Inhabiter , sur-habiter au temps de l’invisibilité sociale

La situation est commune; nous la connaissons bien et elle nous est plutôt familière; les enfants de notre association circulent en groupe , ou en troupe, en déplacement, sur un espace un peu urbain, commercial, chalandisé ; et tout se précipite; les vigiles viennent nous voir , nous entourent .

Plus ou moins gentiment, selon les cas, plus ou moins poliment, on nous pousse et on nous repousse.

La raison? C’est que les enfants et jeunes qui nous accompagnent ne constituent jamais le public attendu, le public souhaité, ou reconnu des espaces et des lieux que nous sommes amenés à fréquenter

Ils sont littéralement des « inhabitants » c’est à dire des occupants sans droit ni titre, de la vie sociale et des espaces communs.

Il n’y a aucune haine, aucune rage, et aucune mauvaise intention assumée par les exécutants des basses oeuvres qui s’emploient « à faire circuler » les indésirables; bien entendu, eux mêmes proviennent le plus souvent souvent des mêmes milieux que ceux qu’ils sachent.

Après tout la police dans les Townships, du temps de l’Apartheid en Afrique du sud, était, elle aussi , bel et bien noire.

Ce qu’il y a de terrible dans les stigmates sociaux , portés par les exclus des temps modernes, c’est qu’ils ne soulèvent aucune indignation.

Il fut un temps où on se révoltait quand on pouvait se sentir victime de stigmatisation ou exclusion; maintenant , l’acceptation de la victime est une politesse attendue, voire exigée. Elle est la condition la base , le socle de toute reconnaissance future.

Il ne faut pas le prendre mal; il ne faut pas s’énerver . Il faut comprendre les logiques d’invisibilisation. Nous devons collaborer à notre exclusion.

Le plus curieux est atteint bien entendu quand le processus d’invisibilisation et d’exclusion le plus fort et le pus puissant coexiste avec des ambitions, des objectifs et des idéaux de lutte contre les discriminations que l’on exprime au même moment de plus en plus fort et haut dans la Société.

Quand les institutions ont tout fait pour se barricader, se retirer de la rue, filtrer leur accès, règlementer , conditionner la moindre rencontre, il leur faut au même moment professer haut et fort leur volonté, leur désir de prendre tout le monde en compte; et les voilà qu’elles exhortent leurs « bénéficiaires » à s’exprimer, à participer.

C’est quand on expulse les gens qu’on les exhorte à prendre davantage part à la société qui les entoure. C’est quand on multiplie les obstacles d’accès aux droits les plus élémentaires, qu’on prétend être au même moment le plus attentif à la moindre expression de leur part et qu’on se met en tête de la solliciter.

Au final on tient toujours l’exclu comme responsable de sa propre exclusion et on lui en demande compte.

Et c’est ainsi que nous nous occupons d’inhabitants , c’est à dire d’enfants et de familles qui n’existent que sous forme de statistiques ou de préoccupation, mais dont le corps dérange, dont la vie encombre ; ici et maintenant, ce n’est jamais possible.

Au nom de cet objectif de changer tout cela dans un avenir relatif, il faut accepter de se taire là, tout de suite.

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que l’inhabitation, ce n’est pas un manque, pas un défaut, pas un déficit; c’est une occupation.

Quand on ne peut plus occuper d’espace , c’est notre temps qui est occupé à la place.

L’inhabitant perd dès lors tout son temps à déployer toute son énergie à « habiter » malgré tout quelque marge de l’espace qui se dérobe à lui.

Il est aussi un « in-usager » des institutions; il déploie toute son énergie à faire état de ses droits perpétuellement perdus. Il recherche sans arrêt ses « identifiants », ses justificatifs.

L’inhabitant n’est pas seulement refoulé au seuil des institutions et des espaces publics, il est littéralement obligé de végéter sur les seuils et de camper devant les files d’attente. Il est coincé dans les espaces périphériques, qu’il « sur-occupe ».

C’est lui qui compose les files d’attente interminables devant les administrations, au point de dormir sur place;de même à l’hôpital, il fait partie de ceux qui occupent les lits… dans les couloirs.

