Ce qu’ils en disent …
Il paraît que vous êtes financés par ailleurs…
Les représentants des institutions, comme des collectivités, ont toujours cette étrange croyance, que les gens, ou les collectifs peuvent se débrouiller par ailleurs ; qu’ils auraient des moyens occultes, des soutiens étranges, des ressources cachées.
Il faudrait donc tout naturellement se méfier de leurs demandes, immédiatement soupçonnées d’illégitimité.
Ne seraient ils pas les uns et les autres, les publics précaires (comme ceux qui s’occupent d’eux) des dissimulateurs et en quelque sorte des profiteurs?
Qu’il est doux de s’imaginer que ce que l’on refuse ici, serait donné par d’autres ailleurs! que les manquements de ceux qui sont en charge, seraient compensés par ceux qui ne le sont pas?
Étrange paradoxe de vouloir toujours identifier, dans le traitement qu’on leur fait, les acteurs sociaux… avec le public qu’ils prennent en charge.
Les uns et les autres pourraient en effet témoigner d’une réalité sociale qu’on n’a pas envie de regarder en face.
D’autres font déjà ce que vous faites (en mieux, bien sûr!)
On n’en sait rien, mais « il paraît », ou on le laisse croire. Ou alors on vous déclare , que ce n’est pas à vous d’agir; que ce que vous faites n’est en rien nécessaire; que ce devraient être d’autres acteurs. D’ailleurs ils le font sûrement…
Ne ferions nous pas notre travail à la place des autres? Pour un peu , on verserait rapidement dans l’accusation. Peut être que ces missions essentielles que vous remplissez , auprès de publics prioritaires, seraient indues, seraient presque du travail au noir?
N’est on pas en train de faire écran vis à vis de « vrais » professionnels, du Social, de la Culture, ou de l’Education?
N’est on pas en train de priver, les publics que nous avons rejoints de la chance d’aller vers de « vrais » professionnels, efficaces, … et surtout payés ailleurs?
Là encore, la question porte toujours en creux une accusation, un soupçon.
Le but ici rejoint le moyen employé : dénier la réalité de la crise des institutions et des pratiques; dénier le fossé qui s’est constitué entre familles, enfants précaires et structures classiques; et accuser le témoin, le volontaire , le citoyen, de l’avoir creusé!
Vous pouvez peut être demander de l’aide, « entre vous »?
Le troisième réflexe découle des deux premiers; tous ceux qui ont des besoins , qui nécessiteraient qu’on crée pour eux, que l’on fonde quelque chose, qu’on construise ou soutienne, … ne pourraient ils pas se soutenir entre eux?
Pourquoi ne pas les renvoyer les uns vers les autres, pour qu’ils puissent mutualiser les soutiens qu’ils n’ont pas reçus?
Ce serait un rêve merveilleux que les précaires, comme les structures qui les accompagnent , se prennent en charge entre soi, sans plus rien demander.
Supposer que celui qui demande, pourrait donner quelque chose à celui qui demande encore plus fort, est une bonne astuce, une belle affaire.
On fait un peu « d’une pierre deux coups » en renvoyant les uns vers les autres, ceux qui sont dans le besoin; on se pose en coordinateur, en médiateur, en chef d’orchestre , à bon compte.
Celui qui pilote n’a pas payé l’avion!
Si vous faisiez de la culture, ça se saurait
Arrive alors le quatrième réflexe et celui là use de tautologie et d’évidence; si les soutiens ne viennent pas; si on ne finance pas; si on ne bâtit, pas… c’est bien la preuve que ce qui était demandé n’en valait pas la peine.
Ce qui n’est pas financé, ne mérite peut être pas de financements? De même que ce qui n’était pas hébergé, a fait la preuve de ne pas avoir besoin de toit.
Et comment avez vous fait jusqu’ici? Pourquoi auriez vous besoin de ce dont vous vous êtes passés jusqu’alors?
Seules les activités hébergées, celles qui monopolisent les murs et les moyens, ont fait la preuve de leur valeur, … et donc, méritent ce qu’elles coûtent.
Pour elles, on ne compte plus; il n’est besoin de nulle méfiance, et même pas du moindre petit doute, ou de la simple interrogation sur ce à quoi elles servent et sur qui elles servent.
La Culture devient ainsi un argument majeur. Elle vaut en elle même à partir du moment où elle est clivante ; quand elle ne concerne plus tout le monde…
Et si elle est excluante de pans entiers de la population, c’est bien justement ce qui confirme sa valeur à défendre et à préserver.
Faire des pauvres choses pour les pauvres gens
Car ce qui est fait pour les pauvres et les précaires, quand bien même c’est de la pure création artistique et sociale , doit nécessairement être pauvre et précaire, à son tour.
