Le secteur social est en train de muter; cela n’est plus un sujet pour les spécialistes ou les prédicateurs; c’est une affaire en cours. Tandis que des mouvements identifiables recomposent le paysage des institutions sociales sous forme de regroupements, concentrations absorptions de structures, on assiste au même moment à une forme de désinstitutionnalisation. Les structures locales ferment dans tous les secteurs du champ social; ce sont les MJC qui disparaissent, les équipes de prévention, les lieux d’accueil et d’accès au public , un peu partout.
Ce mouvement d’ensemble, « macro » est assez reconnaissable. Pour autant, au niveau de l’acteur social lui même , dans le poste précis qu’il occupe, d’autres mouvements de même nature sont en cours sur le plan « micro ». Le travail de chaque agent tend ainsi à se recomposer , à être de plus en plus contrôlé, transparent et téléguidé en temps réel. Pour l’acteur social, qu’il soit éducateur, assistant social, ou autre , son activité est en cours d’UBER-isation.
Avec de moins en de marges d’autonomie, de liberté , d’initiative (on ne parle même plus d’expérimentation) le travailleur social tend à ne devenir qu’un simple agent dont l’action peut être vue et gérée en temps réel à la manière d’UBER , à partir d’applications et de réseaux.
Réduit à sa simple force de travail, n’ayant plus d’outils que lui même , privé de la moindre science , interdit de toute position d’ingénierie vis à vis de la science de sa propre activité, l’agent social nouveau est un prolétaire.
Les technologies, les méthodologies, les plans de gestion et d’action, les projets ne sont plus à son service. C’est lui même dorénavant qui est au service de procédures qui le dépassent comme un simple véhicule ou une machine. Visible en temps réel, il n’a même plus besoin d’évaluation, car son activité et son évaluation sont dorénavant devenues une seule et même chose.
En complémentarité, et peut être en symétrie , se développent, comme en réaction, de nouveaux modes d’organisation sociale et éducative , dans tous les pans du secteur social , du soin ou de l’enseignement. Ces nouveaux modes d’intervention se revendiquent eux mêmes comme bien plus respectueux. Ils se présentent sur le mode de l’alternative, du réseau parallèle, du « hors structure classique »: on réinvente sous nos yeux un travail social et éducatif, « de secours », pour les plus privilégiés.
Celui ci, plus sain, parfois même plus simple se reconnaît par ce qu’il implique et met en oeuvre une notion de « choix ». Ce choix c’est celui des publics ou usagers qui y ont recours et qui se mobilisent pour avoir ce service. Mais c’est aussi un choix pour les acteurs sociaux et éducatifs qui s’impliquent , qui décident d’y travailler , même au prix de certains sacrifices.
Ce second mouvement, corollaire du premier , qui se présente comme une réaction face au social ou à l’éducatif « UBER-isé », vise l’entre soi qui permet d’échapper au désastre ambiant. Ce courant se structure en référence au modèle de l’AMAP. On se regroupe avec des gens avec qui on ne vit pas et on ne travaille pas pour fournir un service entre nous, sur un mode à élitiste (on veut le mieux, on fait les meilleurs choix) . On met aussi l’accent sur un certain modèle démocratique où, en effet, on développe des relations d’égal à égal dans un groupe composé de personnes qui sont a priori d’accord entre elles sur presque tout.
En référence à ce modèle, une nouvelle manière de faire du social, « s’AMAP-ise ». On imagine un travail social simplifié , épuré, consacré à l’essentiel qui remet au centre la notion d’équilibre et d’épanouissement, tant pour ls acteurs , que les bénéficiaires. On peut se former à ce travail social et éducatif là, le plus souvent en dehors des institutions. C’est un modèle social « gratifiant », qui s’oppose au modèle punitif de « l’UBER-isation »,mais qui également le complète.
Il n’y a en effet aucune opposition sur le fond entre ces deux modèles, qui croissent l’un comme l’autre, sans se gêner, au détriment de la vieille protection sociale en décomposition/recomposition. Les bénéficiaires ne sont pas les mêmes selon les groupes, les classes et les milieux sociaux. L’un et l’autre peuvent se développer encore longtemps sans s’influencer , ni se menacer.
