Critique du consentement
Les campagnes d’information sur des actes odieux , commis par des puissants et généralement de caractère sexuel, mettent en scène une indignation générale quasi obligatoire, autour du leitmotiv du consentement.
Le défaut ou refus de consentement justement mis en avant, semble petit à petit représenter dans l’opinion publique plus que les crimes eux mêmes. Ce ne seraient plus ainsi les actes qui seraient regardés sur une échelle de leur horreur ou de leur préjudice, mais seulement la nature non consentie de ces actes.
Nous voyons là une particularité de la nouvelle valeur de la notion de consentement qui résume en soi tous les crimes et tous les préjudices, au risque d’éclipser l’échelle même des actes. Si c’est en effet le défaut de consentement qui devient en soi l’atteinte suprême, il importera de moins de savoir quel était l’objet de ce non consentement. On risque ainsi de mettre dans le même sac des actes qui n’ont plus rien à voir les uns avec les autres touchant tout et n’importe quoi.
Mais cette centration sur cette seule notion, éclipse bien autre chose que l’échelle des atteintes aux personnes, elle contribue à jeter aussi le voile sur ce qu’elle prétend pourtant éclairer, à savoir les savoir de forces et de domination, au sein des quels le jeu du consentement ou du non consentement est censé se jouer.
Il est étrange que ce soit le non consentement d’une personne fragile qui nous choque et non le rapport de force, de domination ou d’inégalité qui en fournit le sens et le contexte. Les campagnes des médias et des groupes de pression qui s’articulent, se focalisent et se renforcent sur un éventuel caractère « sacré » et indiscutable de l’injonction au consentement et à son respect, restent silencieuses ou peu loquaces en ce qui concerne les rapports de domination en eux mêmes.
Pourtant que devrait il être plus choquant? Qu’une personne abuse de son rapport total de domination , d’inégalité économique pour assouvir ses appétits, ou le fait que nous vivons dans une société où les inégalités et injustices sont si fortes que même le retour de l’esclavage peut redevenir possible?
Telle est la première insuffisance du culte de la notion du consentement. C‘est qu’on dénonce toujours des consentements ponctuels, qui portent sur les seuls actes qui suscitent la réprobation collective, ou les rejets moraux. Ce qu’il en est du quotidien de l’exploitation, de l’abandon, du rejet, de l’ignorance , du refus de soins , vécu par des masses énormes de gens, est bien moins fréquemment condamné en soi.
Le défaut de consentement instaure en crime exceptionnel et limité, ce qui reste la règle et la norme de l’ordre économique et politique de notre société. En quelque sorte ce contre quoi s’arme la théorie du consentement , reste de l’ordre d’un abus, toujours l’oeuvre d’individus particuliers , jetés au ban public à titre d’exemple, sans jamais s’intéresser à ce qui leur a donné tant de pouvoirs.
Cette première insuffisance de la théorie du consentement se résume donc en ceci: nous sommes supposés consentants de manière ordinaire et continuelle, des rapports de domination jusqu’à ce qu’ils aboutissent à des abus qui ne seront condamnés que pour eux mêmes.
Mais une seconde insuffisance est à l’oeuvre; la théorie du consentement s’adresse à l’individu et à l’individu seul. Elle le renvoie à la solitude de la gestion de sa propre vie, de son cas, de son existence. Le voici roi d’un tout petit royaume et comptable de ses seuls choix. La peur d’être abusé vient s’ajouter et se combiner chez lui avec toutes les peurs autres sociales modernes; et l’effet de cette peur est toujours le même: favoriser la centration sur soi au détriment des éventuelles appartenances collectives, des relations personnelles et sociales. Pour le dire en un mot , chacun se trouve institué , du fait de l’injonction au consentement et à l’angoisse que cela représente, à devenir justicier de soi même.
L’obsession du consentement vient renforcer le développement et la peur de litiges éventuels ou continuels avec ceux qui nous sont d’abord et toujours les plus proches.
C’est dans les magazines et au cinéma que de faibles individus se retrouvent engagés à réclamer en direct , justice aux puissants. Dans la vraie vie, ceux qui s’opposent sont bien plus souvent les enfants aux parents, les conjoints entre eux, les enseignants et les élèves, bref tous ceux qui à l’échelle de la société sont directement en lien et qui pourraient bâtir un collectivité.
