La plupart des gens agissent en général en fonctions d’opportunités, c’est à dire d’un certain degré d’espoir ou de certitude que leur action sera couronnée de succès ou de reconnaissance. Il est beaucoup plus rare et certainement plus difficile d’agir en dehors de ce type de motifs et de calculs.
Pour autant, il n’est pas difficile de comprendre qu’en matière de progrès d’éducation et de progrès social, l’espoir et le calcul sont comme le temps; rarement de notre côté. Cela fait plus de trente ans que la priorité a été donnée dans nos sociétés aux profits, à l’économie et à la production à grande échelle de l’enfermement et de la précarité.
Dans un tel contexte il n’est pas très raisonnable d’attendre sérieusement que la conjoncture soit meilleure, que les conditions soient réunies. Il serait tout autant déraisonnable d’attendre que les politiciens fassent leurs preuves, ou de leur laisser leur chance, tout autant que d’attendre les prétendus bienfaits lointains et escomptés, à long terme de leurs réformes ou politiques.
L’espoir qui nous pousse à attendre, à remettre à demain, est trompeur et nous dupe. Pour se mettre en mouvement, pour poser des actes fondateurs, pour oser des créations et des ruptures, le négatif est parfois plus puissant que le positif et l’absence d’illusions est souvent un moteur plus efficace.
Si ce n’est pas maintenant c’est jamais; si ce n’est pas ici c’est nulle part. Et on perd son temps à rechercher quelque coin de campagne, quelque province épargnée pour oser des expérimentations et des innovations, qui ne mèneront à rien , si nous ne sommes pas capables de les réaliser ici.
Le temps ne joue jamais pour nous s’il est le temps de l’attente. Il se bornera à user les énergies, à casser les ressources, à fabriquer de la résignation et à épuiser l’avenir. Le seul temps qui peut être de notre côté est celui de la rupture et de la durée.
Celui là nous donnera raison.
Nous vérifions chaque jour, en Pédagogie sociale, ce que nous disions déjà il y a vingt ans sur le marasme des institutions, de l’Ecole , des structures sociales, culturelles et éducatives. Nous avons raison chaque jour un peu plus face à la démission des dispositifs et des collectivités. Nous sommes la seule chose qui durera dans un territoire qui s’éteint.
Et tout précaires que nous sommes, nous voyons les mammouths s’effondrer, les structures se replier sur elles mêmes comme des coquilles vides/. Et nous voyons aussi les dirigeants, les cadres , aller , venir , disparaitre et se succéder les uns aux autres, sans que rien ne change à ce déclin.
Il y 20 ans, nous affirmions la nécessité de refonder dans les espaces en friche , les territoires à l’abandon et auprès des populations invisibilisées et refoulées par les institutions, un nouveau type d’action éducative et sociale , pour le monde et les périls d’aujourd’hui.
Il y a 16 ans, nous affirmions haut et fort lors d’un colloque, au travers de publications et articles, que les pratiques éducatives et sociales telles qu’elles évoluaient ne mèneraient qu’à la pénalisation, au sécuritaire et à la violence sociale et ségrégative.
Nous appelions à créer de nouvelles formes d’intervention sociale et éducatives, capables d’amener une ALTERNATIVE AU SECURITARISME EN EDUCATION
16 ans après, après les attentats, les états de siège, les politiques de fermeture , la dégradation du climat social , la désaffiliation a progressé et le tissu social se ronge et se détricote sous nos yeux. Depuis tout ce temps, les réformes, les mesures , les orientations , les politiques, sans cesse reconduites, continuent à distiller le poison qui nous tue.
La preuve par nous
Mais ce que nous avons accompli entretemps, c’est une preuve , ce sont des faits. A Robinson, nous avons su , nous avons pu éduquer une génération avec ou sans école . Nous avons su accompagner de nombreux enfants pauvres et précaires, vers la vie adulte, avec ou sans protection de l’enfance ; nous avons organisé et fait vivre des collectivités d’adultes et de familles autour de nos pratiques , en matière alimentaire , de santé, d’éducation, de qualité de vie, avec ou sans protection sociale.
Ca ne peut plus attendre, nous n’attendrons plus. Nous n’avons jamais attendu, en fait. Nous avons agi, malgré et contre tous les écueils et toutes les difficultés.
Pour réparer cette société malade, on fait souvent référence à quelque remède miracle, censé ré-enchanter nos pratiques sociales et éducatives, moribondes . Et ici on invoque le « pouvoir d’agir », ou « l’empowerment ». Ailleurs, on loue la Community Organizing, après avoir usé et abusé jusqu’à la caricature du concept de « participation » ou de celui de « réseau ».
Mais ce sont des pertes de temps. Attendre ou prier le « Pouvoir d’agir » des publics, des usagers ou de qui que ce soit, c’est encore une fois « attendre Godot ».
Le pouvoir d’agir ne nous viendra pas comme un préalable, une illumination, une compétence experte et précieuse. Ce pouvoir arrivera toujours dans l’après coup, quand tout aura déjà été fait, accompli, décidé , expliqué; quand tout ce qui était déjà prédit, sera réalisé. Alors là nous pourrons dire: « nous l’avons fait car nous en avions le pouvoir ». La belle affaire!
En Pédagogie sociale ce n’est pas le pouvoir d’agir qui compte, mais le devoir d’agir. C’est un peu plus compliqué, c’est un peu plus difficile, mais ça nous mobilise car il n’y a pas le choix. On ne pourra pas continuer à faire autrement, ou sans.
