Une nouvelle exigence semble s’être emparée du monde des puissants et descendre sur ceux qui les servent. Une opinion s’impose, depuis les moindres cadres institutionnels, les administratifs, les hommes politiques et jusqu’à l’homme qui a des biens: il ne faudrait plus rien payer!
Ne payez plus!
Trop aurait déjà été déjà dépensé pour les gueux, les misérables, les inadaptés à la vie. A coup de pensées courtes et stéréotypées sur la « misère du Monde, « l’assistanat », « le mérite », et même les « chances « , que les gens auraient eues ou qu’on leur aurait « données » à un moment hypothétique de leur vie; tout cela aboutit au même: « ça ne devrait rien coûter ». « Ca ne doit plus rien coûter ».
On va s’énerver contre l’acteur social qui réclame des moyens, exactement de la même manière qu’on s’énerve contre le pauvre qui réclame des allocations. Les riches et les puissants n’aiment pas parler d’argent; ils trouvent cela déplacé. Ils s’agacent contre ceux qui en parlent tout le temps.
A une association comme la nôtre, qui réalise des missions réputées impossibles, et qui multiplie les actions auprès des publics « intouchables », on fera comme si elle avait des moyens exorbitants; on refusera de discuter, coûts, « finance »; on s’offusquera de la moindre comparaison avec la structure voisine opulente, et on répondra à toute demande, sans jamais douter, « qu’il n’ y a pas d’argent ».
Bien entendu , il n’y a que pour le Social et ceux qui le réussissent qu’il n’y a pas d’argent; il y en aura toujours par contre, pour entretenir uj bâtiment sous -utilisé, construire des institutions désertes ou fermées, gardienner un terrain vide pendant des années, rendre un lieu inhabitable; pour mettre dehors, renvoyer à la rue, détruire, détruire et encore détruire…
L’argent coûte de plus en plus cher pour le Social, et le coût des pauvres et des précaires devient de plus en plus insupportable à ceux pour qui l’argent ne devrait jamais servir qu’à en gagner davantage.
L’argent n’est pas un problème économique, mais idéologique; la revendication qu’il y en ait pour ceux qui ont besoin qu’on en dépense pour eux est idéologiquement inentendable.
A la place de ce qui devrait être et fonder une réelle économie sociale et politique, une nouvelle morale émerge ; c’est celle du « sans coût »; le travail social, tout ce qui fait société ne devrait rien coûter. Ce n’est pas une croyance , c’est une exigence, une urgence , une nécessité.
Deux visions de l’argent , deux visons du Monde
Cela n’est pas nouveau; le riche, de tout temps a été celui qui ne voulait pas payer lui-même, mais faire payer les autres. C’est une mentalité de pauvre que celle de vouloir avoir et claquer de l’argent ou de croire que l’argent serait là pour être dépensé. Le riche et le puissant savent, au contraire du pauvre, même »fortuné », le secret ultime: l’argent ne sert qu’à en produire plus encore.
Mais ce qui est nouveau par contre c’est que cette morale de classe se trouve promue au rang de vertu sociale. Il est fini le temps de la vague repentance, de la charité de rattrapage. Aujourd’hui, refuser les moyens à ceux qui produisent la relation et le soin , à ceux qui au plus près du terrain, réalisent le travail chaque jour, et le concentrer au contraire là où il ne produit plus rien de social et de capacité de transformer les destins, est devenu un argument tellement envahissant qu’on s’étonne que l’acteur de terrain n’en partage pas l’évidence. Pour un peu , on lui ferait honte, à cet acteur, de ne pas partager un tel impératif. Pour le Social et ceux qui le font vivre, on réinvente sans arrêt, à court d’idées, l’appel au civisme , au bénévolat, à la citoyenneté…
Payer soi même sa rançon
L’exigence du « sans coût » devient ainsi la nouvelle norme de vie de ceux qui reçoivent 100 coups, chaque jour. Ils doivent payer, mériter, se hisser, en un mot faire oublier, en en portant la culpabilité , tous les abandons qu’on va leur faire.
