Les acteurs sociaux sont aujourd’hui empêchés par de si nombreuses peurs qu’ils sont perpétuellement à la recherche, pour pouvoir faire quoi que ce soit d’autorisations multiples et sans fin.
La paradoxe de l’autorisation c’est qu’elle invalide celui qui l’obtient . Pour être autorisé, il a fallu d’abord se déclarer mineur et solliciter une autorité qui nous fait défaut. Et c’est ainsi que le besoin d’autorisations mine l’autorité toute simple et de toute quotidienne de tous ceux qui sont « soumis ».
Photo: Thomas Bérard
Bien entendu, nous objectera-t-on il n’est pas possible d’être dans l’illégalité et voici qu’une confusion extraordinaire s’empare de l’ensemble de la communauté éducative et de tous les acteurs sociaux. Par une espèce d’inversion de toutes les perspectives rationnelles, voici que tout ce qui ne serait pas autorisé expressément et formellement, serait interdit et donc dangereux.
On ne prend même plus le temps de se demander si les actions qui nous posent tant de problèmes et que nous sommes tellement enclins à considérer comme impossibles ou interdites, ne constituent en réalité l’expression la plus normale, et la plus évidente de notre travail.
Nous voici tout d’un coup dans l’impossibilité de réaliser le sens même de notre travail et amenés à trouver a priori normaux les empêchements d’agir, les plus aberrants.
L’irrationalité même de l’obligation continuelle d’obtenir des autorisations pour ce qui est le plus nécessaire plonge dans l’infantilité les acteurs qui s’y soumettent et leur font finalement perdre de vue la raison la plus élémentaire.
La nécessité de conserver un peu d’autorité sur sa propre activité obligera donc l’acteur éducatif d’aujourd’hui et plus encore de demain, à organiser des actions sans autorisation dont il aura d’autant plus la maîtrise et dont il sera d’autant plus responsable qu’elles ressortent de sa propre initiative.
Travailler sans autorisation préalable à l’ère des autorisations impossibles suppose de se doter de nouveaux modèles pour nous autoriser nous mêmes:
1- le premier de ces modèles, concerne le renversement de la preuve.
Il convient de renverser le postulat d’interdiction; ce qu’il s’agit de prouver ce n’est pas l’autorisation, mais l’interdiction, l’impossibilité et l’illégitimité du travail éducatif et social qui est mis en oeuvre. Le travail de démontrer l’impossibilité doit incomber à celui qui souhaite interdire et non pas à celui qui souhaite agir.
2- Le second de ces modèles consiste dans les modalités mêmes des actions que nous mettons en oeuvre. Nos activités ne sont pas sujettes à autorisation car elles sont semblables à la vie même. Elles procèdent des mêmes mouvements. Elles ne prennent pas la forme des activités institutionnelles et artificielles. Ce ne sont ni des activités programmées, ni des activités sur inscription ou sur projet, même si elles sont quotidiennes ou régulières. Chacune de nos actions est naturelle, « unique », et personne à l’avance ne peut en déterminer ou arrêter la tournure ou l’évolution.
Nous prenons comme modèles les éléments et conduites de la vie, les plus naturels. Nous faisons pour le collectif , comme nous faisons pour nous mêmes. Nous avons en toute circonstance , une idée claire de comment nous conduire: nous agissons « familièrement » et non pas institutionnellement.
3- Le troisième de ces modèles concerne la question de la communication. Souvent, on interdit parce que nous devons communiquer, parce qu’on anticipe, parce qu’il faut annoncer et projeter. C’est au moment où nous nous préparons à communiquer sur nos projets, que nous réalisons en quelque sorte que ceux ci vont nous apporter des tracasseries. C’est le temps de l’autocensure; c’est quand on formule nos projets, nos intentions, qu’on se demande ce que cela aura pour conséquence de les annoncer.
Qu’en diront les uns ou les autres? Les gens ne sont ils pas tellement habitués à ce qu’il ne se passe rien, que la seule annonce d’une initiative populaire, citoyenne (qui ne descend pas d’une institution) leur paraît comme une anomalie. La tendance est alors à se dire: « Ce n’est pas possible ».
C’est pourquoi notre communication diffère de la communication pour un événement classique. Elle n’est pas communication sur ce que l’on veut faire, mais bien davantage une communication sur ce que nous sommes, de comment nous inscrivons notre action, naturellement sur un territoire connu, choisi et précis. Pour nous la communication est intrinsèquement liée à notre pédagogie elle même; elle n’est coupée de l’activité ni dans son déroulement, ni dans sa temporalité. En quelque sorte notre communication réside dans notre action, et nous sommes notre communication. Notre politique de communication est tournée vers cette fonction: contribuer à construire une identité collective possible, dessiner des pistes, semer des symboles, rechercher une esthétique.
