Dans les contexte sociaux que nous connaissons, certaines violences sont sur-sensibilisées et certaines autres sont insensibilisées. Il en est ainsi des violences économiques et sociales qui se banalisent de plus en plus , et qui font en quelque sorte « partie du paysage ».
Mettre en avant que les violences individuelles ou groupales sont les inventions et les créations de ceux qui les mettent en œuvre. Insister sur le fait qu’elles seraient l’effet d’un choix de même nature que celui que nous faisons entre moutarde et mayonnaise , brouille la conscience de nos contemporains. Si la violence est la création des violents, alors il n’y a plus rien à comprendre et à apprendre d’elles et bien évidemment toute prévention, mais même toute répression sont condamnées à l’inanité.
Cette manière simple de voir les choses tient tout au contexte individualiste qui triomphe dans nos institutions et nos médias; l’individu serait sa propre œuvre et sa propre responsabilité dans une collectivité qui se retire, qui se replie et qui ne garde pour elle que quelques symboles et sécurités: polices, armée et fonctionnaires d’autorité.
La plus grande entreprise d’invisibilisation est à l’œuvre pour masquer la violence « environnementale » : les violences sociales, les violences institutionnelles directes ou indirectes qui n’ont jamais eu autant de poids et d’évidence dans les destins collectifs et si peu de crédit dans les représentations majoritaires.
Tout est bon pour ne rien voir: nier, enfermer , rejeter à la marge et loin de tout regard ce et ceux que l’on ne veut pas regarder. Et même, ne plus s’y intéresser. Toutes ces stratégies de cécité volontaire sont , n’en doutons pas les armes de destruction massive de notre temps.
Mais à côté de cette vieille ruse , d’autres procédés ont cours qui ne sont pas moins efficaces. On sur-visibilité et dénonce constamment et avec des moyens de plus en plus forts , la violence des pauvres et des précaires.
Et voici que ce qui sont les plus victimes des violences sociales ordinaires sont le plus souvent soupçonnés des violences que l’on nous jette en pâture: violences de genre, violences familiales.
l’État qui nous a abandonnés devient moraliste et enchaîne les lois, les annonces pour jeter le trouble dans les classes populaires qui se voient ainsi constamment soupçonnées des violences contre les femmes et les enfants.
Une forme d’union sacrée, mais contre nature , réunit ainsi ceux qui se croient progressistes parce qu’ils dénoncent et ceux qui depuis toujours, rêvent de remplacer le Social par la Morale.
Peu importe que les enfants et les femmes dont on parle, personne ne veuille les voir à commencer , malheureusement par les institutions, les écoles, les Mairies et même les travailleurs sociaux, invités au repli et au renvoi des problématiques hors de leur champ d’intervention.
On reproche ainsi la violence comme un stigmate à une classe , un groupe de personnes que l’on pourra tout à son aise dénoncer et renvoyer puisqu’ils sont coupables de porter en eux-mêmes la violence qu’au final on leur inflige.
Avec la violence c’est les corps qu’on rejette,. Ceux là on ne veut plus les voir que sur rendez vous et convocation. A défaut , on les enfermera.
En pédagogie sociale, nous travaillons avec les corps et la violence qui sont là. Nous ne confondons pas dénonciation et action, posture morale et travail social. Dans la réduction des risques , nous prenons place dans des environnements violents en étant conscients et en travaillant avec nos propres violences et en apprenant à les reconnaître sans les diaboliser ou les nier.
En pédagogie sociale, nous travaillons au delà de violence . Nous distinguons celle d’apparence qui fait partie de la vie en cours, de celle plus froide et imparable qui signifie la fin et la coupure des relations.
La véritable violence n’est pas celle que l’on conspue dans les mœurs des classes populaires, ni celle que l’on diabolise dans les relations des adolescents entre eux. La véritable violence est système, répétition. La véritable violence se justifie, se déguise , se dénie. Elle coupe, elle sépare, elle renvoie, elle enferme.
Notre travail n’est pas exempt de violences comme il n’est exempt d’aucun des ingrédients de la vie; mais c’est un travail qui dure, qui accueille, qui sécurise , qui contient et qui sait aussi prendre soin. C’est un travail qui rend les relations possibles et qui les maintient alors que la véritable violence se reconnaît justement à son inverse: elle coupe court et rend les relation et la société impossibles.
SAMEDI
ATELIER VSM
Aujourd’hui, nous sommes allés à la Villa Saint-Martin où nous avons installé un grand parcours d’obstacles pour les enfants. Où deux équipes se sont affrontées pour remplir une bouteille d’eau avant l’autre équipe.
