La situation est connue; on tente d’entamer un dialogue, avec une équipe , une institution, en manifestant notre intérêt et/ ou nos inquiétudes pour un bénéficiaire, qui nous mobilise; mais tout de suite, la situation nous échappe; par une réaction quasi instinctive d’une institution aussi peu vivante qu’efficace, on se retrouve triplement déligitimés.
- On n’est pas la bonne personne. D’où est ce que nous oserions parler?
- On est délogés de tout fondement et de toute rationalité. La validité de notre propos, la justesse de notre inquiétude, rien de tout cela n’est reconnu , ou reconnaissable. Tout ce qui vient de nous est au contraire suspect a priori et rejeté à coup de doutes, voire d’insinuations vis à vis de celui qui pourtant a eu le courage de se manifester et de prendre une initiative.
- On n’est pas des partenaires, on ne peut pas en être . Aucune mise à pied d’égalité même symbolique n’est jamais envisageable. Il est absolument nécessaire de refouler à la porte , au secrétariat dédié, au service spécifique et injoignable , toute tentative de lien et de contact. Ainsi même la concertation est impossible; alors, quant à travailler ensemble…
Les institutions qui ont perdu de la vitesse, de leur autorité, les institutions qui,ont cessé de faire sens aux gens , faute de pouvoir impacter le cours de leur vie , contre l’ordre des choses; et bien ces institutions avaient deux choix.
- Ou bien , elles pouvaient se remettre en cause, s’ouvrir, redéfinir leurs postulats et pratiques de base, oser la Révolution de l’hospitalité
- Ou bien elles s’emparent par la violence administrative de toute la légitimité formelle possible ; elles en accaparent le monopole et dès lors ne peuvent plus continuer de fonctionner qu’en déligitimant symétriquement et progressivement leur propre public.
Pour ne pas savoir à quel point « on ne sert pas », il n’y a d’autre issue que de disqualifier progressivement le statut, l’expérience et la légitimité de tout public et de tout bénéficiaire.
Et c’est ainsi que la Déligitimation, est une entreprise, que c’est une machine, on pourrait même dire une Science et un immense savoir -faire.
Pour préserver l’ordre institutionnel, l’entreprise de déligitimation repose sur deux leviers fondamentaux qui sont activités à tour de rôle.
L’entreprise d’isolation individuelle et sociale
Pour dé-ligitimer toute attente, pour prévenir toute conséquence négative de l’échec en cours , ce qui compte c’est d’imputer tout échec à un individu. Mais encore faut -il que cet individu soit isolé, pour ne bénéficier d’aucun recours, d’aucun témoin, d’aucune version alternative à sa propre faillite et à son propre déficit. Ainsi la déligitimation des individus par les institutions sociales , scolaires (le collège y excelle et en reste le modèle ) repose sur le succès préalable de l’isolement de l’usager au sein de son propre milieu.
Pour cela on commence par disqualifier tout son entourage; on ne le reçoit pas, on ne l’informe pas, on ne le considère pas. Ensuite vis à vis de la famille elle même on met en avant les failles de l’usager et on le place sur un itinéraire qui le mènera de manquements en échecs. On tiendra le compte des fautes, des manques, tant de l’usager que de ses proches jusqu’à ce que la simple idée pour les uns et les autres, de s’y confronter devienne insupportable et que tout le monde renonce à se manifester.
Il est important de relever que c’est l’énergie même, les ressources, les moyens de l’institution qui sont détournées vers cette entreprise de disqualification. Ainsi les moyens ne sont plus utilisés pour promouvoir les bénéficiaires, mais préventivement pour donner des assurances de légitimer par avance les échecs.
Ainsi, tel collège qui n’ a plus les moyens de faire quelques photocopies nécessaires à ses élèves, tiendra sans faillir et en temps réel sur un énorme portail interne, le détail de tous les manquements, échecs et insuffisances des publics accueillis
Toute la richesse institutionnelle est confisquée et déviée vers sa défense et son auto-légitimation.
L’adhésion progressivement arrachée à sa propre déligitimation.
Le second fondement de l’entreprise institutionnelle de déligitimation est plus redoutable, plus perfide encore puisqu’il consiste en la conquête de l’assentiment de la victime quant à a sa propre illégitimité. Ce sont ces cohortes d’enfants qu’au collège se retrouvent peu à peu convaincus d’être de « mauvais élèves » , des « élèves indisciplinés » des « échecs en puissance ». On construit l’image défaillante de l’usager et petit à petit ce dernier s’identifie au miroir qu’on lui tend.