4- Le quatrième de ces modèles, est la temporalité. L’autorisation comme concept découle d’une théorie de l’action basée sur la séparation de l’intention et du faire. C’est pourquoi la frénésie des besoins d’autorisation, rejoint la culture des projets. On est dans le même genre de découpage, entre intentions, objectifs, réalisation et évaluation. L’autorisation est en général nécessaire à l’occasion d’un événement saisi comme intervention, arbitraire et exceptionnelle.
A l’inverse,en Pédagogie sociale, nous installons du durable, du fiable et du continu. Ce n’est pas qu’une affaire de mots; on ne travaille pas de la même manière quand on installe quelque chose de durable où quand on fait une animation sans lendemain. Cette volonté d’installer , nous essayons par ailleurs de l’incarner. C’est nous mêmes qui allons nous efforcer , contre les vents et marées de la vie, contre notre précarité même, de produire une oeuvre sociale. Une oeuvre sociale, ce n’est pas une oeuvre de charité, c’est la production d’un bien social durable. Or, produire, construire, installer c’est tout le contraire de projeter, intervenir, accompagner.
5- Le dernier de ces modèles est la déconstruction de la figure de l’Autorité. Le climat du « Social impossible » dans lequel nous vivons, s’alimente dans une culture de la peur et de l’insécurité qui est largement alimentée, et distillée comme un nouvel ordre social.
Ce climat nous incite à construire des figures d’autorité, nous incite à adhérer à ces figures et à les imaginer dotées de toute la force, de toute la détermination, de tout le savoir, de toute la puissance d’intervention qui nous feraient défaut. C’est le rêve infantile de se reposer sur une figure ambivalente à la fois autoritaire et sécurisante, parentale en un mot. Cette propension à attribuer à autrui notre propre pouvoir de vie et d’invention se répand dans ce genre de climat. C’est ce qui nous égare et nous plonge dans le fanstame.
Au dessus de nous , les décideurs, les élus, sont eux mêmes englués dans les mêmes représentations. Ils n’ont évidemment rien de la puissance qu’on leur prête et ils sont eux mêmes de plus en coupés de possibilité d’intervenir sur les réalités. Ils se sentent eux mêmes dépossédés du pouvoir de choisir ou de faire. Il en est toujours ainsi; tout petit chef autoritaire est en réalité le valet de quelqu’un au dessus de lui. Contrairement à ce qu’on imagine, c’est nous qui pouvons rassurer tout le monde par notre propre compétence , notre propre maîtrise, notre adhérence au sol, au terrain. C’est nous qui par l’usage et par l’expérience pouvons créer les conditions d’une autorité authentique qui permette à chacun de retrouver sa place et le sens de ce qu’il fait.
DIMANCHE (et samedi)
Spectacles et démonstrations « AVEN SAVORE! »
Et oui c’était un spectacle « très » Aven Savore. Le samedi, notre troupe a été sollicitée pour animer des ateliers auprès des enfants du Comité d’entreprise EDF. Des ateliersde danse tzigane, après une performance.
Et le dimanche, nosu étions programmés à la fête de la Diversité, organisée par l’association Mozaïc , à la Ville du Bois.
Dès le matin, nous avons commencé par une magnifique parade à travers la ville, accimpagnés par une Btucada.
Et l’après midi, c’était notre spectacle; un beau spectacle apprécié sous un chapiteau magnifique.
Notre troupe a été au top ! Viva Aven Savore!
JARDIN DIMANCHE
Aujourd’hui moi Laura, Daniel et Ionut ont accompagné la Journée au jardin.
Nous avons rdv comme d’habitude au Carrefour contact de Longjumeau. Arrivés au jardin, nous avons commencé à préparer le repas, les enfant ils sont allés jouer.
Pour les repas, nous avons mangé des saucisses et des cuisses de poulet grillé avec une salade de pommes de terre/ des avocats/ salade verte/des oignons et tomates.
Tout était très bon et, après le repas nous avons planté des haricots roumains, de l’aneth et on a arrosé partout dans le jardin. Nous sommes aussi allés voir le spectacle de aven savore à la Ville de Bois, les enfant ont bien aimé le spectacle ,et nous avons ensuite amené les enfant et avons rangé.
Nous avons fini cette belle journée avec les sourires des enfants.
SAMEDI
Villa Saint Martin :
Aujourd’hui à la Villa Saint Martin, nous proposons une gamme vaste et variée d’activités et d’ateliers a la douzaine d’enfants qui se sont rejoignent à nous.