C’est une véritable théorie de la « rançon » qui se met à l’oeuvre. Le pauvre ou le précaire sont priés de payer pour eux-mêmes, pour leur salut, pour rembourser le coût de leur vie. Au comptant, ou à crédit, nous voici tous endettés d’une dette insupportable, insurmontable… On n’en finira pas de payer; la dette ou la vie! La dette c’est la vie.
Aujourd’hui, les institutions n’éduquent plus le jeune des cités, de la rue ou des bidonvilles pour l’épanouir , le grandir, ou prévenir ses égarements mais pour qu’il se soumette, pour qu’il accepte sa dette, son joug, son fardeau interminables. Qu’il rembourse, qu’il rattrape, qu’il rachète, qu’il mérite enfin!
Il fut un temps où on kidnappait les riches, qu’on les enlevait à leur famille pour que celle-ci paye une rançon juteuse; aujourd’hui, il semble devenu plus rentable de kidnapper leur vie aux pauvres et de tout leur enlever, pour qu’ils paient leur rançon pour eux mêmes et chaque jour .
L’étrange conversion des travailleurs sociaux à cette nouvelle théorie de la rançon, s’opère par abandons successifs de toutes les manières de penser au coeur de leur activité, l’économie, la politique, ou le social lui-même. Un peu comme si les acteurs sociaux souscrivaient eux aussi à la théorie de la non valeur de ce qu’ils produisent, à l’exigence du « sans coût » pour ceux sur qui pèse la société toute entière.
Des vérités impardonnables
Le don et la gratuité sont les vecteurs du véritable travail social et éducatif; le dire c’est commettre un blasphème , un sacrilège inexcusable. Vouloir donner c’est oblitérer l’autre de toute dette, c’est vouloir affranchir dans un monde qui nous veut tous serviles. C’est créer du don et du contre-don là où on ne voudrait que de la dette et de la rançon.
Pendant longtemps nous nous sommes demandés, dans notre association, d’où venaient toutes ces inégalités folles de moyens qui se concentrent là où on produit au final si peu de social et tellement d’institution. Aujourd’hui les raisons d’un tel traitement deviennent de plus en plus visibles et claires: on nous reproche l’inconditionnalité qu’on offre à notre public, le fait qu’on ne le sélectionne pas, qu’on ne l’abandonne pas, qu’on ne le renvoie pas à d’hypothétiques ailleurs; le fait qu’on le suive; le fait qu’on puisse voir ce qu’il advient de lui; le fait qu’on puisse le dire, le décrire; le fait que ça se voit . Cela suffit bien comme raisons.
Est ce qu’on retardera encore longtemps la sortie de ces folies? Est ce qu’on maintiendra encore et encore ces illusions destructrices. Le refus de payer, comme le refus de donner conduisent à des catastrophes environnementales, sociales et humaines, tout court.
Le refus de payer , comme celui de donner de soi produisent les catastrophes individuelles et collectives et génèrent et généreront de plus en plus de violence.
Qu’on en s’inquiète pas! Celle ci sera gratuite.
Atelier Jardin Dimanche
Aujourd’hui nous sommes allez au Jardin ce dimanche en compagnie de : Iasmina, Lari, Zohra, Fouaizia, Laurent, Helene et Nelson ;
Avec les enfants de quelques quartiers de Longjumeau Massy et les invités du jardin.
Nous avons d’abord préparé le bois et le barbecue avec les enfants et par la suite retirer les mauvaises herbe sur certaine passerelle de terrain.
Après avoir repris des forces avec le repas tous ensemble nous nous sommes réparties les tâches comme ramassez les courges, la rhubarbe, betterave, un peu de potiron, persil et des patates etc…
Et pour finir nous avons planté des haricots verts.
Pour finir cette belle journée de travail nous avons pris le goûter tous ensemble.
VACANCES FAMILLES !!!!!!!
C’était des vacances de rêve pour 38 Robinsons, de mercredi à vendredi
Du 19 juillet au 21 juillet, l’association a organisé un séjour en camping au Château de Buno. Ce séjour s’est déroulé autour du thème de l’air, afin de commencer une approche a l’été loin de la ville. Les participants, au nombre de 38, ont pour beaucoup découvert le camping pour la première fois.
