Les apparentes contradictions de notre actualité moderne et politique ne doivent rien aux accidents. La même année où on étend la soit disante « trêve hivernale » des expulsions aux « campements illicites » (traduisez bidonvilles) , le Maire d’une ville de banlieue Sud, étiquetée socialiste, peut mettre 40 familles à la rue à une semaine de Noël et se vanter dans la presse de pouvoir par prochaine décision de justice en mettre 130 de plus dans quelques semaines à peine… le plus légalement du Monde
Que se passe-t-il quand la loi ne fait plus Loi? Par quelle astuce , par quelle magie?
Et bien c’est tout simple , il n’existe plus aujourd’hui aucune production de droit nouveau qui ne soit réversible, et qui ne contienne son propre désaveu et son propre recul.
Entropie et vulnérabilité
Tout droit nouveau est aujourd’hui réversible et il en est ainsi de tout progrès que nous connaissons dans notre vie professionnelle, sociale, économique, familiale et même personnelle. Toute amélioration appelle de nos jours son envers, sa régression et sa disparition prochaine. Nous avons placé dans l’ADN même de toute avancée de notre vie, une clause de réversion.
La loi sur la trêve hivernale comptait beaucoup de limitations dans son énoncé même ainsi qu’une grande marge d’interprétation; ne nous étonnons donc pas de son double sens.
Et ainsi en est-il de toute progression dans nos statuts et dans nos situations. La modernité, nos vies modernes sont sous le signe de ce qu’on appelle la « vulnérabilité » c’est à dire de la réversibilité de tout acquis et de tout progrès.
Comment comprendre le sens de ce mouvement, d’une telle entropie? Il faut le voir comme si le sol sous nos pieds, autrefois plat ou en descente s’était soudain dressé devant nous comme une pente raide à gravir. Ainsi tout progrès que nous accomplirions , que nous obtiendrions , sera toujours le résultat d’une lutte, d’un arrachement. L’état normal des choses a changé : il est dorénavant et jusqu’à nouvel ordre (mondial) , à la descente.
Les progrès sont vulnérables et les descentes sont irréversibles. Cela ne signifie pas que tout va toujours mal ou toujours vers le pire. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de progrès , ou plus d’avenir tout court. C’est cela qui nous trompe . Car celui à qui on brosse le tableau des réalités les plus froides peut toujours nous accuser de pessimisme ou de parti pris. Il avancera devant nous quelques progrès dont la plupart se résument cependant aux formulations et aux intentions.
Passage de la vulnérabilité à la précarité
C’est bien ce passage de la vulnérabilité à la précarité que les acteurs sociaux doivent apprendre et comprendre. On n’est plus du tout dans la vision d’un travail classique vers l’autonomie, vers une société inclusive vers une société qui retient et soutient, mais au contraire dans la production de déséquilibres, de rapports de force à changer et inverser.
Littéralement, nous avons à « armer » les plus vulnérables, à leur donner une éducation guerrière , non pas à la manière individualiste et libérale de « chacun pour soi et tous contre tous », mais à la manière de la Pédagogie sociale, par l’apprentissage de la conscience de sa double condition (personnelle et collective), et des moyens de s’en émanciper.
Philosophiquement , le passage de la vulnérabilité à la précarité, c’est le passage de la réversibilité à l’irréversibilité, qui est la marque même de la précarité. Car la précarité est empêchement, enfermement et irréversibilité par le déploiement d’une infinité d’obstacles aux objectifs de progrès les plus anodins. La précarité est production d’empêchements et de ce fait, elle nous concerne tous.
Philosophie de la Précarité
Les acteurs sociaux en réflexion, qui voudraient adapter leurs pratiques professionnelles, à ce qu’ils appellent « le développement des publics précaires », se trompent d’objet. Ils se trompent aussi de sens quand ils croient que les précaires seraient des gens, très éloignés d’eux mêmes, forcément peu nombreux (cars ils seraient les plus pauvres d’entre les pauvres). Pour ces publics d’exception, ils seraient prêts à croire qu’il faudrait aussi des pratiques d’exception, qui ne remettent pas en cause la majorité ou le cadre commun. Ils se trompent car ils ne perçoivent pas l’essentiel, à savoir que les précaires, ce sont eux tous, ce sont nous tous.
Cette précarité que l’on veut voir chez l’autre, chez le migrant, chez l’exclu, est bien plus à l’oeuvre dans nos propres cadres de travail de plus en plus « enfermés », dans nos pratiques de plus en plus contraintes et limitées , dans nos statuts de plus en plus menacés et dans l’impossibilité où on nous met de penser notre propre travail.
Le pauvre manque d’argent, mais le précaire, lui, manque d’organisation, c’est à dire de décision, de la capacité à s’organiser, à posséder la science et la pratique de son propre travail; il est plongé dans l’impossibilité de faire oeuvre de lui même.