Nous avons ensuite joué tous ensembles au Twister géant puis nous avons fait des jeux collectifs, comme le Ninja et Laura nous a montré des jeux en roumain.
Nous nous sommes rassemblés pour un goûter dans la joie et la bonne humeur.
Les enfants présents nous ont aidés à ranger le matériel.
Malgré le froid nous nous sommes réchauffés en rigolant.
Atelier Hôtel F1
Alison et Mélanie sont allées chercher les enfants au Parthénon. Pendant ce temps le reste de l’équipe Robinson a fait des grands jeux et des jeux collectifs.
Lorsque tout le monde a été réuni nous avons commencé un jeu qui s’appelle « Pays, Pays on veut la moutarde » qui est un jeu roumain. Il a très bien marché et tous les enfants ont aimé se défouler. On a enchaîné avec un « Poule, Renard, Vipère » et un jeu qu’a proposé un des enfants : « Eperviers sortez ! »
Sur le tapis de la petite enfance, les enfants se sont amusés avec les legos et la cuisine comme s’ils tenaient un restaurant. Le puissance 4 a bien marché avec Lari.
Nous avons pris le goûter tous ensemble. Aujourd’hui c’était également le dernier jour d’Alison, elle était triste de partir et a dit au revoir aux enfants. Les enfants étaient également émus et ne voulaient pas qu’elle parte. Heureusement, Alison a dit qu’elle comptait revenir faire du bénévolat et repasser de temps en temps à l’association.
ATELIER ÉPINAY
Aujourd’hui nous sommes allées à Épinay, aux alentours de 14h30.
Lorsque nous sommes arrivées, il y avait beaucoup d’enfants ils étaient tous heureux de nous voir.
En arrivant, nous avons pris les enfants, et nous avons commencé à faire des jeux en groupes, accompagné de musique (le facteur, les éléphants, le tueur, etc…).
Nous avons proposé aux enfants de chanter et danser avec nous, ils ont chaleureusement accepté de jouer le jeu.
Au fur et à mesure, certains enfants ce sont dirigé vers l’atelier Petite Enfance.
Ensuite, nous avons pris le goûter, dans une ambiance très conviviale et nous sommes tous partis conquis par cette après-midi.
VENDREDI
Sorties Vacance Familiers
Aujourd’hui c’est le jour de la sortie pour les vacances familles. Nous partons donc de la gare de Chilly-Mazarin, direction la foret de Lardy.
Après une petite randonnée dans la foret, on arrive dans une ancienne carrière ou l’on trouves de nombreux rocher et plusieurs grottes.
On allume un feu pour se réchauffer, puis on prend le déjeuner tous ensemble avant d’aller se balader autour des falaise, découvrir la foret, les plantes, et les roches du coin. On part ensuite en direction d’une autre partie de la carrière, et on rentre même dans une grotte.
La journée tire à sa fin et l’on prend le chemin du retour, direction Chilly !
Atelier La Rocade
Nous avons installé un atelier cuisine où les enfants ont pu participer à la préparation de crêpes pour le gouter.
Un atelier jeux de société qui a assez bien marché, les enfants ont joué au UNO et au devine tête.
Un grand tournoi de foot faisait office de jeux collectifs : musique, commentateurs au micro… et a attiré beaucoup d’enfants.
L’atelier petit enfance s’est bien déroulé, avec des lectures, de la dinette et du coloriage.
Des grands jeux ont été aussi proposés (puissance 4).
Nous avons ensuite fait le conseil de quartier tous ensemble où les enfants ont pu remonter le souhait de faire de la peinture et du maquillage pour la semaine prochaine. La distribution du gouter s’est faite dans la bonne humeur.
ATELIERS CHAMPLAN
Participants : Alison, Jellyssia, Mélanie, Hafsatou , Iasmina, Larry
On a préparé des jeux collectifs : Pays pays, la corde à sauter et poisson pêcheur. Les enfants étaient environ une quinzaine à être présent. Ils étaient contents et motivés.
Nous avons ensuite mis la musique et nous avons joué au jeu de la statut. Quand le jeu s’est terminé nous avons dansé tous ensemble, nous avons ensuite fait un concours de corde à sauter tous le enfants ont participé et nous avons compté le nombre de saut de chacun d’entre eux, nous nous sommes bien amusés avec les enfants.
Nous avons ensuite pris le goûter : de la galette, des fruits et du chocolat chaud. Lorsque nous avons pris la galette, un enfant a trouvé la fève et il était content d’avoir la couronne et nous avons pris une photo tous ensemble. On a passé un bon moment avec les enfants aujourd’hui.
