Chacun aujourd’hui est invité à se considérer comme victime potentielle de plus en plus d’adversaires et de fléaux : terroristes, délinquants sexuels ou en tous genres, enfants rois, parents démissionnaires ou tracassiers, pervers narcissiques, « racailles » et prédateurs en tout genre, et même de catégories aussi absurdes que celle des musulmans ou des radicaux. Le Monde sous nos yeux, a tendance à se départager , sur ordre en deux catégories consternantes: les coupables et les victimes.
Dès lors , si l’on ne veut pas être coupable , apprendre à se désigner soi même comme victime potentielle ou avérée, est un ordre.
Aucune tentative de problématisation, de réflexion qui mettrait par exemple en avant que chacun d’entre nous est sans doute coupable et victime de nombreuses choses, ne tient. On serait aussitôt accusés de complicité, ou pire, de complaisance coupable. C’est à dire , pire encore que les coupables, puisque ceux qui sont accusés de les « soutenir », de les comprendre, ou de tenter de comprendre quelque chose dans ce qui nous arrive sont vite considérés par ceux qui communient dans l’émotion des victimes, comme « pires que le mal », comme étant pourquoi pas l’origine du mal, eux mêmes, à travers un quelconque complot contre « le Bien » ou « la Civilisation » (occidentale, cela va de soi).
On a assez dénoncé cette tendance pour le piège qu’elle représente. On perdrait son temps à énumérer des évidences telles que les « coupables désignés » se considèrent le plus souvent eux aussi comme des victimes et commettent souvent ce qu’on leur reproche au nom de réparations ou de représailles dans ce contexte. On perdrait son temps à énoncer des vérités telles que « nul n’est purement victime ou coupable » en soi même et par soi même. Mais que nous ne pouvons être, ne serait ce que parce que nous ne naissons pas ainsi, qu’un mélange des deux.
C’est bien parce que le pire est tout humain, que la pensée du meilleur peut, elle-même, germer. Paulo Freire observait que seul l’humain est capable de monstruosité, là où l’animal en est incapable. Et c’est bien parce qu’il en est ainsi, poursuivait-il, et que rien de monstrueux ne lui était étranger, que l’Humain peut aussi développer en lui même et par lui même la plus haute des humanités. L’un ne va pas sans l’autre.
Ainsi, dans l’histoire de tout sujet il y a toujours une proximité naturelle et normale avec toutes les transgressions. L’enfant lui même, que l’on considère comme forcément victime ou innocent, en passe normalement par de nombreux stades obscurs, avant de devenir un adulte fréquentable .
Mais le danger de cette injonction à se dire , à se montrer , à revendiquer en tout et pour tous le statut de victime va bien au delà encore. La victime s’enferme dans une image d’elle même , où sa passivité, où sa revendication de reconnaissance , de réparations, et de pénalisation , la condamne à l’impuissance sociale et politique.
La voici contrainte de revendiquer encore et encore toujours plus d’enfermement, de pénalisation, de répression, de pistage, et de contrôles en tout genre. Elle est vouée à militer corps et âme, pour en un monde qui se coupe en deux , entre « gentils et méchants » et entre le « Bien et le Mal » selon une ligne de partage qui paraîtrait caricaturale à un enfant de 7 ans!
Plus fondamentalement encore , la victime se condamne elle même à jouer être rejouer sans fin, sa victimisation. Ne va-t-elle pas avoir tendance à toujours revivre et reconnaître les mêmes situations, à reconnaître encore et toujours comme ses agresseurs tous ceux qu’elle rencontrera sur son chemin?
La même situation semble se réitérer pour elle et, partout, elle croit voir la répétition de son drame, chez elle, chez les siens, chez les autres.