L’injonction au consentement vient renforcer la conflictualisation des rapports sociaux en commençant toujours par les plus proches. De ce fait, cette injonction contribue directement au développement des solitudes, de la précarité et à l’enfermement dans l’individualisme.
Comment pourrait-il en être autrement puisque cette idéologie du consentement s’inscrit à la lettre dans une vision capitaliste des rapports humains? Chacun est censé être libre et éclairé, mais surtout seul , au moment de passer un contrat que ce soit avec un employeur ou un amant de passage.
Nous ne pouvons voir le consentement que comme la réitération d’une signature ou d’un choix, cas par cas, personne par personne, acte par acte. Le contrôle de toute cette conformité qui est renvoyé à l’individu lui même , ne peut que lui donner le vertige; surtout si on ajoute cette dimension moderne de réfutation du consentement à posteriori, qui nous obligerait aussi en permanence à réexaminer tous les choix que nous avons faits dans notre vie pour manger du gluten, accepter une pratique sexuelle particulière ou pour être allé seul chercher du pain.
Cette vision des rapports non seulement humains, mais aussi affectifs, intimes et sexuels, emprunte tout à l’idéologie si capitaliste du contrat (écrit ou pas) qui suppose des égaux censés se mettre d’accord sur des profits mutuels.
Bien entendu cette idéologie du profit et du contrat , si conforme et si attachée à la notion du consentement, n’empêche dans la réalité économique et politique des masses les plus pauvres, aucun abus.
Et si l’idéologie du contrat et du consentement est si faible à nous protéger des abus et des injustices, à quoi sert elle, si ce n’est de nous donner l’illusion de notre propre responsabilité ou d’une fausse liberté que nous aurions, tout de même (à savoir signer ou pas)?
L’objet d’une éducation ne devrait jamais être de mettre en garde perpétuellement tout enfant contre les autres, contre ses proches , et contre ce qui l’entoure , mais bien plutôt de développer la conscience des inégalités et des rapports de domination subis individuellement et collectivement. Le but d’une vraie éducation n’est pas d’amener des enfants à devenir seuls et incapables de confiance ou de don de soi, mais, à l’inverse, à les rendre forts et généreux.
Car la réalité de la vie sociale n’est pas capitaliste; dans la vie, nous sommes vraiment reliés les uns et aux autres par des relations de dépendances réciproques, de confiance a priori, de dons qui nous lient entre nous. C’est une réalité bien plus compliquée que la caricature utilitariste et libérale des rapports humains vus du point de vue de la théorie du profit et de l’intérêt mutuels.
Dans la vraie vie, amour et haine se mélangent comme les rapports de dépendance et d’émancipation, dans un mouvement continuel et complexe, qui ne nous retranche pas des autres, mais nous en rapproche continuellement.
En Pédagogie sociale, nous travaillons à développer toutes les confiances, à commencer par la première, la confiance en soi, c’est à dire dans la capacité de se risquer dans le rapport à autrui. Pour cela nous développons les groupes et les collectivités qui sont les vraies protections. C’est en effet en appartenant à différents groupes et collectifs, mais en s’engageant également dans des relations que les individus sont les mieux assurés contre les abus et les injustices. Les actions de donner et s’abandonner sont inséparables et ceux qui sont capables des deux sont plus forts dans la vie.
SAMEDI
Ateliers des Hotels:
Nous étions en compagnie de Dusco, de Georgy et d’une bénévole
Il y avait 2 activités proposées aux enfants, du dessin avec différents matériels (crayon de couleur, pastel, feutre), et une activité petite enfance avec comme matériel des Lego et des livres
Les activités se sont bien déroulées, il y avait un nombre équitable d’enfants entre ces 2 ateliers, de plus il y avait quelque maman présente, elles ont pu discuter entre elle dans une ambiance conviviales.
Ce fut une bonne journée, tout le monde s’est amusé dans une ambiance conviviales et chaleureuse, malgré le mauvais temps.