L’inhabitant est un habitant condamné à sur-occuper les interstices de relégation: sa chambre d’hôtel, le canapé qu’on lui sous loue, ou le terrain vague qu’il squatte.

Curieux paradoxe que ceux qui soient invisibilisés dans notre société se doivent également d’être sans consistance, ni repli ; de ne constituer aucun obstacle à la visibilité de leur situation, à ne jamais pouvoir se cacher, au final.

Focus: Programme d’alimentation gratuite pour le Peuple

Spéciale dédicace de ces KroniKs à Loïc Beslay qui nous fabrique de si beaux visuels et grâce à qui nous avons notre infographie sur notre travail quotidien, sur la Précarité alimentaire.

Le combat de Robinson contre la mauvaise alimentation est ancien, constant et énorme: chaque jours nous accueillons des enfants , des familles confrontés à la précarité alimentaire.

Un midi comme un autre , à Robinson. Repas partagé

Nous produisons des légumes, nous cuisinons collectivement, nous partageons des repas , nous nourrissons le peuple.

Samedi 27 juillet

Atelier Parthenon

 Aujourd’hui, nous nous sommes divisés en deux groupe. A l’intérieur, la petite enfance à eu un grand succès, comme à son habitude. A l’extérieur, un atelier jeux collectif à réuni petits et grands pour des parties de foot qui se sont déroulés dans une super ambiance ! L’atelier maquillage lui, à comme toujours autant de succès ! En plus de ces activités, l’atelier aquarelle à pu réunir les professionnels de la peinture et ils ont pu nous offrir de merveilleuses toiles ! Le goûter avec les petits autant que celui avec les grands s’est très bien déroulé, dans une bonne ambiance avec beaucoup de bonheur et une super météo en bonus !!

                                                                                                                                              Manon

Atelier de la Villa Saint Martin

Hey hey ?

Aujourd’hui, nous sommes allés à la Villa St Martin : un temps parfait, soleil + nuages = Bonheur !

Marine et Cloé se sont occupé d’un atelier maquillage qui a marché du feu de Dieu !

Joséphine et Claire ont proposé un atelier jeux de société qui a bien amusé nos jeunes ?

Alex et moi avons géré un atelier jeux collectifs avec au programme du badminton, de la corde à sauter et des exercices de rugby (Alex, tu devrais t’améliorer au badminton, parce que là… ?)

Voilà, c’était mon dernier atelier et donc mon dernier compte rendu ! J’ai évidemment pris énormément de plaisir, comme d’habitude ?

XoXo

                                                                                                                      YouYou ?

Vendredi 26 juillet

Atelier de la Rocade

Cette après-midi nous avons installé notre atelier sous le soleil de la Rocade. Nous avions un atelier maquillage qui a vu passer des wonder-woman, des spiderman et autres super-héros. Un atelier « perles » où les enfants ont fait de beaux colliers, ainsi qu’un atelier jeux de société. Nous avons joué au jungle speed et au time’s up. Nous avons fini en rejoignant l’atelier de Bel Air pour partager un goûter tous ensemble.  Ils avaient préparé de délicieuses crêpes et de la salade de fruit.

Marine

Atelier d’Antony Pôle

Un super atelier au bidonville d’Antony ! Des enfants, des ados et des adultes tous étaient au rendez-vous pour passer une bonne après-midi. La petite enfance à été pleine de rebondissement, les enfants ont profité du confortable canapé pour lire des livres et aussi sauter par-dessus ! Les légos se sont transformés en voiture en avion et en d’autres objets imaginés par les enfants.  Alex et Seb ont proposés des jeux avec la corde à sauter et les élastiques. Pendant le goûter, nous avons chanté en roumain et aussi notre chanson préférée : pirouette cacaouette que les enfants apprennent à chanter presque par cœur ! Un super moment.