Ce que nous amène la fréquentation des enfants les plus précaires, ceux qui ont plus connu les privations, les discriminations, les dénis de droits en tout genre, c’est un autre regard à porter sur eux mêmes. ce ne sont pas des victimes, ou plutôt en un sens « pas seulement » (pas de « pures ») victimes, ce sont des SURVIVANTS. C’est à dire « des plus forts que des victimes ». ils apprennent à se regarder eux-mêmes, avec hauteur , avec reconnaissance . Ils ont été capables d’aller au delà, de traverser , de ne pas reproduire, de transformer les choses et la réalité. Ils ont fait preuve d’innovation et de créativité. C’est cette force qu’ils se reconnaissent à eux mêmes, qui les tient et qui les soutient et qui leur permet de faire et de vivre de l’inédit.
Nous pourrions ainsi caractériser la survivance, en tant que processus, comme distincte et alternative à la « victimisation », en mettant en avant par exemple les compétences sociales particulières des survivants, qui s’ouvrent plutôt que se replier sur eux mêmes, qui osent la confiance , au lieu de sombrer dans le soupçon; le survivant ne cherche pas à se représenter comme un individu seul face à une société à laquelle il réclame justice et protection. Il se voit, il se vit plutôt lui même, comme pouvant être à l’initiative de groupes, de collectifs et de communautés possibles qui mettent en oeuvre des relations sociales protectrices. Il ne s’enferme pas, ni ne s’attache à une image misérable de lui même, mais prend en compte ce qu’il a acquis comme compétences et pouvoirs originaux de vie et de survie.
Naturellement, le survivant cherche à comprendre les processus de production des atteintes dont il a été victime; naturellement, il s’attache à comprendre les racines des maux contre lesquels il s’attaque. Naturellement il s’inclue lui même dans l’équation , dans l’énoncé et dans les solution des problèmes. Il ne se représente pas comme coupé du Monde , des autres et du temps.
En Pédagogie sociale, nous favorisons chez les enfants et entre les enfants l’apprentissage du « survivre » et du « revivre », à partir des éléments positifs de leur histoire, des rencontres fondatrices qu’ils ont su réaliser au pire moment de leur trauma.
Il ne suffit pas, il ne s’agit pas de dénoncer la réalité, il s’agit d’en retrouver la diversité et la complexité. Il s’agit de s’y immerger, d’y prendre racine, d’y prendre puissance et pouvoir d’agir. A partir de là et dès lors, on entreprend et on met en oeuvre des transformations et des luttes nécessaires. Nous incitons les enfants qui ont vécu des choses terribles, à se reconnaître eux mêmes comme des « survivants », c’est à dire des sujets capables de lutter, mais aussi de créer , de réclamer , mais aussi de donner.
Par la reconnaissance que nous leur apportons, nous les incitons à prendre conscience de leur vie, et à se considérer eux mêmes comme riches de complexité, et de potentialités d’être.
Samedi
Atelier de la Villa Saint Martin
Aujourd’hui, nous sommes allés à la villa saint martin, nous avons proposé plusieurs activités comme une grande petite enfance avec des jeux de dinette, kappla et voiture.
Puis, nous avons fait un jeu de glissade très apprécié par les enfants.
En parallèle, nous avons mis en place un parcours d’obstacle, les enfants devaient traverser un chemin avec des obstacles et de l’eau dans la bouche.
Et on a fini par un grand jeu collectif le béret. Il y avait une ambiance très festive avec de la musique en fond sonore et on a fini par le goûter.
Atelier des hôtels sociaux
Aujourd’hui, à l’hôtel Parthénon nous avons proposé une activité petite enfance, un atelier lecture.
A l’hôtel F1, nous avons proposé une activité peinture, une activité petite enfance et des jeux collectifs. C’était une super journée de partage dans la joie et la bonne humeur.
Jardin de Saulx les chartreux
Aujourd’hui, au jardin on a fait du désherbage, on a arrosé les plantes.
Ensuite, on a fait un grand barbecue avec les mamans et les enfants présent.
Les enfants ont profité du beau temps pour faire de la balançoire. Le beau temps et la bonne humeur était au rendez-vous.
Vendredi
Atelier de la rocade
Aujourd’hui, à l’atelier Rocade, nous avons proposé de la petite enfance, de la peinture, du maquillage, des jeux du cirques et des jeux collectifs.