C’est de la « culture d’accès », de la culture adaptée, un peu de la culture de seconde zone, … afin de préserver le brillant et le lustre de la Culture principale (avec un grand C) .
Il faut que ce qui est vivant, plein d’énergie, en plein essor, paraisse secondaire ; car sinon que resterait-il aux institutions, en place, celles qui se ferment si facilement, qui vieillissent mal, ou qui tombent en désuétude?
La vie, c’est toujours un peu sale.
Le renoncement à fonder
Le point commun de tous ces réflexes mentaux, publics ou politiques, c’est toujours de trouver une excuse à ne rien faire. A ne pas changer, à continuer de même; à ne pas bâtir et à ne pas fonder.
Or, pour faire société, il faut bâtir, il faut faire du neuf, il faut faire naître de nouvelles possibilités.
C’est un acte créateur, qui nécessite ce qu’il faut de critique sociale, de critique de l’existant et de vision des changements nécessaires.
Il y faut du risque, de l’aventure ; pas de la gestion.
Or, seuls des bâtisseurs pourront faire une société qui a du sens.
MARDI 9 FÉVRIER 2021
Atelier au bidonville du rond-point
Rond-point ! Dans un froid glacial nous retrouvons tous les enfants du rond-point, malgré tout, pour un atelier bien sportif aujourd’hui.
Éperviers, sortez !, le jeu des fruits, le jeu du foulard, etc. Les jeux collectifs nous réchauffent, et en plus on rigole vraiment bien tous ensemble. Pour se calmer après l’effort, on va peindre une cabane, ou encore faire du Pollock sur sa feuille comme Gabriel, qui est un adepte de la technique. Enfin, on boit un chocolat chaud bien mérité par ce froid glacial, et on mange des bananes et des madeleines. Les enfants nous aident à ranger, et on se dit à tout bientôt pour le prochain atelier !
MERCREDI 10 FÉVRIER 2021
Atelier à Saint-Eloi
Aujourd’hui bel après-midi à Saint-Eloi!
Malgré qu’il faisait très froid et que tout le quartier était recouvert de neige, les enfants nous attendaient déjà sur place. Ils avaient hâte de savoir quelles activités nous avions prévu pour passer l’après-midi ensemble!
Afin de se réchauffer tous un peu, nous avons préparé des crêpes: deux groupes différents ont préparés deux pâtes à crêpe! Un autre petit groupe à partagé un beau moment convivial autour du feu, en cuisinant les crêpes et en discutant de leurs journées.
Un peu plus loin, des passionnantes parties de Uno et de puissance 4 ont eu lieu…
Nous avons partagé un beau moment tous ensemble, très calme et convivial, entourés par un magnifique paysage enneigé et réchauffés par des supers crêpes aux sucre et du chocolat chaud!
A la semaine prochaine!
Francesca
Atelier de Bel Air, Longjumeau:
Cette après-midi à Bel Air, nous avons de la belle neige et des idées des jeux pour la plus grande bonheur des enfants .
Malgré le froid les enfants et les jeunes sont très impatients de faire des activités comme la boxe, où le foot en neige, qui défoule et qui donne des fous rires et de la joie au petits comme aux grands.
Pour rechauffer un peu l’ambiance Fatoumata et Kaltoum préparent des beignets avec du chocolat et au fur et à mesure elles sont distribuées pour leurs plus grand plaisir.
Nicolae s’en occupe de la boxe et en tant qu’animateur et commentateur du match, ça donne encore plus envie aux enfants et aux adultes de s’impliquer.
Le foot sur la neige fonctionne de merveille mais malgré tout ça, chute après chute, les enfants continuent de jouer et de s’amuser. Lionel assure le badminton avec Awa et Adama, afin de prendre une pause car les doigts des mains sont gelées.
Le goûter clos une très belle journée pleine de joie et de bonne humeur.
JEUDI 11 FÉVRIER 2021
Atelier au quartier de Massy, Parc de la Corneille
Aujourd’hui à Massy, nous continuons notre session graff et cette semaine nous savions que c’était l’anniversaire de Cassian ! Une belle occasion de laisser un beau message pour lui dans le quartier. Nous découpons aussi de beaux flocons de neige dans des feuilles de papier, que nous utilisons pour faire de magnifiques pochoirs. Une technique que les filles connaissent bien, maintenant. Un peu de boxe pour se réchauffer (on en a bien besoin, il fait 0° aujourd’hui !), quelques boules de neige qui volent, un gâteau d’anniversaire pour Cassian et puis à la semaine prochaine les enfants !
Atelier de Astoria, Massy:
Une après-midi très frileuse, mais nous espérons se rechauffer à l’intérieur de l’hôtel Astoria, où les enfants avaient l’habitude de nous attendre impatiemment, mais nos plans sont tombé à l’eau car la salle est refaite en entier, la peinture et les meubles encombre toute la pièce.