Atelier de la Villa Saint-Martin:
Aujourd’hui nous sommes allés avec Mélanie, Clara, Flora, Nelson, Ionut, Nicolae, Lindsay et Jessica à la villa st martin pour y effectuer diverses activités.
Il y avait :
La petite enfance sous une tente car la pluie était au rendez-vous.
L’atelier grand jeux où se trouvait un grand puissance 4, un billard hollandais … ce qui à beaucoup attirés les enfants !
L’atelier jeux de sociétés ou les enfants ont pu jouer au mitho, jeux de senteur…
Pour clôturer l’après-midi nous nous sommes tous regroupés sous la tente pour y partager un goûter tous ensemble.
JEUDI et VENDREDI: AVEN SAVORE FORME LES EDUCATEURS DE JEUNES ENFANTS
Durant deux jours, les jeunes et enfants d’Aven Savore sont les formateurs des éducateurs de jeunes enfants du Centre l’Horizon , à Malakoff.
Ils ont animé des ateliers d’initiation au chant, aux rythmes et à la danse tzigane de notre répertoire . L’occasion d’échanger avec les étudiants sur les discriminations, les préjugés , de faire le point sur la situation des familles et enfants vivant en bidonvilles…
Une rencontre forte, vivante , avec un spectacle au final PLEIN D’ENERGIE
Nous définissons de plus en plus la Pédagogie d’Aven Savore comme la recherche d’une énergie sociale. Les gens qui voient nos spectacles ne nous disent pas « C’était beau »; mais plutôt « Ca m’a fait du bien! » Aven savore, en entraînant les autres, le public donne une leçon d’énergie grâce à la force et la présence de ces enfants remarquables.
VENDREDI
Atelier de Bondoufle:
Aujourd’hui nous sommes aller à Bondoufle avec Laura V, Paolina, Clara, Dalinda, Rosa, Coralie et Jessica.
Nous avons proposé plusieurs activités, il y avait :
la petite enfance avec pleins de jeux et de livres à disposition pour les enfants
l’atelier maquillage ou nous avons eu des reines des neiges, Spiderman, Batman, Hello kitty …
L’atelier craies où les enfants ont pu dessiner et écrire sur le sol avec des craies de couleurs
l’atelier bonhomme en laine ; sur cette atelier les enfants ont pu crées des petites bonhommes en laine, une fois les bonhommes crée ils les ont nommés par des prénoms.
Pour rassembler tous les enfants avant le goûter nous avons fait plusieurs jeux collectifs tel que le facteur n’est pas passer, la pêche aux poissons et tic tac boum.
Après ses divers moments partager dans la joie et la bonne humeur nous avons fait un cercles et nous avons goûter tous ensemble !
Atelier de la Rocade
Aujourd’hui à la Rocade, une équipe est partie chercher les enfants sur le quartier du Skate Park étant donné la période de vacance, il n’y avait pas grand monde au début.
Ensuite, nous avons proposé les activités petite enfance et jeux société, jeux collectifs : un football avec des enfants avec qui par la suite ont préfèrent jouer aux de jeu de société notamment le Uno ; ainsi que l’atelier cuisine pour la préparation de beignet au Nutella que nous avons proposé à la fin des activités aux enfants en guise de goûter sans oublier la participation des mamans.
Humm un régal !
Atelier du Jardin de Bel-Air
Belle après-midi au jardin de bel air, il y avait Nicolae, Ionut, Giorgi et Marie.
Nous avons revu les mêmes enfants et quelques nouveaux, le temps était à notre avantage.
Il y a eu les jeux collectifs où les enfants ont beaucoup aimé jouer au volley et un atelier petite enfance et jeux de société où les filles s’amusaient. Nous avons terminés cette après-midi en jouant tous ensemble au volley, nous avons passés un très bon moment et le goûter s’est très bien déroulé.
Atelier de cuisine
Aujourd’hui pour la préparation d’un couscous algérien au poulet nous avons eu l’aide de plusieurs mamans, entre 15 et 20, toute de bonne humeur et très efficace.
Chaque personne s’est trouvé une tâche pour nous aider soit en cuisine, dans le rangement, ou avec les enfants.
Comme habitude nous avons séparé enfants et adultes, l’un dans la salle d’accueil et l’autre dans la cuisine. Nous avons eu en tout 40-50 personnes, qui se sont tous régalés.
