Social: le tombeau des « idées neuves ».

Social: le tombeau des « idées neuves ».

TIERS-LIEUX, Empowerment, développement du pouvoir d’agir, Fab-Lab, Community organizing…

De quelques fatalités

De tout temps, les idées produites par un peuple qui souffre pour luetter contre sa condition, sont finalement toujours récupérées et tendent à devenir de nouveaux stéréotypes.

Ces phénomènes sont sur-connus, en ce qui concerne la musique. Il en a été ainsi du Jazz, du bon vieux Rock’n roll, comme du RAP bien entendu.

Ce que l’on sait moins, c’est que le même phénomène préside à la pensée du Travail et de l’Intervention sociale. Les innovations nées à la marge, contestataires, non conformes , trouvent toujours tardivement (trop tardivement sans doute) une heure de gloire, un moment de reconnaissance.

Dans le social, la reconnaissance des idées neuves a toujours lieu 30 ou 40 ans après la période de leur création et de leur pertinence. Il en a été ainsi du Travail social avec les groupes; ou bien encore avec les alternatives au placement , en protection de l’enfance ( voir l’idée par exemple « du placement à domicile », de « l’internat séquentiel », ou bien dans le domaine du soutien à la parentalité.

Dans l’Education cette reconnaissance peut tarder bien davantage encore. Il faut bien se rendre compte que ce que l’on appelle les Pédagogies nouvelles, sont nouvelles…depuis le XVIIIème siècle.

La stérilisation des innovations sociales

Pour tout dire, tout ce qui nous arrive, présenté comme du neuf et guidé par des politiques sociales, par des appels à projets institutionnels, et tout ce qui se trouve encouragé comme prometteur ou innovant par les politiques sociales, est en réalité assez ancien , et ne fonctionne déjà plus.

Il en est ainsi des « Tiers lieux », nouveau gadget des centres sociaux et de l’animation sociale, comme des politiques sociales.

A partir d’une intuition assez juste que les interactions sociales qui portent et qui ont un réel impact , ne trouvent plus à se produire dans les institutions qui leur sont consacrées pour cela, mais bien souvent, à leur marge et dans des espaces « en friche » et « déconsidérés », on s’est imaginé que l’on pourrait inventer des « tiers lieux », à partir de rien, ou plutôt à partir des attentes et des commandes institutionnelles.

Dans les faits, la plupart de ces « Tiers lieux » qui naissent ou qui se développent sont assez stéréotypés; il suffira de créer dans le centre Socio-culturel, le plus lambda, un « Repair café », une « Recyclerie », « un Café des enfants » (ou des parents, c’est selon), et pourquoi pas une sorte d’université populaire consacrée à l’environnement et à la gestion des déchets, … et ça roule!

L’esprit de « Club »

Or ce n’est pas comme cela qu’on fait du Social; ce n’est pas en réunissant des demandeurs d’usage, des personnes concernées, intéressées et motivées par un sujet, que l’on change quoi que ce soit à l’ordre des choses.

Le Social ne peut être qu’une prise de conscience, qu’une rupture; il n’est jamais un assentiment, un consensus ou alors, ça tourne dans le vide , et même on risque de creuser encore plus les fossés sociaux entre les populations qui se déclareront conscientes, et les classes populaires que l’on considèrera avec hauteur, condescendance , ou carrément avec du mépris social.

Le détournement des idées neuves et des concepts révolutionnaires en matière d’action sociale, malheureusement, entraine évidemment une monopolisation des moyens financiers et des ressources.

On va encore et toujours consacrer les meilleurs locaux, les meilleurs moyens et les meilleurs crédits aux structures qui se revendiqueront des termes et des idées… qu’elles contribuent à tuer!

Un habillage démocratique

Il est possible, à l’occasion, que ce détournement de moyens, et de ressources soit réalisé sur fond de mise en scène démocratique : appels à projets pour des « actions différentes », qui en réalité ne retiendront que les idées les plus conformes au modèle que l’on se fait et qui élimineront à coup sûr tout ce qui risque d’amener un vrai changement; concours, prix, labels… Tous ces dispositifs viendront petit à petit laminer les concept, uniformiser les actions, standardiser la pensée qui les inspire.