Nous avons donc proposé des ateliers de fabrication d’objets qui peuvent s’apprêter à l’usage dehors, comme des cerfs-volants, des manches a air et des rubans.
Malgré les aléas du temps (biens pour notre thème choisi!) le séjour s’est déroulé dans l’enthousiasme et la bonne humeur ! A la prochaine pour de nouvelles aventures !
Villa st. Martin :
Samedi 22
Aujourd’hui à la Villa st. Martin nous avons préparé du matériel d’éveil, de la dinette et d’autres petits jeux pour les enfants, mais aussi le coloriage, et les jeux collectifs comme le badminton et le volleyball.
Nicolae amène les palettes de Bel Air et avec l’aide des autres va les peindre et ensuite les fixer dans la terre pour faire des plantations en hauteurs avec des plants aromatiques.
Nous préparons aussi le jardin en le désherbant des mauvaises herbes et nous l’embellissons comme on le peut pour la future soirée conviviale qui aura lieu vendredi prochain.
Atelier Vauhalan:
L’atelier de ce samedi 22 juillet était comme une belle alternative à l’école où les enfants écrivaient et faisaient des calculs.
Lari, Elodie et Laura ont fait les présentations et la chanson de « jean petit qui danse ».
Puis chacun assis autour d’une table avec leur cahier, a commencé à faire les exercices pratiques, en lien avec ce qu’on avait vécu ensemble.
Atelier hôtel avec Iasmina, Jean-Marc, Mariam, Carolina et Yassine.
Il y a eu trois ateliers ; la petite enfance, jeux collectifs (foot) et une activité maquillage.
La petite enfance ; Il y a eu 5 enfants ils ont joué à la dinette aux petites voitures et on faits de la pâte à modeler.
Les jeux collectifs ; il y a eu 10 enfants nous avons faits un mini tournoi ou il y avait des garçons et des filles puis un taureau.
L’activité maquillage ; il y a eu 13 enfants qui ont participé a l’activité ils se sont fait maquiller et se sont maquiller entre eux.
L’enquête ; Tous les enfants rencontres aujourd’hui été bien scolariser et aucun qui été mal scolarisé
Cantine de Vendredi :
Aujourd‘hui Iasmina et moi Mariam nous avons préparé des beignets à la courgette avec des pommes de terre, qu’on trempé dans la farine et dans l’œuf.
Ensuite Mariam a préparé une salade de légumes.
Nous avons eu une seule maman qui nous a aidé à faire la cuisine. Le repas étais prêt à l’heure, cette très bon est très conviviale.
Au potager de Saulx :
Vendredi:
Aujourd’hui au jardin je suis allé avec le groupe d’adultes car nous allons essayer de peindre les palettes pour embellir le jardin.
En passage on ramasse des courgettes et des concombres mais aussi des betteraves afin d’arroser les plants sous la serre car dehors la pluie s’en occupe d’arroser.
On continue de désherber le champ des framboisiers sans trop les abîmes et puis nous nous préparons pour le goûter.
A bientôt.
Skate park: Jeudi
Aujourd’hui à l’atelier nous avons été rejoints par David qui travaille à la ludothèque de Longjumeau. En plus des ateliers que nous avions préparé il a également ramené des jeux de société, tous nouveaux, que nous ne connaissions pas, des échasses, le passe trappe qui a énormément plu au plus grand. Une trentaine d’enfants étaient présents et une dizaine de parents.
Une dame bénévole de la ludothèque s’est installée sur des tapis pour raconter des comptes aux enfants avant le goûter.
L’atelier était très agréable, entre les jeunes sur le terrain de foot, les jeunes sur le parcours d’obstacle installé par Louis et Laura, la petite enfance, les multiples jeux de société.
Pour le goûter et le conseil de quartier tout le monde s’est assis en rond, nous avons échangé sur le ressenti de la journée et partager un bon goûter.
Journée parfaite, pleine de partage, de joie et d’envie.
