Nous nous occupons de publics invisibles; chacun le sait et le reconnait. C’est en passe de devenir une banalité , tellement ça se répand.
Quelle étrange idée pour autant! Quiconque viendrait sur nos ateliers, ou pousserait la porte de nos locaux serait au contraire confronté à l’inverse:
La SUR-VISIBILITE de nos publics. Ses couleurs, sa vitalité, sa rumeur , tout explose au contraire!
Tous ces enfants , tous ces jeunes, toutes ces familles crèvent la vue, percent les oreilles, animent l’espace alentour. Ils ne sont pas invisibles.
Serions nous tous aveugles?
Notre public est énorme; il est de partout; il est tout le temps là! Il suffit de venir voir.
Et c’est là que le bâts blesse; qui viendra voir? Qui viendra voir hormis ceux et celles qui veulent voir?
Qui viendra voir hormis ceux et celles qui ont des yeux pour voir?
On peut à coup sûr aujourd’hui se passer de prendre en compte des pans entiers de la réalité, pourvu que l’on n’aille rien y voir. Grâce entre autre aux outils technologiques qui nous occupent, nous pouvons être informés du moindre fétu de paille à l’autre bout de la planète et persévérer à ne rien voir (ni savoir) de ce qui se passe autour de nous.
Et voilà que la cécité a de la vertu; qu’elle est une ressource ; qu’elle est une fin en soi, en un mot une ambition sociale.
On peut vouloir ne rien voir . On peut prétendre ne rien entendre. Avoir le désir de ne rien sentir.
La (dé)négation, c’est tellement facile!
Tellement à portée. Il suffira de ne pas venir rencontrer ce public pour qu’il n’existe pas. Il suffira d’ignorer une organisation qui déploie une activité pourtant débordante, pour affirmer avec la plus grande des aisances que tout ce travail est sans objet.
Car il n’y a pas que nos publics qui, semble – t -il, soient invisibles; il semble que nous le soyons nous mêmes ; puisqu’il suffit de ne pas reconnaître le travail que nous réalisons, de ne pas en parler, de ne pas le relever , de ne pas le revendiquer, pour qu’il existe un peu moins, voire pour qu’il disparaisse tout à fait du Monde visible.
Aujourd’hui il y a un véritable combat , une véritable guerre qui se déploie sur la question de la visibilité ou sur l’invisibilité imposée.
Telle municipalité veut nous empêcher de signaler notre local et nos activités par une affiche et devanture pourtant liée à la nature même de nos locaux. Qu’importe, ce qu’il faut surtout empêcher c’est notre présence visuelle qui viendrait contredire l’affirmation perpétuelle de notre inexistence obligatoire.
L’espace public est quadrillé, vidéo-surveillé, déserté , pour que justement il n’y ait plus rien à y voir et plus personne pour le faire; pendant ce temps, les locaux à usage collectifs sont laissés vides, sous exploités ou condamnés à l’abandon, pour que l’on se contente de n’y voir que des enseignes sans contenus, des noms creux sur des murs et des vitrines vides et des portes fermées.
Quand on ne veut plus rien voir, on surveille; quand on veut qu’il n’y ait plus rien à voir, on contrôle tout. Quand malgré tout , quelque chose de socialement neuf, jaillit tout de même, alors il faut le cacher, l’ensevelir, le réprimer. Tel est l’ordre local qui règne sur les territoires.
Des classes aux places; des places aux castes
Dans un passé très ancien , un ordre social cruel avait inventé en Inde le système des castes. Au plus bas de la société, il devait y avoir le Dalit, l’intouchable, celui que justement on ne peut pas toucher , et dont on ne peut pas toucher aussi ce qu’il touche.
Et voici que chez nous, nous sommes déjà passés de la lutte des classes,à la lutte des places, et que nous entrons nous aussi probablement dans celle des castes.
Car que sont les invisibles sociaux sinon une nouvelle caste? Qu’est ce que leur invisibilité sinon une occultation organisée? Et de même que celui qui côtoie l’intouchable et le touche risque de devenir lui aussi intouchable, il se trouve que ceux qui travaillent auprès des invisibles sont frappés du même sort.