La déligitimation, ça se construit de l’extérieur, mais ça se vit à l’intérieur; on s’en imprègne, on y adhère, on y consent.
Petit à petit on se retrouve enfermé dans un statut de sans droit, de personne qui abuse, de personne illégitime, de suspect , de moins que rien en somme.
C’est que la déligitimation a beaucoup de vertus.
D’une part, elle permet de préserver, renforcer et sauver des pratiques institutionnelles dépassées et nocives, comme les sanctions, les évaluations sommatives, les punitions collectives, les contrats imposés, l’éducation négative, les pratiques d’exclusion, de contrats, de permis à points, etc…
Mais d’autre part elle neutralise définitivement les victimes. Quand ils auront été déligitimés par les institutions qui étaient censées les construire ou les promouvoir, tous ces jeunes, toutes ces personnes resteront définitivement injustifiables. Leur comportement n’obéit plus, à leurs propres yeux même, à aucune rationalité, à aucune logique. Ils n’ont raison en rien, ils n’ont raison de rien. Ils n’ont plus de raison. Ceux-là sont socialement anéantis.
Les sujets déligitimés ne peuvent plus devenir dès lors des acteurs sociaux ou politiques, même pas affectifs. Sur-individualisés , ils ne cherchent plus aucun sens social, économique, ou politique aux situations de la vie, puisque toujours tout s’explique depuis l’école par … eux mêmes.
Ils épuisent tout espoir et toute tentative de prendre conscience des processus et des systèmes qui les affectent; ils ont été conditionnés à ne percevoir que les circonstances.
La Pédagogie sociale est une pédagogie qui impose , tel un postulat, la légitimité a priori de tout acteur social, quel que soit son âge ou quelles que soient ses circonstances . Par là elle donne un espoir d’échapper un tant soit peu aux déterminations qui nous plombent la vie.
Atelier Bel Air
Arrivés sur les lieux nous avons commencé à préparer les différents ateliers proposés : jeux collectif ou nous avons eu beaucoup d’enfants qui ont pu participer dans ce moment d’échange en équipe et collectif.
Nous avons aussi été à la rencontre des habitants de BEL AIR pour un partage autour d’un micro trottoir ou nous avons fait la rencontre de personne qui apprécient nos activités.
En contre partie nous avons pu aussi avoir eu beaucoup d’échanges avec la participation des parents.
Atelier CLAS du mercredi
Ce matin, une grande partie des enfants inscrits au CLAS étaient présents.
Afin de toujours mieux se familiariser avec la langue française,
Blandine avait rapporté une grande quantité d’objets de la vie du quotidien pour organiser un jeu.
Apprendre en s’amusant est tout à fait au cœur de notre travail.
Par la suite, les petits groupes que nous avons formés sur l’accompagnement aux apprentissages scolaires ont été très studieux.
Atelier Morangis
Aujourd’hui dans le squat de Morangis, nous avons fait un atelier remplit de sourires, de rires et de motivations. Nous avons mis en place une petite enfance dynamique, les enfants ont pu appréhender divers jeux de bas âges tel que les kaplas et les déguisements. L’équipe a aussi mis en place des jeux collectifs tel qu’un « 1, 2, 3 soleil » et des jeux d’adresse tel que le tir à l’arc et la slackline.
Ce bel après-midi, s’est fini sur un gouter tous ensemble à base de « merci », de pain au chocolat et de chocolat chaud.
Atelier Saint Eloi
2ème Atelier construction de cabanes à St Eloi !! Les enfants se sont mobilisés ensembles pour continuer la construction. Nous avons recouvert de feuilles et de branches le toit de la cabane, et avons attaché un deuxième tronc pour faire une poutre qui servira de charpente pour prolonger la cabane.
Nous avons fait un atelier pour « apprendre à faire un feu », ou chacun a pu s’essayer à la pierre a feu.
Peu de temps après nous nous sommes réunis pour le gouter ou nous savons discuter de comment nous avions trouvé l’atelier.
Atelier Balladin
Aujourd’hui à l’hôtel Baladin, nous avons accueilli les enfants accompagnés de leurs parents en musique, avec des comptines, notre célèbre musicien à la guitare et nous, tout les autres, au chant.
Nous avons utilisé les livres de la bibliothèque pour raconter des histoires aux enfants avant de leur raconter un conte à l’aide du Kamishibaï, accompagné toujours de ce sulfureux guitariste.