Sans trop attendre on se réfugie à l’extérieur sur le parking de l’hôtel où nous accueillons quelques enfants pour les jeux collectifs et un peu de dessin,malgré le froid. Après s’être rechauffer un tout petit peu nous proposons le jeux de « Chat », pour courir un peu afin de se regrouper pour partager un chaud goûter tous ensemble.
Brrrrr…je vous laisse et à la semaine prochaine!
Atelier de Skate-Park du Jeudi 11 Février 2020
Nous avons mis en place l’activité Boxe avec le champion toutes catégories « MoMo », puis percursion avec Fatoumata, jeu de boules et corde de force, qui a rencontré un grand succès car il mettait les jeunes en compétition, chacun enroulé dans la corde. Un des jeunes qui avait participé au tir de corde a préféré finir par la pratique du tir à l’arc plutôt que de goûter. Etant donné le froid qui saisissait ainsi que les quelques enfants présents, nous avons laissé le choix aux enfants de terminer en mangeant leurs gâteaux ou de terminer leurs parties de jeu. Nous avons fait le briefing dans le camion.
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Atelier de Anthony Pôle:
Une belle journée à l’horizon, malgré une matinée glaciale sous le bleu ciel d’Anthony, et au bidonville c’est plutôt calme, il y a presque pas d’enfants quand on arrive sur les lieux.
Mais dès notre arrivée, les enfants nous ont accueillis très chaleureusement, car on en avait besoin, tellement il faisait froid…mais bon, nous décidons de sortir les grands jeux et la boxe car c’étaient très demandé par les enfants.
Nicolae s’occupe de faire le goûter sur place, le chocolat chaud, aidé par Ermina , Isaura et Lavinia et on rajoute un peu de chantilly, pour le plus grand plaisir des enfants et des adultes. Les enfants réclament aussi le pop-corn salé, et ce qui est dit est vite fait afin d’atterrir dans les verres joliment dessinés par chacun et chacune à l’atelier de Cassandre. Djemma et Wendy tournaient un peu sur les activités de badminton et de cuisine, afin d’encourager les filles à participer à la boxe, car pendant ce temps Jeanne mène un combat de boxe sur plusieurs fronts, afin de faire comprendre aux garçons les plus excités , comment utiliser les gants de boxe et ne pas se blesser ou blesser les autres. Ils sont tout ouïe. La joie et le bonheur c’est les mots de la journée car tous les présents étaient très contents de goûter et de participer à l’ensemble des activités. Larisa m’interpelle afin de me demander de ne pas oublier l’activité boxe pour la semaine prochaine.
Une belle journée qui finit dans la joie et avec des fous rires et tout le monde est content.
A la prochaine.
Nicolae.
Atelier du Balladin
Aujourd’hui au Balladin nous arrivons en force ! On installe la petite enfance, les craies de sol, on installe un super parcours du combattant a base de course en sac et de dégommage de plot !On installe aussi un atelier de danse orientale. Les enfants arrivent petit a petit, les enfants rentrent de l’école et arrivent sur l’atelier. Avec les craies de sol, on dessine un serpent géant de toutes les couleurs, on dessine aussi un parcourt pour les petites voitures. A l’atelier danse on met des foulards ornés de fanfreluche qui sonne quand on bouge, les enfants adorent ! A la fin de l’atelier, on danse tous ensemble et on fait le jeux des statuts musicales avant de prendre un gouter bien mérité !
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SAMEDI 13 FÉVRIER 2021
Atelier au quartier de Bel-Air à Longjumeau
Les Robinsons ramènent cette semaine de l’aquarelle a.k.a. « peinture granita », je vous expliquerais après pourquoi, et le ballon de foot pour des passes endiablées.
En effet après une demi-heure de peinture avec les filles, nos réalisons que l’eau dans nos pots en verre a gelé, et que la peinture aussi ! Cela ne nous empêche pas de dessiner ce qu’on aimerait voir dans le quartier : des fleurs, un arc-en-ciel, des boites multicolores (cela me fait penser au local où nous entreposons le matériel de jardinage…). On arrête le granita-painting, et on rejoins les garçons qui faisait du foot pour faire un « épervier, sortez ! » avec tout le monde. Une fois bien fatigués, on se regroupe autour de la table et on mange le goûter.
Atelier de la Villa St. Martin:
Un très agréable après-midi aujourd’hui à Villa Saint Martin. Les jeunes, de toute âge, nous ont rejoint nombreux autour des activités mises en place. Beaucoup de sport pour souffler et se rechauffer: un badminton, la pétanque, corde à sauter. Mais aussi des jeux de société et de la musique… ! On a pu bénéficier d’un délicieux goûter avec quelques mamans et des jeunes autour des gâteaux et du chocolat chaud, éléments incontournables pour un bel après-midi d’hiver.
A la prochaine!