La Pédagogie sociale n’est ni UBER, ni AMAP. Elle n’est pas non plus ce qui reste du Travail social classique, ni ce qui le défend ou en entretient la nostalgie. Elle propose au contraire une voie différente , réellement collective et sociale dans lequel ni l’individu , ni la communauté ne se rétractent sur eux mêmes, mais qui vise en permanence l’extérieur. En Pédagogie sociale, on sort de soi, à la fois de son corps et de la gestion de sa vie privée, mais aussi en dehors de son groupe, de sa classe, de son milieu.
L’obligation d’accueillir, l’obligation de donner , excluent tout mode de développement qui s’épuiserait entre nous. Il va falloir aller rechercher des moyens: on ne va pas se débrouiller entre nous. Nous allons accepter de dépendre de moyens et de soutiens; nous n’allons pas nous épuiser entre nous.
Même la question de « la motivation », nous n’allons pas nous contenter de l’exiger à l’entrée de nos actions. Nous allons prendre le temps de la produire ensemble, comme nous allons produire nos autres autres œuvres : artistiques, économiques, culturelles et sociales.
DIMANCHE
Jardin dimanche
Nous étions une quinzaine au jardin ce dimanche, pour une journée à l’ambiance très familiale
Beaucoup d’enfants et un beau soleil
Pour un jardin qui se réveille
Nous avons installés la table et préparés le barbecue pendant que les enfants s’amusaient dans le jardin. Sébastien et Dusko ont retournés la terre. Suite au déjeuner les enfants ont participes à l’arrosage de la terre.
Pour finir cette sortie nous avons profité d’un gouter dans la joie et la bonne humeur.
SAMEDI
Atelier Les Hôtels
Étaient présents sur l’atelier : Iasmina, Théo, Marion, Lucille, Nelson, Julien, Daniel, Saman et Valérie. Il y avait une quinzaine d’enfants, les autres étant de sortie.
Nous avons mis en place la petite enfance, des jeux de société, du maquillage, du coloriage ainsi que les jeux collectifs.
Le maquillage a eu un énorme succès. De plus, les plus petits ont joués ensemble et ont eu l’air de bien s’amuser avec les l’ego et la dinette.
Pour finir, un beau moment de convivialité via le goûter. Les parents étaient ravis de cette journée et nous l’ont exprimé.
Atelier VSM
A la VSM aujourd’hui, se trouvaient Abdel Laura Nelson Théo Julien et Lucille.
Comme nous avions modifié le programme et sommes venus le vendredi au lieu du samedi, les enfants ne s’attendaient pas à nous voir.
Malgré tout nous avons proposé divers ateliers : jardinage à la parcelle (labourage), petite enfance, coloriage, foot et jeux collectifs.
Tout s’est bien déroulé, les enfants étaient ravis de nous retrouver et de nous partager des propositions d’ateliers pour la semaine suivante (chasse aux œufs, boxe, pâte à sel, maquillage, perle).
Aven Savore
Samedi après-midi, nous étions invités par le café-zoïde, pour la journée des droits des Roms. Plusieurs Associations se sont côtoyées sur les quais de la Seine.
Vers 15h30, un cours de claquettes a été proposé par les garçons de la troupe.
Après un bref sketch d’Amnesty, la troupe constituée d’une petite vingtaine de personnes est montée très enthousiasmé sur scène.
Le spectacle a duré 1heure. La première partie était centrée sur la danse et la deuxième sur le chant.
La troupe est descendue à plusieurs reprises de la scène pour danser avec le public. Les enfants spectateurs avaient très envie de rejoindre la troupe, les parents avait l’air ravi du spectacle.
VENDREDI
Vacances familles au château de Buno Bonneveau
3 générations, 10 nationalités, 9 adultes et 27 enfants se sont embarqués pour un intermède au milieu des vacances autour du château de la solidarité*, dans le sud-Est de l’Essonne.
En polarité d’un quotidien urbain rythmé par le temps et la personne :
– Un instant de vie dans la campagne printanière forte de ses sons, ses couleurs et ses parfums,
– Une expression retrouvée de l’individualité dans l’univers du collectif,
– Un alliage précieux de la pédagogie sociale et de la pédagogie Steiner,
– Une expérience de tous les instants,
– Une retrouvaille possible avec le sentiment de gratitude…
*http://www.leparisien.fr/etampes-91150/le-chateau-du-bonheur-d-un-editeur-pas-comme-les-autres-16-11-2011-1721930.php
Atelier La Rocade
Sous un grand soleil, aujourd’hui, nous partons à la rocade.
Au programme un atelier Danse avec Dusko et Mecles.
Les enfants n’ont pas beaucoup participes mais ils ont aimé regarder et étaient assez impressionné.
