Les institutions sont agitées par des injonctions administratives et politiques constantes; elles ne sont jamais au repos.
Et quand elles ne sont pas sous le coup de contraintes directes, ce sont les normes qui changent, ou les outils pour rendre compte de leur travail.
Les institutions sont ainsi poussées à être perpétuellement en mouvement et à s’adapter à des modifications constantes de leur environnement social, administratif ou politique.
Comment dès lors rendre compte que ce mouvement incessant permet paradoxalement que, au fond, si peu de choses changent et que, pour finir, les institutions restent perpétuellement immuables? Rêvant souvent de revenir à leurs propres sources. Au point souvent de confondre leur avenir et leur passé.
L’agitation perpétuelle convient bien à ce qui n’évolue guère ; cela fait un contre-feu et évite de trop avoir à penser ; mais il y a bien d’autres raisons, bien d’autres empêchements, sans doute bien plus profonds encore, pour expliquer pourquoi les institutions , malgré leurs soubresauts ne vont jamais dans le bon sens; pourquoi , elles ne se réforment pas davantage.
Pourquoi elles ne seront pas en mesure de modifier leur trajectoire, leur déclin et sans doute aussi leur inadaptation vis à vis des réalités sociales, vécues par leurs publics.
3 constantes de l’évolution des institutions, contraignent en effet leur devenir , limitent leurs possibles et les enferment dans une voie qu’elles ne contrôlent plus.
C’est quelque chose de terrible, un peu comme le complexe de Cassandre, pour une institution d’être à la fois en mesure d’établir par moments, des constats justes (les écarts qui se creusent avec les publics, les difficultés d’accès, etc…) , et symétriquement de se condamner à ne prendre pour seules mesures… que ce qui aggrave le mal initial.
Comme exemple le plus simple et presque caricatural, nous avons l’Ecole, de plus en plus en perte d’impact dans la vie des jeunes, des enfants et des familles. L’Ecole, comme Institution est capable, en effet, de mesurer ses écarts , de prendre conscience de ses manquements et de ses travers. Elle peut même se donner quelques objectifs de bon aloi (favoriser « le dialogue », la communication non violente, prévenir le décrochage, etc…), généralement bien formulés… pour finir par adopter les mots d’ordre les objectifs et les réformes… les plus archaïques, qui entraîneront inévitablement les pratiques, dans le sens de l’aggravation des constats initiaux ! .
Trois Ecueils, en effet, empêchent les institutions de changer fondamentalement. Ils sont incontournables et… ils se renforcent sans cesse.
- 1 : Le clivage des publics
La première chute des institutions relève du fait qu’elles ne peuvent plus actuellement fonctionner, progresser, continuer, qu’en clivant leurs publics. Il est dans la nature de toute institution de définir son public et en quelque sorte de l’essentialiser. Il s’agit là d’une limite structurelle. Ce que font les institutions modernes, est d’une autre ampleur; elles clivent dorénavant et constamment leur public entre catégories opposées comme: « légitimes, illégitimes »; elles qualifient des groupes de « bons/mauvais » (pauvres, précaires, chômeurs, etc) et « vrais/faux », « méritants/imméritants », etc…
Ce clivage est double ; il opère une première fois sur le nombre et la quantité en définissant des laissés pour compte. Il est appliqué une seconde fois sur l’individu lui même, l’usager, le bénéficiaire, en le découpant en quelques sortes en « morceaux », en conditionnant et limitant le soutien (pour des raisons d’économie) , à la petite partie de lui même qui nous intéresse .
L’effet global de ce double clivage est à la fois de contribuer à la fragmentation sociale généralisée et, d’autre part, d’affaiblir le lien social et l’esprit de cohésion ou de soutien au sein de la société. Le Social se dépolitise et , au final, perd tout son sens.
- 2: La prolétarisation des agents
Le second phénomène majeur de l’évolution des institutions réside dans la perte progressive de toute autorité, liberté ou autonomie des agents qui la composent. Ces derniers ont vu progressivement leur espace du possible disparaître, leur marge d’initiatives se rogner , et ne se sentent en général plus libres dans leur propre travail.
La conséquence de cette perte de liberté au travail, est qu’elle se mue symétriquement en demande de « contrôle ». Cette marge d’initiatives et de liberté refusées, ont été remplacées par du contrôle, exercé par les institutions elles mêmes contre leurs propres agents, dès lors considérés eux aussi comme des problèmes.
Inversement les agents, privés d’autonomie se mettent à craindre pour eux mêmes et se mettent à rechercher de toutes les manières possibles de la Sécurité. Ils réclament à leur tour des mesures sécuritaires qui les éloignent à la fois de leur public, comme de la possibilité de se saisir de leur propre activité.
C’est là le second déclin des institutions, le fait qu’elles déqualifient continuellement leurs propres agents et appauvrissent leur travail.
- 3: La procédurisation des pratiques
Un travail qui n’est plus possédé par ses « oeuvriers » est un travail qui n’en est plus un. Il devient une tâche, un labeur « du taf », un « job ». Et dès lors ce Job peut être progressivement asséché de toute créativité, modélisé et défini, toujours depuis l’extérieur.