S’évader de la Précarité
La précarité est irréversible c’est à dire qu’on lutte vainement contre elle et ses effets. On ne pourra et ne saura pas l’éradiquer, pas plus que les bidonvilles ou la pauvreté des enfants. Il ne sert à rien de rajouter des prestations, des initiatives, des projets et des programmes . Il ne sert à rien de mettre « plus de quelque chose », ou de reproduire les mêmes pratiques avec plus d’efficacité, en les « ciblant » ou en les renforçant. On ne changera rien avec » plus de la même chose », tout comme l’enfant qui ne supporte plus sa scolarité, ne gagne rien à « redoubler » le niveau qu’il a déjà échoué. On ne saurait (re)manger ce qu’on a déjà vomi.
On ne lutte pas contre la précarité comme on prétend toujours le faire, mais, à l’inverse, en bâtissant d’autres choses, dans d’autres espaces, d’autres friches, sur d’autres terrains qu’on n’a jamais investi et que d’ordinaire, on méprise.
La véritable arme contre la précarité est de faire autre chose, de repenser le travail autrement et sur d’autres valeurs ( un autre triptyque que la salariat, les loisirs et le chômage). De re-fonder le travail social sur d’autres principes comme l’inconditionnalité, le don, le travail véritable, le durable.
Elle est là l’épreuve la plus dure, la plus difficile: celle d’abandonner nos terrains et nos méthodes. Comment ceux qui ont tant gagné et tant investi dans ce qui ne fonctionne plus, auront-ils le courage d’en sortir? Garderons-nous comme pilotes ceux qui nous ont mené au précipice? Et jusqu’à quand?
SAMEDI
Aven Savore
Aujourd’hui a Aven Savore, nous avons le plaisir d’accueillir Christiane, spécialiste de Salsa et de Zumba. Après avoir participé à la première partie de la répétions, ou nous travaillons les nouvelles chorégraphies de Hafsatou et Cassandra, elle nous propose en deuxième partie une chorégraphie de son cru, pour nous initier à la Zumba et la salsa.
Atelier de la villa Saint Martin
Aujourd’hui nous avons proposé plusieurs activités aux enfants sous le thème de la fête foraine.
Nous avons fait des grands jeux tel que le puissance 4, le billard Hollandais et Japonais, mais également un chamboule-tout, un jeu de parcours avec des obstacles à faire avec une petite cuillère et une bille. Nous avons aussi proposé un jeu de glissade, les enfants se m’étaient dans un sac poubelle et ils dévalaient la pente sur une bâche. Tout au long des activités nous avons mis de la musique et nous avons fait des pop-corn pour le goûter.
Pour finir la journée nous avons pris tous ensemble un goûter, chocolat chaud, thé et pop-corn. C’était une belle après-midi !
Atelier des hotels
Aujourd’hui nous sommes allés aux hôtels avec Ionuts, Diahoumba, Mélanie, Nelson, Marvin, Thomas et Elbera.
Nous nous sommes divisés en deux groupes :
Dans un premier temps Diahoumba et Mélanie sont allées récupérer les enfants de l’hôtel Parthénon afin de les emmener à l’hôtel F1.
Nelson, Marvin, Thomas, Mélanie et Diahoumba étaient à l’hotel F1 , ils ont animés les jeux collectifs (foot, béret, statut musicale et épervier) et un atelier créatif (peinture).
Ionuts , Elbera et Samman ont proposés la petite enfance et des coloriages à l’hôtel Parthénon, il y a de nouvelles mamans qui ont participé, nous avions donc un plus grand groupe.
Puis ils ont rejoint l’hôtel F1 pour prendre le goûter.
L’ambiance était chaleureuse.
CLAS
Aujourd’hui, nous avons fait le CLAS à maison collucci. Nous avons commencé par faire ses devoirs et après nous avons fait un Pictionary. Ensuite nous avons pris le gouter et nous somme allé rejoindre Villa Saint Martin.
VENDREDI
Atelier de Bel-Air
Aujourd’hui avec Abdel, Casandra, Coline, Elbéra, Rosa, et Thomas, nous avons proposé un atelier cuisine, petite enfance et de la music.
La cuisine ont préparé pour des crêpes pour les enfants présents, et à apporter de la chaleur.
La petite enfance et la music a permis aux enfants de bouger et rigoler tous ensemble.
Après les crêpes mangés et les activités faites les enfants sont rentrés chez eux.
Bon week end Bel Air.
Atelier de la Rocade
Etaient présent sur l’atelier, Fanny, Coralie Ionuts, Yasmina, Géorgy, Sandra, Nadia et Saman. Nous sommes allés chercher les enfants et certains sont venus d’eux-mêmes. Au programme, jeux collectifs avec un chat ballon, un foot et un béret. L’atelier petite enfance était bien préparée sous tente, et l’atelier peinture-écriture à très bien fonctionné, c’était une découverte pour les plus petits. C’était une belle journée et un bel atelier, à bientôt la rocade.