Laura sort la farine, le sel, l’eau et appelle les enfants a faire avec elle la pâte à sel, sans trop tarder et non plus trop demander 3, 4 enfants ont rejoint Laura.
Un peu plus loin Nicolae propose un grand jeu collectif ; Police (Agilly, Nicolae, Ahmed et Elly)-Voleurs (Laura, Mathis, Timéo, Daniel et Ionut) l’équipe des policiers a gagné en final !
Quelques mètres plus loin l’atelier « Petite enfance », avec des legos, de la dînette et du coloriage pour le tout petits.
Atelier hôtel Parthénon
Aujourd’hui nous sommes allés aux hôtels sociaux. Nous sommes partis chercher les enfants dans leurs chambres, et sommes redescendus dans la salle du rez-de-chaussée. Une partie de l’équipe est partie sur le parking du Formule 1 pour y proposer des jeux collectifs avec les enfants et des jeux de société.
Dans l’équipe de l’hôtel Formule 1, il y avait Nelson, Larry et Mélodie. Nelson a joué au ballon avec les enfants passionnés par le foot tandis que Larry et Élodie sont resté jouer avec les plus jeunes aux jeux de société et au Kampala. Avant le goûter, nous avons fait des jeux collectifs comme le chef d’orchestre et le tic-tac boum. Puis calmement nous avons pris le goûter.
L’autre partie de l’équipe est, quant à elle, restée dans la salle du rez-de-chaussée avec les enfants. Nous avons proposé des jeux dédiés aux plus jeunes enfants comme les gros l’ego ou encore les tapis de sol avec des petits livres cartonnés, les poupées.
Dans la salle, les coloriages étaient aussi au rendez-vous… les enfants étaient 15. Les jeux de société nous ont rapprochés : jeu de l’oie en bois super sympa ! Nous avons aussi pu parler et faire du lien avec les mamans et on a fêté l’anniversaire d’Adam au goûter : il a soufflé 2 petites bougies sur de beaux gâteaux au chocolat et à la fraise !
VENDREDI
Atelier La Rocade
Aujourd’hui à l’atelier de la rocade il y avait : Dusko, Saman, Mecles, Nathalie, Marion, Valérie, Laura M et Nelson.
Nous sommes arrivés a la rocade et nous avons installés les ateliers, parmi eux il y avait la petite enfance, les jeux de sociétés, le dessin et les jeux collectifs.
A la petite enfance il y a eu d’enfants comme aux jeux de sociétés, les enfants pouvais aussi alterner entre la petite enfance les jeux de sociétés et le dessin pour le journal ou cette atelier a pu être très créatifs.
Au jeux collectif nous avons pu commencer a jouer avec quelques enfants au foot, puis d’autres au policiers/voleurs, à la fin nous avons fait un grand match de foot avec les enfants qui voulaient
Nous avons conclu cette journée par le conseil de quartier et le gouter sous la tente malgré cela, cette journée a était très agréable !
Au jardin des Robinson :
Cette après-midi nous commençons avec la débroussailleuse pour préparer le terrain pour notre future soirée conviviale au jardin. Un long travail nous est demandé car après les dernières pluies l’herbe commence à monter et à gagner un peu plus de place sur le terrain. Daniel s’en occupe très sérieusement mais en même temps il garde un œil sur le paysage.
Lari prépare les outils pour enlever les mauvaises herbes sous la serre et il profite pour faire un bon rangement parmi les plants. Eric et Franck après le nouveaux sceaux préparent les arrosoirs pour faire le tour dans la serre car sur le terrain la pluie s’en est occupée.
Pour ne pas trop tarder on commence à entourer les plants des courgettes qui restaient avec du BRF et on prend le goûter pour ensuite reprendre le chemin de retour.
Atelier cuisine
Aujourd’hui à la cuisine, Sadio est venue pour nous préparer son fameux Tiep !
Donc toutes les mamans et Iasmina ont préparé le Tiep ainsi que des pastels, une spécialité africaine de pâte feuilletée avec une préparation au thon à l’intérieur, et une salade avec avocats et tomates.
Malgré la quantité de travail, tout a été terminé dans le temps et tout le monde a pu se régaler de ce repas.
Alors que dans la pièce à côté, se trouvaient tous les enfants. Ils ont mangé ensemble, ont dansé ensemble. Et joué toute la matinée en attendant le repas du midi.
JEUDI
Atelier Massy
Nous avons eu 20 enfants bien motivés pour participer aux activités d’Intermèdes Robinson. Nous avons eu un atelier petite enfance avec dinette et jeu de construction.