Les institutions ne se sortiront pas de leur crise, parce qu’elles ne peuvent faire évoluer en quelque sorte « leur travail » , autrement qu’en le procédurisant, c’est à dire en le transformant en ensemble de « mesures », de « programmes », d’applications , dont on échouera toujours à en faire un ensemble efficace .
Les procédures épuisent à la fois les praticiens et les bénéficiaires; c’est leur but. Elles les occupent, les monopolisent et éteignent les véritables chances ou opportunités d’avoir des rencontres ou de faire du neuf.
Les institutions sont alors captives de ces trois tendances. Cela ne veut pas seulement dire qu’elles les reproduisent; cela signifie surtout que les institutions ne peuvent plus percevoir leur propre avenir ou leur propre progrès qu’en les renforçant sempiternellement, une à une.
Toutes les réformes iront vers le même gouffre, car elles s’appuieront sur les apories des précédentes sans jamais remettre en cause le dogme qui les génère: il faudra toujours et encore plus de « clivage », encore et toujours de contrôle des agents, et un océan de procédures!
Samedi 8 Juin
Atelier du Parthénon
Quel bonheur de voir les enfants de l’Hôtel Parthénon sourirent face aux activités proposées !
C’est entre la petite enfance, les jeux collectifs et les jeux de société que les enfants ont passé une agréable après-midi ! Tout comme les enfants et l’association, le soleil a su être au rendez-vous !
Cette journée à pris fin autour d’un goûter qui a rassemblé les grands comme les petits !
Joséphine
Atelier de la Villa Saint Martin
Pour cet après-midi, nous avons eu un beau soleil !
Un atelier dessin, un atelier petite enfance ainsi que des jeux collectifs et un parcours sportif ont été mis en place. Les enfants se sont tous beaucoup amusés et ont pu profiter du beau temps, avec pour finir un bon goûter dans la bonne humeur.
Manon
Atelier de la Cité de l’Air
Bonjouuur à tous ? ,
Aujourd ‘hui, nous nous sommes rendus sur l’atelier de la Cité de l’Air où des familles Syriennes habitent.
Cet après-midi en leurs compagnie et celle d’Azzedine nous avons fêté l’Aïd.
Un DJ était présent pour mettre de l’ambiance, nous avons ramené une petite enfance, un foot a été organisé, un atelier maquillage et henné étaient également présent.
Les familles se sont très bien amusées, un goûter avec une distribution de cadeaux et de bonbons étaient de la partie !!
Kenza
Vendredi 7 Juin
Atelier Massage
Aujourd’hui nous avons eu principalement des mamans qui souhaitaient un massage des mains, nous avons aussi eu deux enfants.
Ce moment s’est passé dans l’échange des cultures de chacune des mamans présentes, ce fût un vrai moment de partage et de détente.
Ces mamans ont vraiment pu prendre ce temps rien que pour elles et ont pu se détendre entièrement.
Nous avions mis en fond une musique de relaxation, ce qui permettait de se sentir encore plus dans une ambiance de détente.
Flora
Atelier de la Rocade
Nous voici repartis pour un atelier à la Rocade, au programme aujourd’hui : Volley Ball, Scoubidou, jeux de constructions, peinture, et dessins à la craie de sol. Ça c’était en théorie, car le temps en à décider autrement, et un vent violent nous a rapidement fait renoncer au volley au profit d’un foot !
A la peinture, on joue avec les gouttes d’eau sur les pigments, et finalement il n’y a que l’atelier scoubidou qui s’en sort sans encombre. On écourte tout de même un peu l’atelier pour prendre un goûter sous une pluie battante, avant de se dire au revoir et à la semaine prochaine !
Abdel
Atelier de Bel Air
Nous avions prévu aujourd’hui un atelier maquillage, un atelier peinture, un atelier collectif ainsi qu’un atelier jeux de société, tout cela avec de la musique.
Avec ce mauvais temps nous n’avons pas eu d’enfants présents lors des activités…
Cependant au moment du goûter trois enfants sont arrivés pour partager cet instant avec nous.
Malgré cet imprévu nous avons pu passer un agréable moment en petit comité réduit dans la joie et la bonne humeur.
Faraj, Victoria et Flora
Atelier du bidonville d’Antony Pôle
Bonjour à tous ? ,
Cet après-midi nous avons été dans le bidonville d’Antony Pôle. Le ciel était couvert mais heureusement nous avons évité la pluie !
Les enfants étaient présents avec leurs beaux sourires ; Leika et Anita ont proposé un atelier massage et manucure pour les mamans et les jeunes filles.
Cloé, Andréa, Léa et Maïté ont amené un grand atelier petite enfance et se sont occupées de beaucoup d’enfants avec des jeux de constructions, des livres, des tunnels, des tableaux avec des craies….
Youness, Sébastien et moi-même nous sommes occupés des jeux collectifs ; Youness a fait un foot et Sébastien et moi avons fait un atelier tir à l’arc.
