Dans le secteur social , dans le secteur éducatif, dans celui de l’éducation populaire, tous les changements de pratiques, d’organisations n’ont qu’un seul et même aboutissement: rendre compte. Tout le travail de base, qu’il soit d’animation, d’enseignement, travail social ou d’accompagnement, ne mène plus qu’à cette seule issue, cet unique horizon: préparer le fait qu’on aura à rendre des comptes.
La législation elle même évolue en ce sens , instituant une inflation d’obligations de procédures, de plus en plus pressantes et variées et ce dans tous les domaines (sécurité, sanitaire, informatique, préventions, etc), qui n’ont d’autre logique que cette nouvelle culture unique: je dois rendre compte.
Doit rendre compte de tout , celui qui n’est a priori légitime de rien. Si nous devons rendre compte de toutes choses et partout c’est d’abord parce qu’il n’y a plus de confiance possible nulle part et pour rien. La culture du « rendre compte », nous amène à banaliser ainsi un horizon de méfiance et de défiance vis à vis de tout le monde , à commencer par nous mêmes.
Nous devons rendre compte du plus petit temps qui soit alors que « rendre compte » tend à occuper tout le temps qui nous manque pour les autres; nous devons rendre compte de la plus petite ressource qui nous sert à améliorer la vie sociale, alors que les ressources manquent et disparaissent sous nos yeux et que celles qui restent sont destinées à faciliter le fait de « rendre compte », ou communiquer nos actions.
Rendre compte, au delà de l’illusion de la communication, pour ceux qui privilégient l’action, qui s’investissent dans des actions fortes et durables, ce sera avant tout une punition qu’on inflige à ceux qui travaillent pour nous tous; à ceux qui travaillent à ce qu’il y a de plus en plus essentiel dans l’humanité.
Ainsi si nous ne parvenons pas à nos fins, si nous ne parvenons pas à faire reconnaître les tâches et les missions les plus importantes , ce serait d’abord parce que nous aurions failli à rendre compte (ou à communiquer) d’une manière adéquate.
Telle est « la responsabilisation », comme morale publique , une triste et étrange théorie qui vise à fragiliser, à mettre en cause quiconque se soucie ou s’engage dans des entreprises sociales ou éducatives, comme quiconque a besoin de solidarité sociale.
« La responsabilisation des acteurs sociaux » est un phénomène partagé avec celle de leurs usagers; c’est une démarche concomitante qui consiste à placer tout avenir sous condition, mais aussi à impressionner, à intimider quiconque souhaite s’engager dans la vie sociale et publique. « Attention à vos responsabilités ! Prenez garde », votre responsabilité sera encore et encore engagée. Et voici comment les collectivités et institutions qui devraient soutenir, susciter , encourager ,déploient au contraire toute leur énergie à rendre toute initiative impossible et intenable.
Contre ce grand mouvement de responsabilisation, il n’existe qu’un seul remède: la véritable responsabilité. Autant la responsabilisation enfle comme phénomène sociétal, autant le fait d’affirmer sa responsabilité tend à disparaître.
Il ne s’agit pas de s’indigner une fois de plus ou une fois encore contre la tendance à la dilution des responsabilités dans la société libérale car ce phénomène est connu depuis le XIXème siècle; il s’agit davantage de faire ressortir, le lien et la relation entre ces deux tendances qui sont dans les faits inséparables; c’est par la multiplication des modalités de rendre compte, par cette même « morale de la responsabilisation », que l’on cultive justement l’irresponsabilité « ambiante », qu’on va dénoncer ensuite pour exiger toujours plus de responsabilisation.
Le couple « responsabilité/ responsabilisation » est alors de même nature et du même ressort que celui de « sécuritaire/sécurité », où là encore, le déploiement du premier terme encourage à affirmer la faillite du second et à exiger , dans une boucle devenue infernale, son perpétuel renforcement.
L’invasion dans le secteur socioéducatif, de l’enseignement, de l’éducation populaire , du « Social » dans son ensemble, de l’appel à responsabiliser encore et encore les parents, les publics, les parents, les allocataires, les enfants, les ayant droits, et toutes les sortes de publics , ne peut nous assurer que d’une seule chose: nous n’avons pas fini d’entendre parler de la faillite de tous les responsables et de toutes les responsabilités, à tous les niveaux de la société depuis la vie familiale, à celle des institutions.