A côtés, un atelier maquillage, des lions, des clowns des papillons. Peu d’enfants pour les vacances mais un plaisir de faire un atelier plus convivial.
Un goûter agité par les blagues et les discussions des enfants, ça fait du bien.
Atelier cuisine du vendredi
Étaient présents à l’atelier : Iasmina, Marion ainsi cinq adhérentes de l’Association (Sadio, Fanta, Jessica, Oumou et Najamie).
Un gros travail d’équipe, très complémentaire dans chacune des tâches.
Najamie a pu apprendre à cuisiner et elle a pris beaucoup d’initiatives.
Au menu : Haricots verts, petits pois, carottes et du poulet en sauce.
Repas qui fut très agréable dans l’ensemble. De plus, nous avons pu manger avec des nouvelles mamans aujourd’hui.
JEUDI
Atelier skate-park
Aujourd’hui au Skate Park, étaient présents : Dusko, Théo, Valérie, Lucille, Louis et Nathalie. Nous avons proposé différents ateliers tels que la Petite Enfance, le maquillage, les Jeux de société/ origami ainsi que les jeux collectifs.
L’atelier Petite Enfance a accueilli des enfants ravis des histoires racontées par Valérie. L’atelier maquillage a bien commencé puis Lucille a rejoint Nathalie pour un tournoi de Double.
L’atelier jeux de société a permis de découvrir ensemble le jeu du Jungle Speed, ainsi que l’origami. Les enfants étaient peu nombreux, c’est le foot qui a compté le plus grand nombre d’enfants et qui a été le plus apprécié par les grands.
Le tournoi a été annoncé et des flyers ont été distribués…
Le goûter a été apprécié par tous et le beau temps nous a accompagné jusqu’à la fin !
Atelier Massy
Départ pour Massy à 14H30 aujourd’hui car c’est les vacances nous venons plus tôt sur les ateliers.
Présent sur l’atelier il y avait les enfants que nous avons l’habitude de voir mais également quelques nouveaux.
Avec le grand soleil qui était avec nous nous avons opté pour beaucoup de grands jeux avec les enfants, un policier voleur, une gamelle, un épervier…
Parmi nous toujours les mamans qui se sont installés avec des tapis pour regarder les enfants jouer.
Encore une partie de plaisir à Massy
Jardin de Saulx-les-Chartreux :
Une après-midi bien ensoleillé pour faire notre séance de jardinage au jardin de Robinson.
Nous commençons de faire une nouvelle idée de plantations en palettes avec des fleurs et des tiroirs.
Certains d’entre nous, s’en occupe de faire des semis en godets des courgettes et des potirons. Nicolae vas planter les plants des poivrons et des piments de Cayenne sous la serre en arrosant aussi les autres plants.
Finalement la journée s’achève, et le goûter vient récompenser le bon travail de tous.
A bientôt.
MERCREDI
Jardin de Saulx-les-Chartreux :
Aujourd’hui nous partons a 5 avec Eric, Mecles, Daniel, Nicolae et Dalinda( qui viens pour une journée d’observation en vue d’un futur stage au sein de l’association).
Tout d’abord on passe en vitesse au camp d’Epinay/Orge, pour récupérer quelques gamins et ensuite on va acheter des pommes de terre à Gamme Vert pour les planter au jardin.
Arrivées au jardin on descend vite le matériel et nous nous mettons de suite au travail car nous avons 700 pied de patates à faire planter cette après-midi.
Tout le monde met la main à la pâte et le travail avance, certains vont tracer les rangées.
D’autres plantent les patates, certains rajoutent du terreau et d’autres couvrent les ranges et enfin nous arrosons les plants pour finir.
Nous sommes restés un peu plus au jardin justement pour finir de planter les patates.
Il y a vraiment beaucoup: nous n’avons pas pu planter plus de 500 pieds.
C’est l’heure du goûter bien mérité !
A plus.
Atelier ST Éloi
Étaient présents sur l’atelier : Iasmina, Valérie, Louis, Marion, Julien, Théo, Marion, Lucille et Lindsay. Il y avait environ une trentaine d’enfants sur place.
Nous leur avons proposé des jeux collectifs tels qu’un béret et une balle aux prisonniers. De grandes équipes ont été faites pour l’occasion.
Marion et Julien ont ramenés Mam sur l’atelier de St Éloi, il a pu se défouler et s’intégrer au groupe.
Pour finir, nous avons distribués le goûter à tous.