur les moyens nécessaires pour renforcer la confiance de sgens, promouvoir le sens de la collectivité, plutôt que de l’individualisme (…)”

D. Byrne,  fondateur du courant de développement communautaire, en Grande Bretagne.