La Pédagogie sociale est une pédagogie de la responsabilité, qui se passe de tout recours à la responsabilisation. Dans nos groupes, au coeur de nos ateliers, de nos chantiers , chacun est amené à prendre librement de plus en plus de responsabilités, librement, sans menaces, sans chantages.
Chaque matin, chaque jour nous amène son lot de nouvelles responsabilités et nous les prenons les uns et les autres, et aussi ensemble, avec joie et sérénité.
Loin de constituer une menace , une litanie de catastrophes annoncées, la responsabilité prise depuis le plus jeune âge , au coeur de notre pédagogie conduit à construire et produire un environnement sécure et créatif.
Ce que nous apprend la Pédagogie sociale, c’est que la responsabilité ne s’impose, ni ne se détermine de l’extérieur. Elle ne peut être qu’un acte d’appropriation, un don, en provenance de l’auteur lui même. La Pédagogie sociale, pédagogie d’auteurs, est la seule voie possible pour que chaque personne s’engage librement et joyeusement dans des responsabilités.
Toute entreprise de « responsabilisation », toute « éducation à » la responsabilité ne peut qu’égarer la personne sur le véritable sens, la véritable nature de la responsabilité, vécue dès lors comme un risque, un inconvénient dont il faudra perpétuellement se débarrasser. Militer pour une éducation « à la responsabilisation », c’est militer pour un monde sans responsables et irresponsable.
SAMEDI
CLAS de longjumeau
Aujourd’hui à l’atelier CLAS de Longjumeau nous avons proposé un atelier « œufs de pâques en ficelle », qui vont une fois sécher servir pour faire une décoration, du local ou d’une soirée conviviale.
En même temps nous avons proposé un atelier aide aux devoirs pour les enfants qui en avaient besoin.
A la fin l’atelier VSM nous a rejoint à l’abri pour prendre le goûter tous ensemble au sec.
Atelier de la Villa Saint-Martin
Aujourd’hui, à la VSM nous avons fait de nombreux ateliers collectif, béret, foot, pétanque et puissance 4.
L’ambiance était super.
Atelier de Vauhallan
Nous nous sommes rendu aujourd’hui au camp de Vauhallan qui est menacé d’expulsion : il commence à se vider progressivement de ces habitants , l’atmosphère était très calme et triste , plusieurs maisons étaient déjà vide, les enfants n’étaient pas au rendez vous , juste absents , nous avons parlés avec quelque familles , et avons pu savoir le lieux ou certaines vont être reloger et aussi avoir le numéro du frère du chef. On à jouer avec une seule enfant , qui était ravi, et ensuite nous avons partagé un gouter avec les familles.
Atelier des hôtels
Aujourd’hui nous étions à l’hôtel F1, nous sommes allez récupérer les enfants vivants dans l’hôtel Parthénon afin qu’ils puissent profitez des différentes activités que nous leurs avons proposés.
Dès nôtres arrivée à l’hôtel F1 nous avons installé les matériaux et « ambiancer » le lieu à l’aide des instruments musicaux afin d’attirer la présence des enfants, à cause de la pluie nous avons eu au départ un peu de mal à amener du monde puis avec Yasmina, Amélie et moi (habby)nous avons continué nôtre méthode de faire de la musique en chantant et dansant pour attirer l’attention.
Après avoir récolté un maximum d’enfants nous avons distribuer les tâches, Iasmina s’occupait des jeux collectifs, Amélie de la musique et de la petite enfance et Habby des jeux de société.
Au Parthénon Djamba, Paulina, Farhana et Younes se sont occupé des enfants de cet hôtel pour le proposer des jeux de dinettes et des coloriages.
AVEN SAVORE
Aujourd’hui à AVEN SAVORE, nous avons le plaisir de recevoir Yohan, qui vient nous faire une initiation au théâtre. On fait un échauffement, des exercices « de Gromelo », et un concours de ni oui ni non qui se termine quasiment en match de boxe verbale !
On termine la séance par une petite répétition en vue du spectacle à venir.
VENDREDI
Atelier de la Rocade
Aujourd’hui,à à la Rocade nous profitons de des rayons de soleil printaniers pour nous installer au sol enfin sec et à peu près « tiède ».