Ceux qui travaillent auprès de ceux qu’on méprise, sont à leur tour méprisés. Ceux qui sont trop proches des groupes discriminés, seront discriminés à leur tour.
Et cette caste des invisibles, provient bien entendu de la situation des castes supérieures qui règnent, et qui, à l’inverse , n’ont symétriquement jamais rien à mériter, rien à justifier pour bénéficier sans réserve, ni contrepartie de reconnaissance , de légitimité et de ressources; tout cela à l’infini, par principe, par statut, comme par nature!
Par privilège de Caste!
Samedi 2 mars
Notre atelier à la Villa Saint Martin
Direction la Villa Saint Martin, avec au programme : maquillage pour enfant et grand foot collectif.
Tout le monde était ravi de se retrouver. Nous avons fini cette journée sur un petit goûter convivial.
du coté de l’Hôtel Parthénon…
Aujourd’hui nous sommes allés à l’hôtel social du Parthénon. Nous avons fait deux équipes, une équipe dans la salle pour la petite enfance…
et une équipe dehors avec les plus grands et les ados. Dans la salle il y avait un coin lecture, un coin avec de la dinette, un coin avec des bouteilles sensorielles avec de la musique et un coin pour les bébés. Dehors il y avait un atelier beauté et manucure, un atelier pâte à sel et des jeux collectifs. Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble.
Vendredi 1er mars
Atelier de Champlan
Aujourd’hui nous voilà de retour sur Champlan, au programme, pâte à sel et corde à sauter !
Selena à battu l’ancien record de 35 sauts et a réussi à en enchainer 51 ! Les plus petits étaient ravis de pouvoir mettre les mains dans la pate et de faire des formes avec les emportes pièces.
Atelier de la Rocade
Aujourd’hui, c’est un atelier à la rocade sous un ciel bien gris.
Mais la motivation n’en était pas moins au rendez-vous ! Tir à l’arc pour travailler son adresse, foot pour bien se dépenser, petite enfance pour éveiller son imagination et jeux de société faire parler sa logique et sa tactique !
En bref tout pour bien s’amuser !
Au gouter pour les enfants madeleines et gâteaux au chocolat, servis avec du sirop au kiwi ou de la grenadine ! Les parents ne sont pas oubliés pour autant le thé était à leur disposition !
L’atelier de Bel-Air
Aujourd’hui les enfants étaient nombreux.
Nous avons fait de la peinture, des jeux de société et surtout des jeux collectifs. Nous avons partagé beaucoup de moments joyeux en faisant des jeux ensembles ce qui renforce la bonne cohésion.
Le repas convivial du vendredi
Un vendredi un peu particulier en cette fin de première semaine de vacances scolaires.
Quelle affluence aujourd’hui dans et autour de l’atelier cuisine !!
Nous débutons la journée par le rangement des lits de la soirée pyjama de Mackenlove de la veille, et, à peine les matelas et duvets roulés, les mamans arrivent les bras chargés de victuailles pour le repas convivial du midi. Au menu : Préparation d’un délicieux couscous marocain sur l’initiative de plusieurs de « nos mamans fidèles » !
Les préparatifs commencent et déjà, la bonne odeur de couscous attire les arrivants…
Alors tout le monde met la main à la pâte…
Des fourneaux…
à l’atelier perles…
Jusque dans les bureaux…
La bonne odeur de couscous fait son effet dans tout Chilly-Mazarin. Le local est très vite débordé par la bonne humeur, submergé par la joie et les rires.
Nous sommes obligés de retarder le briefing des ateliers de l’après-midi car une fois de plus, les Robinsons affichent complet !!!
Plus de 40 enfants étaient là pour manger et une trentaine d’adultes.
La cuisine ressemblait à un lieu de préparation de fête, l’odeur du thé à la menthe se mélangeait aux parfums des gâteaux et de la sauce aux raisins secs.
Une tornade de vie s’est une fois de plus abattue dans notre local en cette journée finalement pas si particulière que cela…
Car ça se passe comme ça chez les Robinsons !!
Jeudi 28 février
La soirée pyjama au local
Hier notre local « MJC Centre social » à Chilly Mazarin a accueilli sa 1ère soirée pyjama,
une expérience à renouveler qui restera longtemps gravée dans les esprits.