Atelier cuisine
Aujourd’hui sur l’atelier cuisine nous étions en compagnie de Zohra, Zadio, Dusko, Elbera, Clara, d’autres mamans et Nelson.
Pour ce jour au menu ;
Une purée bien garnie avec des ognons.
Pour accompagner ce plat du poulet préparer par Zadio, Sokhna.
Le déroulement c’est bien passez et tout le monde a aimez le repas !
JEUDI
Atelier du Skate Park
Aujourd’hui nous sommes allés au Skate Park avec Dusko, Mélanie, Jessica, Diahoumba, Rosa, Owen, Giorgi, Ionut, Coralie et Abi.
Nous avons proposé diverses activités telles que : Petite enfance, Jeux collectifs (foot, statut musical, 1 2 3 soleil etc), malgré la pluie l’ambiance était au rendez-vous.
Nous avons tracté les flyers pour la soirée noël afin d’informer les familles, en amont nous avons confectionné une pancarte avec les enfants, chacun y a mis sa touche personnelle. Puis nous l’avons affiché dans le quartier.
Tout au long nous avons distribué du chocolat chaud, du thé et des gâteaux.
Enfin, nous avons conclu par une danse collective qui nous a permis de nous réchauffer.
Atelier de Massy
Aujourd’hui nous sommes allés à massy avec iasmina, ionut, nelson, fanny, marvin, clara, cassandra, coline. Nous avons proposé un atelier petit enfance, jeu collectif, jeux de société.
On a commencé par la distribution du gouter avec du chocolat chaud et du thé pour les mamans out c’est très bien passer. Chaque atelier c’est bien dérouler malgré le mauvais temps on a eu une dizaine d‘enfants qui était volontaire pour chaque atelier.
Atelier CLAS
Nous avons commencé par un atelier créatif, qui portait sur le thème de l’origami, avec avion, poisson, sapin, cœur.
Ensuite nous avons fait une aide au devoir et finir par un goûter avec un bon chocolat chaud et des pains au chocolat.
MERCREDI
Atelier de Saint-Eloi
Aujourd’hui nous sommes allés à Saint Eloi avec Dusko, Mélanie, Nelson, Fanny, Diahoumba, Coralie, Rosa, Adel ainsi que Clara et Momie qui sont en premier lieu parti chercher les enfants aux hôtels.
Nous avons proposé un atelier créatif (petits bonnets à base de laine), qui à très bien fonctionné, des sports collectifs (foot etc) et un jeu collectif (statut) tout ça dans une ambiance musicale.
Nous avons conclu par un goûter chaud.
Sortie à Disneyland
Après l’arrivée de toutes les familles et enfants, nous sommes partie avec un groupe de 50 personnes directions Marne La Vallée et Disneyland.
Nous sommes arrivées dans le parc vers 12h, au bon moment pour assister à une parade qui a émerveillé enfants et adulte.
Ensuite nous sommes allés manger dans une espace réservée au groupe. Suite à cela nous avons fait une attraction tous ensemble pour digéré tranquillement.
Ensuite nous nous sommes divisé en trois groupes, petit, moyen, et grand pour faire des attractions adaptés au tranches d’âge de chacun.
Chaque groupe avait le temps de faire plusieurs attractions. Par la suite nous nous sommes regroupés à 16h30 devant le grand Châteaux.
Nous nous sommes donc dirigés vers la gare pour rentrer à Chilly-Mazarin. Le retour se fit vers 20h.
Une journée inoubliables pour les enfants et les adultes présents, qui malgré la pluie garderont un merveilleux souvenir de cette journée à Disneyland.
Atelier de Bondoufle
Aujourd’hui a Bondoufle, malgré la pluie, nous sommes au rendez-vous pour l’atelier du mercredi !
Au programme aujourd’hui : des crêpes, des cadres photos, du foot et des jouets !
On installe l’atelier de cuisine dans la cuisine du bidonville. Les adolescentes du camp s’y retrouvent pour cuisiner les crêpes « double choco » (crêpes au Nutella faites avec du chocolat au lait).
Dehors on organise un tournoi de foot, et un peu plus loin on fabrique des cadres photo avec des bâtonnets de glace avec Jessica. Coline accueil les plus petits sur le tapis de petite enfance.
A la fin de l’atelier on se retrouve tous dans le hangar pour un gouter festif et musical et tout le monde aura le droit à sa crêpe !
MARDI
Cours de Français
Pour le cours de français d’aujourd’hui, on a fait un jeu de rôle. Les mères devaient venir dans un magasin imaginaire et choisir différents produit puis payer le montant précis. En parallèle en a commencer a distribué les cadeaux des enfants pour noël. Nous avons inscrit les nom et cadeau donné aux enfants.