Ensuite nous sommes allés à l’extérieur, déjà pour profiter de ce soleil d’hiver mais aussi pour nous dépenser un peu. Jeux de balles, corde à sauter, « 1,2,3 soleil », auxquelles nous avons participé.
Enfin nous avons dégusté un délicieux gouter avant de nous dire un doux « au revoir ».
Atelier CLAS
Aujourd’hui nous avons commencé par faire les devoirs, puis nous avons fait un bon goûter. Et pour finir tous ensemble nous avons fait des jeux théâtraux où il fallait mimer des situations. Cet atelier à très bien fonctionné et nous le reproposerons une prochaine fois peut être pendant les vacances pour avoir plus de temps.
Atelier skate park
Lors de notre arrivée sur les lieux de SKATE PARK nous étions attendu avec succès au portail de l’école ou les enfants nous rué de joie, ce moment fut une impatience de part pour nous rejoindre lorsque qu’il nous voyait installé les différents ateliers.
L’Atelier petit enfance fut un moment d’échange et d’accompagnement à travers le jeu en présence des parents.
L’Atelier peinture à eu énormément de succès ou les enfants ont su attendre leurs tour pour participé en présence des parents.
Atelier Belair
Sous une journée ensoleillé, nous avons commencé par les premiers travaux du jardin afin de préparer la saison qui arrive. Cette activité a attiré beaucoup d’enfants Qui ont pris beaucoup de plaisir à nous aider. En complément du jardinage, nous avons eu le plaisir de faire des jeux collectifs et des jeux de sociétés qui ont eu un grand succès auprès des enfants. Et pédagogues sociaux se sont également bien amusés.
Sous une journée ensoleillé, nous avons commencé par les premiers travaux du jardin afin de préparer la saison qui arrive. Cette activité a attiré beaucoup d’enfants Qui ont pris beaucoup de plaisir à nous aider. En complément du jardinage, nous avons eu le plaisir de faire des jeux collectifs et des jeux de sociétés qui ont eu un grand succès auprès des enfants. Et pédagogues sociaux se sont également bien amusés.
Atelier Champlan
Un très bel atelier aujourd’hui pour le dernier jour de Lucie !
Avec le soleil comme compagnon, nous commençons par un atelier de dessin collectif, puis un épervier géant ! On sort ensuite le grand puisque bonbon jus de fruits et soda sont de la partie pour un gouter festif en l’honneur de Lucie, après avoir pris de nombreuses photos de groupe et s’etre dis au revoir une bonne dizaine de fois, il est temps de partir pour de vrai, la larme a l’œil pour certain.
Atelier Rocade
A notre arrivé, les enfants étaient encore à l’école donc nous sommes parties devant les écoles pour distribuer des flyers pour la soirée conviviale. Ensuite, grâce au beau soleil présent, beaucoup d’enfants sont venus jouer donc nous avons proposé des jeux de ballons, du badminton, des bracelets de perles et du maquillage. Pour finir nous avons fait un gros goûter avec des friandises pour le départ de deux stagiaires : Léonard et Pauline.
Atelier Cuisine
Atelier Astoria
Aujourd’hui à Astoria, nous avons commencer l’atelier à l’hôtel avant de se faire jeter dehors par le gardien. Heureusement, il y a un parc à côté, nous avons donc pu le faire dehors là-bas. Nous avons donc fait des jeux collectifs : foot, courses, de la balançoire au parc enfants, du maquillage enfants et des dessins. Cet atelier a permis, que les enfants d’Astoria, jouent avec d’autres enfants au parc. Nous avons pris le gouter tous ensembles avec des pains au chocolat.
Atelier Parthénon
Nous avons profité du beau temps pour aller au stade faire un grand foot avec les ados, ils étaient enchantés de profiter de cette belle journée pour se défouler, filles et garçons se sont précipités pour ne pas rater cette belle occasion !
Les petits se sont amusés avec les Légos, la dinette, se sont déguisés et ont lus des livres.
Quelques mamans ont discutées entre elles et nous avons pris un bon gouter tous ensemble après avoir lu deux histoires !
Atelier VSM
En cette journée ensoleillé, nous sommes arrivés à la Villa Saint Martin où il y avait beaucoup d’enfants qui nous attendaient. Nous avons donc proposé plusieurs activités tel que des bracelets de perles, une petite enfance, du badminton et un atelier fabrication de crêpes. Tout ces ateliers ont eus beaucoup de succès, et nous avons terminé par un goûter avec les crêpes que les enfants avaient fait.