Nous avons fini notre après-midi par des chansons et un grand goûter ; les enfants se sont beaucoup amusés !!
Bonne lecture ?
Kenza
Jeudi 6 juin
Atelier de Massy
Encore une journée sous le soleil de Massy ! Les enfants se sont laissé emporter par les origamis et les jeux collectifs.
Quel plaisir que de voir de nouvelles têtes munies de sourires !
A la petite enfance, un moment de calme accompagné par la douce voix de Maïté lisant des livres !
Thomas, le photographe des Robinsons, était à nos côtés ce qui nous fait légèrement oublier de prendre des photos….
Léa et Joséphine
Atelier du Skate Park
Au skate park, nous avons fait plusieurs ateliers. Dior était chargé du maquillage, Mariana et moi de la peinture, Kenza et Alpha des perles et des scoubidous. Andréa et Elisa se sont occupées de la petite enfance et enfin Victoria et Tom des jeux collectifs. Tout s’est bien passé. Malgré le beau temps, et certainement à cause du spectacle des écoles du quartier, il y avait moins d’enfants que d’habitude.
Ensuite nous avons fait le goûter, que les enfants ont apprécié.
Faraj
Atelier de l’Hôtel des Balladins
Sous un ciel ensoleillé, nos cerceaux et nos plots ont vus arriver les enfants, pour un parcours motricité ambiancé.
L’atelier maquillage a enchanté tout le monde. Les visages des enfants se sont peu à peu transformés en papillons, fantômes, et autres personnages magiques, comme fantasques.
Tous étaient magnifiques.
Le collectif s’est rassemblé sur les tapis, pour écouter le conte.
Cette formidable après-midi s’est achevée par un délicieux goûter, égayé par les sourires et les rires de chacun.
Marjorie et Flora
Mercredi 5 Juin
Atelier au local de Chilly-Mazarin
Aujourd’hui, premier atelier au local avec les enfants.
Nous avons fait des cartes pour la fête des pères ou la personne de son choix. Les enfants ont pu montrer leur côté créatif et faire des magnifiques dessins et décorer leur carte à leur goût. Certains d’entre eux ont profiter de cette occasion pour écrire des lettre touchantes et émouvantes.
Nous avons passé un bon moment tous ensemble. Même les plus timides ont pu s’exprimer.
Nous avons ensuite pris le goûter ensemble et nous nous sommes raconté des petites anecdotes. C’était super !
Atelier à la Fontaine Augère
Aujourd’hui, comme chaque année nous avons retrouvé les enfants de la Résidence HLM de la Fontaine Augère pour un moment ludique autour du recyclage…
Cette fois-ci nous été rejoint par Agnès une pro, venue sensibiliser les enfants sur le tri de leurs déchets avec un basket/déchets.
Nous avions réactualisé le Memory que nous nous sommes créés sur le thème du tri et la gardienne a proposé une activité de nettoyage des murs.
Malgré la pluie ,l’ambiance était à la fête.
La fin d’après-midi s’est terminée avec un grand goûter offert par le bailleur social.
Nous l’avons pris sur nos tapis… mais dans le parking.
Atelier de Saint Eloi
Belle après midi à St Eloi, malgré le mauvais temps ! Les enfants sont arrivés au fur et à mesure, pour participer au jeu du volley ball qui a eu un grand succès. Un coin plus calme était installé pour que d’autres enfants puissent lire et jouer. Après cela un grand jeu du foulard s’est organisé et nous avons finit la journée par un goûté dans un coin protégé de la pluie !
Bonne journée pleine de bonne humeur et de sourires !
Flora & Victoria
Atelier de Bel-Air
Aujourd’hui quelques enfants ont réussit à braver la pluie.
Nous avons installé un barnum ce qui nous a permis d’être au sec pour pouvoir faire des jeux de société. Nous avons beaucoup rigolé et nous avons pu prendre le goûter dans la joie et la bonne humeur. Manon
Atelier de Villiers
Malgré la pluie qui s’abat sans discontinuer aujourd’hui, c’est une bonne trentaine d’enfants qui nous ont rejoint aujourd’hui à l’atelier de Villiers ! Nous déplions une table pour l’atelier de maquillage, des tapis pour les jeux de construction, le matériel de tir à l’arc, de Badmington, le puissance 4 géant et c’est parti !
C’est l’anniversaire de Dusko aujourd’hui, et au moment du goûter, nous chantons tous en cœur ! Un bel atelier !
Mardi 4 Juin
Atelier Peinture Sociale
Un bien bon moment de travail autour de la dynamique de groupe s’est déroulé cet après-midi dans notre local.
6 stagiaires actifs et un observateur ont vécu l’expérience de la peinture sociale.
C’est un outil de médiation artistique qui se fait avec de l’aquarelle sur papier mouillé.
Se sont succédés des moments de peinture collective en silence, un moment de découverte et prise de connaissance des images vivantes qui habitent l’imaginaire collective de ce groupe et un moment de théorie sur la couleur et le développement de l’enfant.
Le tout dans un bel esprit.
Une vraie initiation pour nos stagiaires éducateurs.
Isabelle