Nos ouvrages

« Philosophie sociale », Chronique Sociale, 2016

La philosophie correspond généralement à un mauvais souvenir pour les étudiants en travail social ou les enseignants. Ils ont la mémoire d’une matière très scolaire, qu’ils n’ont connue qu’une seule année, et dans l’unique optique de l’examen et de la note au Bac qui devait en découler. Parce que la Philosophie peut être trop souvent, pour reprendre l’expression de C Freinet, comme « de l’eau pour un âne qui n’a pas soif », il convient de jeter les bases de ce qui pourrait être une « Philosophie Sociale » utile à tous les éducateurs, acteurs sociaux et éducatifs (professionnels ou non). Bien entendu cette « Philosophie sociale », parce que sociale, se doit d’être une philosophie de tous et pour tous ; c’est à dire une philosophie absolument débarrassée de tout ce que l’école a pu véhiculer comme déconnexion d’avec notre vie et notre monde. Elle se doit être une philosophie « déscolarisée », c’est à dire débarrassée de toute velléité encyclopédique, et didactique. Dans cette Philosophie les auteurs que nous avons à rencontrer sont ceux qui ont été productifs au sens basique du concept de « travail ». Car nous avons besoin de concepts, non seulement pour comprendre, mais (plus simplement encore) pour saisir et savoir percevoir le monde et la réalité qui nous entourent. Sans ces mots, sans ces concepts, nous sommes abusés par l’évidence et l’immédiateté de tout ce qui nous conditionne, programme ou opprime : institutions, médias, discours dominants, illusion « naturelle » d’un « ordre des choses », qui est toujours idéologique. Cet ouvrage est un outil d’aide à la réflexion et à l’action pour tous les travailleurs sociaux dans l’exercice de leur travail. Il est un outil de travail pour les étudiants en travail social.

« Des lieux pour habiter le monde. Pratiques en pédagogie sociale », Chronique Sociale, 2012

L’ouvrage « Des lieux pour habiter le monde. Pratiques en pédagogie sociale » constitue toujours une oeuvre originale par la diversité de ses auteurs. En effet, à partir d’une pratique sociale et éducative innovante, dont il s’agit de rendre compte, ont contribué à l’écriture de ce livre : des adolescents, des parents, des étudiants en écoles de travail social, des bénévoles, des intervenants éducatifs, des professionnels de la petite enfance, etc. En savoir plus 

 

 

 

« Pédagogie sociale », Chronique Sociale, 2012

La pédagogie, pour un éducateur, c’est un peu comme une boussole pour un navigateur. Quand on en possède une, on se risque plus loin, on accepte de ne plus suivre les dites… Se construire une pédagogie, permet de renouveler le sens que l’on porte et aussi que l’on donne aux fondamentaux du travail de l’éducation. Combien de mots et de notions utilisés chaque jour, dans les métiers du social, de l’éducatif, sont-ils mutilés d’une partie de leur sens ? Avoir et développer sa pédagogie permet à l’éducateur de sortir de ce qui est convenu, des concepts qui font un apparent consensus mais qui sont faibles en sens. II s’autorise alors à théoriser et communiquer sa pratique, à en exposer les axes majeurs, à en débattre… afin de mettre en harmonie ce qu’il est, ce qu’il fait et ce en quoi il croit. Cet ouvrage clarifie la notion de pédagogie, en précise les visées en travail social : transmettre, transformer, éduquer. Il invite à (re)découvrir les philosophes pédagogues, les pédagogues médecins, les pédagogues sociaux, à l’origine de concepts-clés, d’idées forces en éducation. Il donne les axes pour construire sa propre pédagogie à travers suit principes.

 

« Travail social, les raisons d’agir », Erès, 2013

Ce qui manque aujourd’hui dans le travail social, ce ne sont pas les idées, c’est l’énergie, l’envie et la question du sens. Où trouver les forces pour réenchanter le social, pour récréer ici et maintenant l’aventure du social ? Comment continuer à travailler avec les enfants, les familles en grande difficulté, alors que nous-mêmes, acteurs sociaux, sommes condamnés à la précarité de nos moyens ? Comment favoriser l’autonomie des individus et des groupes alors que nous-mêmes, dans nos institutions, nous sommes de plus en plus souvent condamnés à la dépendance et à l’hétéronomie ?

Ce recueil poétique et pourtant éminemment concret constitue un manifeste politique ambitieux : ces textes courts, accessibles à tous, invitent à une réappropriation de la vie commune. Leur ancrage local dans l’action et dans la culture, loin de relativiser le propos, de le limiter à de simples événements, ouvre au contraire sur des thèmes de réflexion universels. Tel est en effet le sens du travail local au coeur du «milieu» : trouver ici et maintenant ce qui nous permet de comprendre une condition qui nous dépasse et qui nous est commune.

 

Travailler avec les familles, Erès, 2004

Ce travail propose une réflexion originale sur ce qui fait à la fois la nécessité et la difficulté de travailler aujourd’hui avec les familles, que ce soit dans le secteur social, celui de l’éducation ou celui de l’animation. S’appuyant sur une pratique vivante et des situations rencontrées et vécues dans différents types de structures, il invite à voir autrement les difficultés de communication et les malentendus qui grèvent trop souvent la relation parents/professionnels. Au-delà, le livre plaide pour une véritable coéducation en actes qui réunisse tous les protagonistes des relations éducatives, et qui soit ainsi susceptible de dépasser la plainte de la démission parentale ou les illusions de la répression. S’appuyant sur le travail d’une structure innovante, il propose des pistes d’action et de réflexion dans ce but