Maite

Soirée conviviale à Saint Eloi

Ce soir a eu lieu notre soirée conviviale du mois à Saint Eloi en plein air. Sous ce beau temps ensoleillé, nous avons été accueillis par les ados accompagnés des enfants et des parents qui nous attendait déjà sur place. Une petite enfance à été mis en place pour les plus petits. Un stand de chamboule-tout a fait des ravages, un atelier aquarelle sur toile collectifs a démontrer le côté créatif des enfants. Sur la piste de danse nous avons retrouvé les ados et les mamans sur des sons qui nous ont fait voyagé de l’Afrique aux Caraïbes en passant par l’Albanie !

Le sorbet coco a été mis en route par Abdel et d’autres enfants. Nous avons ensuite manger les diverses salades et roulés au fromage. Place aux chaises musicales où les ados et les enfants se sont amusés.

Que de bons moments… bref c’était super !

Léïka

Jeudi 25 juillet

Atelier de Massy

Bonjour ?

Malgré la chaleur, nous avons fait des ateliers à Massy : petite enfance, maquillage, peinture aquarelle et bataille d’eau avec des éponges !

Alex et Manon ont réalisé de très beaux maquillages, dont les enfants ont beaucoup aimé. Des enfants ont été à la peinture pour faire des dessins.

Enfin la bataille d’eau a permis de se défouler et de se rafraîchir un peu au vu du temps.

Et pour finir cette journée, le goûter s’est très bien déroulé dans le calme et la bonne humeur !!!!

Cloé

Atelier du Skate Park

Aujourd’hui au Skate Park, nous avons accueilli 8 enfants d’âges totalement différents. Malgré la forte chaleur, il nous a été possible de faire du maquillage, une bataille d’eau et des perles. Nous avons installé les tapis sur le seul point d’ombre mais le soleil nous a vite rattrapé !

Nous avons fait un petit goûter avec des glaces offertes par Youness et des sirops bien frais !

                                                                                                          Joséphine

Atelier à l’Hôtel Balladins

Cette après-midi, nous avons installés notre atelier en intérieur afin de rester un peu au frais. Les enfants sont tout de même venus nombreux. Nous avons fait différents jeux de société ainsi que des jeux pour les tout-petits, et pendant le goûter, nous avons même eu le droit à une histoire.

Marine

Mercredi 24 juillet

Atelier au local et au parc

Aujourd’hui je suis restée au local avec Leïka. On a alors prévu de sortir au parc des « Champs Foux » de Chilly-Mazarin pour proposer aux enfants des activités en plein air. Avec cette chaleur, les jeux d’eau sont prioritaires ! Nous avons alors monté un grand parcours avec des bouteilles d’eaux vides et trouées. Les enfants avaient comme but de remplir un maximum les jerricans. Cependant ils ont dû traverser de nombreuses embûches avant de pouvoir les remplir complétement.

On s’est bien amusé !

                                                                                                          Joséphine

Atelier de Saint Eloi

Aujourd’hui, nous nous sommes beaucoup amusés avec les enfants : nous avons fait un très beau jeu de société qui demande de la réflexion et de la rapidité… les enfants ont adoré ! Nous avons aussi joué à deux autres jeux très rigolos, nous avons vraiment apprécié ce moment calme et en même temps qui demandait de l’attention.
Ensuite nous avons fait un jeu de bataille d’eau avec des petits bouts d’éponges, un beau moment de complicité.
Halima et Aminata ont apprécié le coin lecture que nous avions installé à l’ombre sous un arbre.
Nous avons enfin prit un bon goûter bien mérité et nous nous sommes dit à vendredi pour notre soirée conviviale. Avant de partir, Cosmin et Seb ont prolongé les jeux sur le terrain car les enfants en redemandaient.
Maite

Atelier au jardin de Bel-Air

Aujourd’hui… atelier sous forte chaleur ! Nous avons organisé avec les enfants un jeu d’eau, une sorte de balle aux prisonniers avec des éponges mouillées. Puis nous avons fait une grande bataille d’eau pour nous rafraîchir. Inutile de dire que nous en avions bien besoin ! Pendant ce temps là d’autres ce sont occupés de désherber et d’arroser le jardin. Nous avons aussi ramassé de belles tomates.

Nous avons terminé l’après-midi par un bon goûter tous ensemble, où nous avons tous bu beaucoup d’eau !

Marine