Célestin Freinet , paraît il avait candidaté au milieu des années 50 à un appel à projet du Ministère de l’Education nationale destiné à soutenir, dans les écoles, les projets recourant aux « techniques Freinet ». A son grand étonnement, son propre projet fut rejeté et la justification apportée à ce refus, mentionnait « projet insuffisamment Freinet ».

La tendance ne date pas d’hier!

Plus près de nous , nous avons vu la politique mise en œuvre au début des années 90, de soutien à la fonction éducative et parentale, qui était destinée à faire naître de nouvelles pratiques, de coéducation, de nouvelles relations « parents/ professionnels », et qui a finalement abouti à 3 ou 4 types d’actions « standard », qu’on a répliqué partout , avec peu d’impact et peu d’intérêt. Tels sont les « cafés des parents » (réunions à thèmes éducatifs) et les LAEP (lieux d’accueil enfants/ parents), ou encore quelques stages de communication positive et non violente.

Une larme pour le social

Un autre point commun, à tous ces « tiers lieux, ou lieux alternatifs dans le champ de la culture , de l’enseignement ou du Travail social , est que leurs acteurs finissent toujours par développer une mauvaise conscience vis à vis du « Social »

Beaucoup affirment et souvent avec sincérité qu’ils aimeraient « intégrer » des publics en difficulté, ou discriminés.

Le problème est qu’ils s’imaginent qu’il pourrait s’agir de quelque chose que l’on pourrait « faire en plus ».

Ils adhèrent ainsi à un roman, un récit, un mythe, qui reprend toujours les mêmes invariants.

1 / D’abord on réaliserait le lieu, ou « Tiers lieu » de ses rêves, entre soi, avec les siens, en s’adressant, par facilité, a priori et en priorité à ceux qui sont « comme nous »; c’est à dire avec ceux qui partagent une certaine conscience commune des urgences et des préoccupations qui mobilisent notre groupe: préoccupations environnementales, sanitaires/ alimentaires, ou culturelles.

2/ Puis on se dit que « après », quand notre utopie fonctionnerait bien dans cet « entre soi », on pourrait alors l’étendre vers des étrangers. Telle « Ecole démocratique » s’imagine alors qu’elle pourrait accueillir à sa marge, un ou enfants de milieu défavorisé , comme un cadeau qu’on leur ferait. D’autres porteurs de projets culturels innovants, estiment naïvement que « les familles de la Cité voisine » fréquenteront le « Paradis culturel » qu’on a créé,tout simplement parce qu’on les y inviterait ou qu’on ne les ferait pas payer.

Bien entendu, tout cela est pure illusion .

Le Social ne peut pas être à la périphérie

Le « Social » ne peut pas se produire à la marge, comme un surcroît, un bénéfice secondaire, une extension de l’audience ou du territoire. Il ne peut être que au cœur de l’action à son origine, ou bien il n’est nulle part.

Les démarches, dans le domaine social, qui partent de l’utopie et qui prétendent secondairement « s’ouvrir à la réalité », sont vouées à l’échec.

Car on a d’abord validé et renforcé un « entre soi », qui constituera un obstacle très efficace pour tenir à distance les groupes ou les publics qui y sont étrangers.

En réalité, le véritable travail social, ne peut pas se constituer en réunissant ceux qui se trouvent bien ensemble par affinités ou par convictions.

Le véritable Travail social ne peut que contrevenir à l’ordre social et naturel.

Il faut désobéir à cet ordre en instaurant quelque chose d’inouï, ou de neuf dans l’environnement.

Tel est le sens du travail « hors les murs », « Hors institution »; telle est la nécessité d’imposer un principe d’inconditionnalité du public et de l’action.