Nous avons cuisiné et dégusté ensemble, une raclette, des crêpes et de la salade de fruits napée de chocolat.
Nous avons préparé le matériel de couchage puis nous avons regardé Ralph,
fait un brossage collectif des dents,
raconté quelques histoires et chacun a tenté de dormir…
pas facile pour notre bande de joyeux garçons qui étouffaient des rires dans leurs sacs de couchage.
Cette 1ère soirée pyjama s’est terminée par un bon gros petit déjeuner.
Atelier Skate Park
Aujourd’hui nous sommes allés au skate park de Longjumeau. Nous avons eu pas mal d’enfants malgré la baisse de température et le vent.
Nous avons mis en place un atelier perles où les enfants ont pu fabriquer des bracelets et des colliers. Un atelier autour de la peinture avec des coloriages qu’ils ont pu transformer, découper etc..
Des jeux collectifs et les enfants ont pu jouer avec les pédalos pour tester leur équilibre. Nous avons ensuite fini par prendre le goûter.
Les ateliers de Massy
A Massy, aujourd’hui, il y a eu beaucoup d’enfants et même des tous petits qui ont profités de la petite enfance.
Nous avons fait du tir à l’arc, peint notre pâte à sel et fait des maquillages.
Ensuite nous avons fait un épervier tous ensemble puis avons pris un bon goûter.
Ateliers au Baladin
Arrivés à l’Hôtel Baladin, nous avons installé le barnum pour prépare des crêpes avec les enfants et les mamans.
à l’exterieur de l’Hôtel, nous avons mis en place nos ateliers sur le parking.
à l’intérieur, accompagnés de la guitare de Dusko, nous avons pu mener un atelier d’éveil musical.
Pour pouvoir enchaîner avec nos échanges habituels de paroles autour du Kamichibaï.
Mercredi 27 février
Atelier répetitions pour Aven Savoré
Aujourd’hui, c’est jour de répetition pour notre troupe Aven Savoré.
Nous débutons par un échauffement de la voix.
Puis nous enchaînons par un filage du spectacle et par des tests des nouvelles chansons.
Nous terminons cette après-midi comme à l’habitude par un succulent goûter !
Une après-midi au parc du Château de Chilly
Aujourd’hui nous avons eu la chance de revoir le soleil et le beau temps. Rien de tel pour une petite virée au parc. Nous avions 24 enfants et 6 animateurs… une après-midi géniale en perspective !
Petits comme grands nous nous sommes bien amusés. Nous avons joué avec les autres enfants qui étaient déjà présents dans le parc. Nous avons fait un grand relai par équipe. Un grand foot et des jeux musicaux comme le statut musical etc…
Nous avons clôturé cette après-midi avec un bon goûter. C’était une superbe après-midi.
L’atelier de St Eloi
Aujourd’hui nous sommes allés au quartier de Saint Eloi. Avec la présence du beau temps nous avons eu beaucoup d’enfants, moins que d’habitude mais nous avons quand même passé de superbes ateliers.
Nous avons fait un espace petite enfance. Un atelier perles où les filles comme les garçons ont pu fabriquer des bracelets et des colliers à offrir ou à garder. Nous avons commencé le nettoyage autour de la cabane puis nous avons continué par la décoration avec de la peinture et des feuilles que nous avons été récoltés dans la forêt. Nous avons fait des jeux collectifs avant de prendre le goûter tous ensemble.
Ateliers de Bel-Air
Aujourd’hui rendez-vous à Bel-Air sous un beau soleil !
Atelier peinture pour certains, foot ou jeux de société pour d’autres. Tout était réuni pour passer un bon après-midi.
En effet, bonne ambiance et convivialité étaient au rendez-vous.
Puis, place au goûter pour reprendre des forces ! madeleines et sirop… quel délice !
Lundi 25 février
Une sortie ciné à Truffaut…
Ce matin, démarrage des vacances familles en fanfare !
Rendez-vous à 9h45 devant le cinéma d’art et essai de notre commune le Ciné Truffaut.
42 adhérents, enfants, jeunes et mamans ont pu assister à une séance du Château de Caligostro, projetée spécialement pour nous.
Le succès était là, perceptible dans les applaudissements qui ont retenti lors du générique de fin.