Bon appétit, et bon weekend
JEUDI
Atelier du Jardin de Saulx
Aujourd’hui nous avons accueilli parmi nous un groupe d’Educatrices Jeunes Enfants de l’Ecole Horizon, et ensemble nous sommes partis avec le groupe d’adultes au jardin.
Dès notre arrivée nous avons fait un tour du jardin pour que tout le monde soit au courant des informations sur le jardin comme : A qui appartient le jardin ? Qu’est-ce qui pousse dans le jardin comme légumes ? Qui participe ? Quand ?
Après avoir fourni les infos nécessaires nous démarrons le motoculteur, et chacun avec une bêche, fourche où grolinette mets la main à la pâte pour aider à retourner la parcelle.
Après avoir fini on s’est tous regroupé pour partager un goûter avant de reprendre le chemin de retour !
Atelier du Sakte-Park
C’est près de 50 enfants qui nous ont rejoints aujourd’hui au Skate Park !
Nous avions prévue de faire un atelier de cuisine basé sur la préparation de beurre maison. Aussi nous avons tous fouetté la crème à tour de rôle ! Malheureusement, faute de batteur électrique, la crème n’a pas pris, mais tout le monde a bien rigolé.
On a également fait un atelier de silhouette sur le sol ou tout le monde faisait à tour de rôle le mannequin et le dessinateur à l’aide de grosses craies. On les a ensuite agrémenté de sourires, cœurs, noms etc…
Un peu plus loin, l’atelier de petite enfance bat son plein, avec coloriages et jeux d’éveils.
Et sur le stade, on joue au foot avec trois équipes pleines à craquer.
Sans oublier qu’aujourd’hui nous accueillons les étudiants éducateurs de jeunes enfants de l’horizon, qui participe à nos ateliers dans le cadre de leur formation.
Atelier de Massy
Très belle après-midi à Massy pour nous.
Nous étions en compagnie de Yasmina, Dusko, Felipe, Rosa, Thomas, Clara, Marianne, Marie et les étudiants d’Horizons.
Les étudiants ont participé et observés aux activités, c’était la première fois pour beaucoup. (Ateliers de rue).
Il y avait un atelier cuisine où ils ont fait des beignets, les enfants ont beaucoup aimés, un atelier peinture qui a beaucoup plu, un atelier petite enfance, jeu de société. Et pour finir les jeux collectifs où il y avait divers jeux.
Le conseil de quartier s’est bien passé alors qu’il y avait beaucoup d’enfants et d’encadrants, belle journée en perspective.
MERCREDI
Sortie des vacances familles au cafézoides
En ce jour de la fête des morts, nous avons pris le train à 9h45 direction Paris, et plus précisément le Cafézoïde du 19eme arrondissement.
Une fois arrivé nous découvris, ou redécouvris pour les plus chanceux, un lieu fêtant la fêtes des mort mexicaine. On y découvre à l’intérieur un hôtel des morts, un espace petite enfance, un autre centré sur les activités manuelles et un espace théâtre.
La matinée commença par un atelier chanson proposé par trois artistes. Tandis que certain écouté leur musique, d’autre s’amuser dans les différents lieux disponibles. Puis est venue le moment du repas végétariens, qui était délicieux et qui a plu à la plupart des enfants et des adultes.
Durant l’après-midi, une chasse au trésor, et atelier danse mexicaine étaient proposés. Comme durant la matinée certains participé au atelier pendant que d’autre préféré joué ou se reposer. S’est ensuivie, une assemblé des présent afin de parler des coutumes de la fêtes des morts mexicaines.
Suite à cela une crêpe en guise gouté, et puis nous avons pris le chemin de Chilly-Mazarin, où nous avons rendu tous les enfants entiers et vivants. Bonne fêtes des morts à tous.
MARDI
Atelier de français
Nous avons réalisé des petits scénarios avec les mamans à base de situations écrites sur des bouts de papier, comment en tant que maman réagissez-vous face à des situations quotidiennes. Que ce soit des situations de joie, tristesse ou colère.
Les mamans étaient impliqués dans leurs rôles, pour celles qui avaient plus de difficultés nous étions là pour les aider.