Mercredi 21 octobre

Sortie Vacances Familles au musée de la mosaïque de Briare

Aujourd’hui nous nous sommes levés aux aurores avec Isabelle et tous les enfants prévus pour la sortie au musée de la mosaïque, dans la ville de Briare. Nous sommes partis à neuf, heureux (et oui, il n’y avait qu’un seul garçon mais il emporte quand même toutes les 8 autres !), de découvrir du pays à travers la fenêtre du camion.

Nous arrivons à Briare vers 9h45, le temps de prendre un bon chocolat chaud et un café pour les adultes et hop, on enfile nos costume de mosaïste. En effet, pendant 1h30 nous nous mettons dans la peau d’artiste pour réaliser nos propres mosaïques. Une fois cette belle expérience terminée, on va manger un pique-nique sous un beau saule pleureur en bordure d’eau, près du fameux pont du canal de Briare. Et nous finissons par y monter, sur ce pont, et ô surprise ! Il y a bien un canal qui court là-haut, assez profond, attention de ne pas tomber ! D’un côté il y a ce canal, de l’autre il y a la Loire.

Nous revenons ensuite visiter le musée de la mosaïque, puis nous partons pour une promenade enchantée à la montagne magique ! Armés de nos gants, pelles et sacs, nous remuons la terre parmis les émaux pour ramener chez nous des petits trésors : morceaux de tesselles de mosaïque, perles, boutons… Pour pouvoir en faire aussi à Saint-Eloi et chez nous, et aussi au local où nous devrons finaliser notre création de la matinée. A saint-Eloi, pourquoi ? Car en juin avec notamment Abi et Panathy, nous avions déjà fait de la mosaïque dans le quartier dans le cadre de notre activité street-art. Vivement le printemps pour recommencer la mosaïque dans le quartier !

Atelier de St Eloi

Aujourd’hui nous avons passé un super après-midi à St Eloi.

Afin de nous préparer pour Halloween, nous avons créé plein de masques en carton.

Grace à l’aide précieuse de Rosy, nous avons utilisé des cartons et d’autres matériaux pour réaliser nos masques.

Ensuite nous avons peint nos créations avec plein de couleurs différents. Les enfants se sont beaucoup amusés.

On a ainsi décidé de faire un jeu tous ensemble, pour pouvoir donner vie à nos masques. Nous nous sommes donc partagés dans deux groupes, les adultes cachés dans le jardin et les enfants devaient nous chercher et nous faire peur. Le prix à gagner: des bonbons!!

Pour terminer l’après-midi, on a partagé un bon gouter tous ensemble!

Francesca

Atelier de Bel-Air

Aujourd’hui à Bel Air, avec Alex, Mariama, Cyril et Modou nous accueillons une vingtaine d’enfants pour une mettre en place l’atelier d’aujourd’hui.

Cyril et Modou débutent par une visite du jardin pour organiser l’entretien du potager. La récolte des tomates peut commencer !

Puis, avec Mariama, un assemblage de perle a été réalisé par les enfants, pour faire des colliers et des bracelets qu’ils emportent avec eux. A côté, certains peuvent jouer à une partie de Uno.

De son côté, Alex met en place un atelier football. Tous les enfants ont adoré ce super moment en extérieur.

Enfin, nous avons pris le goûter tous ensemble, en discutant, avant de se séparer pour se dire à la semaine prochaine.

Mardi 20 octobre

Sortie vacances familles au cinéma F. Truffaut de Chilly

Après la très belle soirée spectacle vivant que nous avons passé au Plus Petit Cirque du Monde, les vacances familles se sont rendues au Ciné-Truffaut.
Nous étions 37, cette fois, pour regarder une projection de « Zombillenium », un film d’animation d’actualité en cette période d’Halloween.


Tout le monde a tellement aimé le film que des applaudissements ont retenti fort une fois que la lumière est revenue dans la salle.

Atelier au bidonville d’Antony Pôle

Un atelier plein d’énergie au bidonville d’Antony aujourd’hui !

Nous avons réalisé des créations avec des perles de toutes sortes, fait une très belle petite enfance avec des kaplas, des voitures et nous avons aussi fait du dessin.

Nous avons chanté comme à notre habitude et pris un bon goûter.

Maite