Les mamans ont bien participé aux activités de petite enfance. En parallèle, un atelier jeu de société avec beaucoup d’enfant en milieu et fin d’activité.
Un atelier pâte à sel a été improvisé car les enfants avaient très envie d’y participer.
Des jeux collectifs ou les enfants se sont bien débrouillés. Un nouveau papa est venu nous prêter main forte pour le gouter.
Jardin de Saulx-les-Chartreux :
Une après-midi à moitié ensoleillé avec le groupe d’adultes au jardin des Robinson, nous accueillons aussi Myriam (en formation d’Éducatrice Jeunes Enfants à Toulouse).
Nous allons planter les betteraves à côtés des salades, Myriam elle s’y met avec plaisir et dans un clin d’œil le travail est fait. Sous la serre Franck et Jessica ont arrosé les plants et Daniel s’en occupe de débroussailler.
Nicolae s’en occupe ensuite de lui faire une vitesse un tour du jardin avec toutes plantations et les idées des enfants-adultes que nous avons mis en place.
Elle trouve très belle notre jardin et trop contente d’y être présente avec nous au jardin.
Atelier Skate Park
Aujourd’hui nous sommes allées au Skate Park.
Il y avait : Laura V, Dusko, Célia, Lary, Myriam et Nelson. Nous avons installés les ateliers de la petite enfance ou il y avait beaucoup d’enfants, un atelier pâte a sel ou les enfants ont pu montrer leurs créativités et même certains parents se sont mêler à l’atelier.
A côté, il y avait aussi l’atelier chant ou les enfants et les parents qui ont chanté le répertoire de Aven Savore et d’autres chanson comme « Etherlezi». Et aussi les jeux collectifs qui ont débuté par du Basket Baal ou nous avons fait un grand match et nous avons conclu par un grand match de Foot ou beaucoup d’enfants était présent.
Nous avons conclu cette belle journée par le conseil de quartier et le gouter.
MERCREDI
Le jardin de Robinson :
Aujourd’hui nous allons récupérer quelques gamins du camp d’Epinay sur Orge pour les amener avec nous au jardin de Saulx,
pour préparer des nouvelles plantations.
Quand on arrive on se met vite au travail et nous chargeons la brouette avec du brf avec lequel nous allons entourer les plants des courgettes, potirons, etc, pour mieux les voir quand on désherbe, ainsi que pour les protéger des mauvaises herbes.
Les enfants se sont donnés à fond pour désherber et pour arroser les plants sous la chaleur du soleil qui nous effondrait. On profite pour les compter aussi et le compte est surprenant : 165 plants des courgettes (plein terre), 25(semez en godets) ; 130 plants de Potirons (Rouge Vif d’Étampés ; 45 Potimarrons ; 530 plants de Pommes de terre.
Le travail prend fin et c’est le moment de prendre le goûter et de s’en aller.
A plus.
Atelier st Éloi
Nous avons été accueillis par les enfants qui se sont fait un plaisir de nous aider à installer nos ateliers.
Au programme, parcours avec jeu de récupération d’eau de la rivière, petite enfance, et toboggan.
Le parcours a comme à son habitude rencontré un grand succès auprès de tous les enfants, et le toboggan également. Sur la petite enfance, l’atelier s’est déroulé dans le calme.
Bien que le manque d’eau a failli empêcher les glissades sur le toboggan, une des filles présentes a proposé d’emmener le jerricane chez elle et de le remplir. Ouf, nous n’avons pas été privés de toboggan.
Le gouter s’est déroulé dans le calme et sous un soleil éclatant.
Atelier Epinay
Aujourd’hui nous sommes allés voir les enfants d’Epinay !
Étaient présents : Laura, Nelson, Dusko, Mecles, Lari, Nathalie, Gabriella, Cassandra, Iasmina, Graziella, Ahfssatou et Narcissa. Nous avons commencé par tous nous présenter, après avoir fait une ronde. Ensuite, nous avons joué au « Tic Tac Boum » puis à « Un éléphant qui se balançait… » en musique !
Nous avons proposé un atelier cuisine et avons pu confectionner de bonnes petites crêpes pour le goûter. Aussi, un autre atelier pâte à sel a permis aux petits et à quelques grands de bien s’amuser. Pour finir, le reste du groupe a pu répéter la totalité du répertoire Aven Savore en vue des spectacles de samedi et dimanche.
Les filles ont été très nombreuses, au détriment des garçons !
Afsatou a même réalisé des tatouages au henné au grand bonheur de tous !
Le goûter s’est bien passé malgré la chaleur… accentuée par la cuisson des crêpes qui a bien réchauffé les cuisiniers !