Les beaux jours, nous permettent de retrouver beaucoup de famille qui n’étaient pas venue depuis longtemps.
Nos ateliers se sont bien passés, avec un beau soleil et de la bonne humeur. Pour finir, nous avons pris un goûter dans le calme avant de nous séparer.
Bel-Air
Aujourd’hui, avec Mariama, Gabriel et Cassandra nous avons eu une dizaine d’enfants.
Nous avons mis en place une petite enfance, un atelier mosaïque et un atelier jardinage avec les enfants.
Et on a fini cet après-midi avec un goûter tous ensemble.
Cuisine
Aujourd’hui, à la cuisine nous avons préparé avec les mamans du poulet pané des haricots verts avec des oignions, tomates, ails et poivrons. Pendant ce temps, on a proposé des jeux aux enfants et de la lecture. Tous le monde a pris le repas dans la joie et la convivialité.
Champlan
Aujourd’hui, à Champlan, nous avons eu une journée paisible et ensoleillée.
Nous avons organisé un atelier peinture, boxe et un atelier musical.
Nous avons conclu avec un goûter festif sous la bonne humeur et la musique.
Jeudi
Massy
Aujourd’hui, à Massy, on a proposé un jeu collectif, le foot, de la pâte à sel, une petite enfance qui a attiré du monde comme la peinture.
Et des jeux de sociétés comme le uno, doodle. Ensuite on a fait les valeurs de la république avec comme question « à quoi sert une famille ? » Les enfants étaient très intéressés et participatifs.
Puis on a pris le goûter.
Skate-Park
Aujourd’hui, par une journée ensoleillée, l’association Intermèdes Robinson s’est rendu au Skate Park pour animer cette chaleureuse après-midi.
Nous avons proposé une activité ‘ Dazibao ‘, une petite enfance, des jeux collectifs, ainsi qu’un atelier peinture et fresque.
Nous avons conclu cette journée par un grand goûter qui a plus aux plus petits comme aux plus grands.
CLAS
Aujourd’hui nous avons eu une dizaine d’enfants, nous avons commencé l’atelier par un goûter. Nous avons séparé le groupe en trois parties, l’aide aux devoirs, atelier musical et un atelier écriture.
L’atelier musical consistait à faire chanter et jouer au piano certains enfants. L’atelier écriture tournait autour du pendu, et du morpion.
Mercredi
Saint-Eloi
Aujourd’hui, nous avons mis en place un atelier peinture, un atelier jeux de société avec un espace petite enfance.
Un grand atelier jeux collectifs où nous avons joué un poule renard vipère et une balle aux prisonniers. Nous avons fini par faire un grand goûter tous ensemble.
Bondoufle
Aujourd’hui nous sommes allés sur le camps de Bondoufle.
Nous avons proposé diverses activités aux enfants tel que :
- Un tapis petite enfance où les enfants ont pu profiter de livres, kapla, dinette, poupées, voitures…
- Un atelier peinture dans lequel les enfants ont pu faire parler leur imagination et faire de beaux dessins.
- Un foot a été proposé aux plus grands.
Nous avons fini la journée par des jeux collectifs tel que tic tac boum, 1 2 3 soleil…
Nous avons clôturé la journée par un goûter tous ensemble, sirop et brioche au chocolat.
CLAS
Pour commencer nous avons pris une collation, puis nous avons fait des jeux rythmiques et un balai de pas chassé. Nous avons fait un questionnaire pour l’enquête sociale de Chilly-Mazarin et l’aide aux devoirs suivi de révisions de toute sorte. On a fini par manger des spaghettis à la bolognaise avec du fromage râpé.
Baladin
Aujourd’hui nous sommes allés à l’hôtel Baladin, nous avons cherché les enfants dans l’hôtel, nous avons proposé une activité lecture aux enfants, ensuite après un temps d’échange nous avons joué à différents jeux collectifs avec les enfants.
Ensuite nous avons fini par un moment convivial avec les mamans et les enfants autour d’un goûter