JEUDI
Atelier Skate-Park
Ce jeudi de vacances scolaires, nous sommes allés faire notre atelier au skate-park à Longjumeau avec Pierre-Louis, Laura, Melissa, Marion et Valérie. Vacances et beau temps obligent, les enfants étaient nombreux dehors jouant au football ou à faire des glissades sur les rampes du skate-park. Nous voyant arriver, certains nous ont demandé de jouer aux policiers-voleurs, ce que nous avons accepté de bon cœur. Pendant ce temps, un basket a été organisé avec d’autres enfants, plus intéressés par les jeux collectifs.
Après avoir bien couru autour des terrains multi-sports, nous leur avons proposé des jeux de société. On notera notamment l’engouement pour le devine-tête auquel nous avons bien joué une demi-heure !
A l’heure du goûter, quelques enfants supplémentaires ont été attirés par les biscuits, le chocolat chaud et les bananes, et notre stock a tout juste été suffisant.
Atelier de Massy
Aujourd’hui nous sommes allés à Massy à 7 permanents. Nous avions prévu un atelier petite enfance, un atelier jeux de société, un atelier créatif de pâte à sel et un autre de création de piñata ainsi qu’un atelier jeux collectif.
Nous sommes arrivés vers 14h45 sur Massy. Au départ les enfants n’étaient pas nombreux mais 2 animatrices ont été cherchées des enfants au parc d’à côté.
Les enfants ont beaucoup aimé la piñata, tout le monde était attiré par cette activité. A la fin tout le monde voulaient taper dedans.
Nous étions nombreux, l’ambiance était très conviviale.
Lors de l’assemblé des présents les enfants étaient calmes et s’écoutaient. Ils demandent pour la prochaine fois de la pâte à modeler et encore de la pâte à sel.
Au jardin de Saulx-les-Chartreux :
On part à l’aventure aujourd’hui avec le groupe d’adultes, à l’extérieur du jardin pour embellir son visage et pour enlever toutes les ronces, le lierre et les poubelles qui ont été jetée sur les bords.
On s’équipe avec des ciseaux, des sécateurs, des machettes, des râteaux, et une hache pour couper, casser et nettoyer le long des grillage pour rendre visible le jardin depuis l’extérieur et plus accueillant.
Tout le monde met la main au travail et on arrive à avoir des bons résultats en courte durée, et on se marre, et on se moque les uns des autres, toujours dans la limite du bon sens et dans la bonne humeur.
Un bon travail bien fait qu’on à menés à bon fin et on est tous très fiers.
A la semaine prochaine.
MERCREDI
SAINT-ELOI
Aujourd’hui à saint-eloi avait lieu un atelier pas comme les autres, puisque l’atelier s’est transformé en un grand jeu collectif pour retrouver M.galet !
Séparés en 3 équipes, et à travers différentes épreuves le but était de trouver un message codé pour connaitre l’emplacement de M.galet.
Après environ 2 heures de jeu il était l’heure de prendre le goûter et de ranger le matériel.
Atelier Jardin mercredi
Participants : Nicolaé, Eric, Jellyssia et Marion
Dans un premier temps nous sommes allés chercher quatre enfants sur le camp d’Epinay pour ensuite se rendre au jardin.
Nous avons pu mettre du terreau dans la serre afin de rafraîchir et nourrir la terre.
Les enfants étaient très investis, ils ont déplacé le terreau sur la bâche près du noyer. On pouvait constater une grande motivation de leur part.
Ils ont beaucoup aimés participer à cet atelier, qui a été un plaisir partagé.
Nous avons essayé de reconstituer la pancarte mais peine perdue nous n’avons pas réussi.
Le goûter s’est passé dans le calme, on a pu discuter avec les enfants
MARDI
Cours de Français
Aujourd’hui nous avons eu 11 mamans pour participer au cours de français habituel. Nous avons donc préparé une activité de lecture, pour cela nous avons écrit des phrases (« je vais au travail », « Je vais à la pharmacie », « je cours dans le parc », « je rentre à la maison », etc.) et imprimé des pictogrammes, le but était de faire correspondre les phrases avec les images.
Les mamans étaient concentrées, chacune d’entre-elles, a bien participé à l’activité. Elles ont recopié les phrases en français puis dans leur langue pour bien se souvenir de leur signification.
Suite à cette activité, nous avons repris les mots les plus difficiles (ex : pharmacie) et nous avons expliqué les sons similaires dans la langue française (le son « f »= « ph », le son « o » = eau = au , le son « è »= ai = ei, etc.).
Les mamans ont trouvé les activités intéressantes et importantes pour la vie quotidiennes.