Merci à tous
Atelier Massy :
Jeudi:
C’est les vacances ! Comme la semaine dernière, nous avons les mêmes enfants, c’est intéressant pour eux de constater que nous venons chaque semaine et que nous proposons de nouvelles activités.
Au menu, du volley, des jeux de société et la petite enfance ! Les activités qui ont eu le plus de succès étaient le volley et la petite enfance.
Plusieurs mamans ont joué au volley pendant une bonne heure avec leurs enfants. Nous nous sommes tous éclatés, les fous rires étaient de la partie !!
Les plus jeunes étaient à la petite enfance avec Myriam. Après le match, les mamans ont fait une pause autour d’un thé avec Laura. Yacine, Coline et Marion ont continué les jeux collectifs mais cette fois-ci un peu de badminton avant de passer au goûter.
Nous avons vendu des légumes du jardin à une maman qui était très contente d’en avoir. Plusieurs nous ont demandé de ramener d’autres sortes de légumes pour les prochaines fois.
Gouter animé par les plus jeunes qui nous font rire. Les enfants nous aident à ranger et à porter le matériel jusqu’au camion !
A la semaine prochaine !!
Atelier jardinage Vendredi:
Aujourd’hui nous somment allé au jardin, une très belle et bien motives pour désherbées et de ramassé de légume. Une fois arrive nous avons commencé faire une visité de jardin pour en savoir qu’est-ce que on doit travailler. Nous somment partage en deux groupe .Un groupe pour désherbé les framboises et le deuxième groupe a ramassé de légume et arroser les plante .En ont plus nous avons mis des cailloux pour faire une petite route .La belle journée elle passe très vites nous sommes heureux de cette journée.
Fête de Viry :
Jeudi:
Nous sommes arrivés à midi à la kermesse des MJC , nous avons pris le temps d’installer et décorer notre stand avec des photos de l’association, puis nous avons déjeuné avant que le public arrive.
De très nombreux enfants ont participé aux deux ateliers que nous avons proposé, un de maquillage et un de préparation de beignets au citron, ils se sont bien amusés et se régalés.
Nous avions également installé une table de presse pour présenter le travail de l’association. Le succès de nos ateliers ne nous a que peu laissé le temps de visiter les autres, mais c’était une bonne après midi.
Atelier ST Eloi:
Aujourd’hui à St Eloi une vingtaine d’enfants étaient présent. Surtout des enfants que nous avons l’habitude de voir.
Nous avons installé plusieurs ateliers, la petite enfance avec un concours de cuisine, un espace jeux de société avec en particulier un nouveau jeux : multimoustiques qui permet aux enfants de travailler les tables de multiplication tous en alliant la rapidité et le plaisir de jouer.
Un atelier coloriage puis comme jeux collectifs du badminton du Mollki et du basket. Il y avait un large choix d’atelier, les enfants ont bien pu profiter.
Le goûter et le conseil de quartier ce sont déroulé dans la joie et l’humour.
Jardin de Saulx : Mercredi
Aujourd’hui nous sommes allés au jardin avec Nicolae, Dusko, Daniel, Eric, Franck et Jean-Marc. Nous avons récoltés beaucoup de courgettes petites et très grosses, des gros cornichons, des tomates, du persil, de la menthe et des poires.
Il y a eu André et Delphine du camp d’Epinay qui sont venues nous aider. Nous avons aussi arrosé quelques plantes et nous avons protégés de la terre les potirons avec du carton.
A la fin nous avons tous tranquillement pris le goûter autour de la table.
C’était une très bonne journée même si à la fin nous avons eu du mal à porter tous les légumes tellement il y en avait !
Atelier cours de français:
Aujourd’hui, nous avons été assez nombreuses pour passer une belle journée ensemble. Nous avons commencé par préparer deux gâteaux au chocolat. Les mamans ont toutes manifesté du plaisir à participer à l’activité.
Les tâches (préparation du matériel, lecture, exécution de la recette…) ont été réparties entre toutes. Nous avons pris un bon goûté pendants que les gâteaux étaient au four et avons discuté du prochain atelier – ce sera un atelier crêpes.
Il y a eu une bonne ambiance qui a favorisé les discussions.