On sort les tapis pour l’atelier de petite enfance, et les jeux de société.
Un peu plus loin on dresse les tables pour un atelier de peinture, où l’on apprend la technique du lavis pour faire des paysages façon aquarelle.
Au centre on organise un match de foot.
Atelier de Bel-Air
Aujourd’hui nous avons fais un atelier petite enfance qui à bien fonctionner est ou les enfants se sont bien amusé.
Nous nous sommes également occupés du jardin en montant les jardinières, en retournant, ratissant, et bêchant la terre avec les enfants. Après un gouter très sympathique nous avons délimité une première parcelle de terrain et planté les quelques fleurs pour l’égailler ainsi que dans les petites jardinière.
Atelier de cuisine
Aujourd’hui avec aide des familles des bénévoles et des diffèrent stagiaires et permanent nous avons fait un atelier cuisine comme tous les vendredi. Le thème de ce vendredi était « repas turc », la joie et la convivialité était au rendez- vous.
Atelier de Champlan
Aujourd’hui nous nous sommes rendus au Bidonville de Champlan sous une belle journée ensoleillée.
Des ateliers ont été mis en place, comme un atelier petite enfance, un atelier de création d’assiette en carton décorer, un atelier jeux collectif, ainsi qu’un atelier musique.
Nous avons conclu avec un gouter convivial tous réuni sous la chaleur humaine de ce soleil splendide de ce vendredi.
JEUDI
Atelier de Massy
Aujourd’hui nous nous sommes rendus à Massy. Nous avons organisé des jeux collectifs ainsi que plusieurs atelier (ex : atelier peinture, maquillage …)7
En plus nous avons mis en place un grande atelier pâte sel toute le monde a bien participe et aussi les mamans.
Nous avons conclu avec un petit gouter convivial sous la pluie chaleureuse de ce jour.
Atelier du Skate-Park
Aujourd’hui, nous allés au Skate Parc et plusieurs ateliers ont été réalisé.
Il y avait un atelier petit enfance, un d’aquarelle, un de pâte à sel et un de jeux collectif avec du foot et du basket.
Nous avons été stoppés par la pluies alors, nous avons fait un grand tournois de foot.
CLAS du Chilly-Mazarin
Aujourd’hui au CLAS de Chilly on continue le travail sur les flocons qu’on avait commencé la semaine dernière. Cette fois les enfants ont bien compris comment se servir des cutters et presque tout le monde à le temps de finir son flocon ! Juste à coté on aide ceux qui ont finit avec leurs devoirs, et on prend même de l’avance sur le cours de math ! On est tellement absorbé par notre tache qu’on en oublie même de prendre des photos… Désolé on vous en rapporte de belles la semaine prochaine !
MERCREDI
Aven Savore
Aujourd’hui nous sommes parti avec Hafsatou, Kassandra, Yaelle, Mariam et Alexandru à Arcueil visité « la mine », la ressourcerie dans laquelle nous ferons notre prochain spectacle. Nous sommes y aller en transport. Nous avons été bien reçu meme si nous avons eu des problemes pour la mise en place de la scène mais nous avons pu trouver une solution.
Signé : Hafsatou, danseuse et chanteuse AVEN SAVORE
Atelier de Saint-Eloi
CLAS de Chilly-Mazarin
Aujourd’hui il y avait 11 enfants. Moi, je suis arrivé en retard. J’ai bu un chocolat, c’était trop bon.
Après on a fait des jeux collectifs de rythme et des pas chassés.
Après on a fait nos devoirs. J’avais de la lecture et une poésie sur la colère. J’ai aussi fait les photos et écouté Mohammed qui lisait un texte.
Famoussa.
Atelier de Bondoufle
Aujourd’hui nous nous somme rendu au bidonville de Bondoufle ou la joie et la bonne humeur étaient au rendez-vous. Une activité cuisine (Beignet fourré) ainsi que des jeux collectif, jeux de petite enfance a été proposées.
Nous avons conclu avec un gouter collectif et convivial.
MARDI
Atelier sociolinguistiques
Aujourd’hui nous avons parlé du handicap, les parents nous ont rapporté comment ils faisaient face aux regards des autres et leur enfant handicapé. Quel que parent ont peu parler, le sujet aillant susciter beaucoup d’échange le sujet sera présent la semaine prochaine.