La transformation sociale n’arrivera pas, pour la raison qu’elle serait juste possible. La transformation sociale c’est tout de suite, car tout simplement nous n’avons pas le choix. Sans elle , il n’y aura pas d’après
Samedi
Atelier de la Villa Saint Martin
Nous avons eu une trentaine d’enfants au quartier de la Villa Saint Martin, nous avons mis en place un peinture /aquarelle, badminton, football et balle aux prisonniers pour les jeux collectifs.
Par la suite, nous avons fait une course à cloche pieds sur un parcours d’obstacles et une course d’équilibre avec une balle, qui tient dans une cuillère dans la bouche. Nous avons terminé cet après-midi autour d’un bon goûter.
Atelier des hôtels sociaux
Aujourd’hui au Parthénon nous avons rencontré des nouvelles familles. Nous avons proposé un atelier petite enfance avec les nouveaux enfants. Puis nous avons rejoint les autres à l’hôtel F1 pour le goûter.
Pendant ce temps au F1, nous faisions des crêpes ! Juste à coté nous avons entrepris de construire une ville miniature sur le tapis de la petite enfance, avec un train et un pont en Kapla, c’était très chouette !
Cassandra maquillait les enfants sur une table au milieu de l’atelier et sur le parking on a fait des jeux collectifs, béret, balle aux prisonniers ect…
Atelier CLAS
Aujourd’hui au CLAS nous avons commencé par faire de l’aide au devoir, particulièrement en mathématique. Puis nous avons appris la chanson « compte les gouttes », et nous avons finit par un goûter que nous avons partagé avec l’atelier de la Villa Saint Martin.
Vendredi
Atelier de la rocade
Aujourd’hui, nous étions sur le quartier la rocade nous avons fait plusieurs ateliers.
Nous avons mis en place une olympiade avec un tir à la corde, une balle aux prisonniers et plusieurs petits jeux. Il y avait une petite enfance où les mamans se sont réunies autour des enfants. Un atelier créatif peinture où les enfants ont fait plusieurs dessins. Des jeux de société ont également été proposés
Nous avons fini cette journée par le goûter sous un beau soleil.
Bel-Air
Aujourd’hui nous sommes allés à Bel-Air pour proposer des activités aux enfants.
Comme atelier il y avait : une petite enfance, jeux de société, atelier maquillage et atelier jeux collectif. Nous avons pu tous les faire participer aux activités proposées. Ce fût une belle journée ensoleillée.
Nous avons fini cet après-midi en rejoignant l’atelier de la Rocade pour prendre le goûter tous ensemble.
Cuisine
Nous avons préparé avec les mamans qui sont venues nous aider à faire des roulés de printemps accompagnés de sa viande hachée et du fromage, du poulet au four avec des champignons et des tomates cerises ainsi que des beignets à la citrouille.
Au fur et à mesure les parents commençaient à venir avec leurs enfants et nous avons partager ensemble un repas dans une ambiance convivale.
Champlan
Quelle magnifique journée pour aller à Champlan ! La poussière poudroie, l’herbe verdoie, les ordures ordoient. On installe notre atelier sur place principal, et on monte les tables pour faire de l’aquarelle et des jeux de carte. Un peu plus loin sur les tapis on monte l’atelier de petite enfance. On conclue l’atelier sur un goûter rafraichissant, et on se dit à la semaine prochaine !
Jeudi
Massy
Aujourd’hui nous sommes allés à Massy pour proposer des activités aux enfants.
Au rendez-vous : un atelier maquillage pour enfants a été mis en place suivi d’un atelier petite enfance, un atelier déguisements accompagné de musique et pour finir un atelier foot et balle aux prisonniers.
Nous avons eu une bonne trentaine d’enfants et ce fût une très belle journée.
Et pour conclure cet après-midi nous avons tous ensemble dégusté un bon goûter.
Skate-Park
Super journée au skate park avec Dusko, Georgy, Clara, Farhana et Mariama
Nous avons fait plusieurs activités : pendant le grand jeu collectif, nous avons fait un foot et un grand béret.
Une petite enfance a été animée par Mariama et quelques mamans, et des enfants ont joué à la dînette.
Il y avait enfin un atelier créatif, dans lequel les enfants ont peint sur une planche géante
Pour finir, nous avons fini la journée par un goûter, tous ensemble, avec des sirops et gâteaux
Vauhallan
Aujourd’hui, nous sommes allés sur le camps de Vauhallan.
Il y avait très peu d’enfants, car le camp étant menacé d’expulsion, la majorité des familles sont parties.
Nous avons tout de même proposé diverses activités aux enfants tel que:
– Un atelier cirque, où les enfants ont pu jouer aux diabolos, aux assiettes et jongler avec des balles.
– Il y avait également un atelier peinture qui a énormément enthousiasmé les enfants ; ils ont dessiné ce qu’ils voulaient, la majorité d’entre eux a représenté des maisons. Nous avons par la suite exposé sur une caravane les dessins des enfants.
– Avant de partager le goûter, nous avons fait des jeux collectifs tel que « 1 2 3 soleil », « poissons pécheur », « tomate ketchup » …
Pour clôturer cette journée, nous avons pris le goûter tous ensemble, sirop et quatre quarts.
CLAS
Aujourd’hui à l’atelier CLAS nous avons lancé notre projet de créer un page web, dans le site d’Intermèdes Robinson, une partie consacrée au CLAS de Chilly.
Pour commencer nous avons demandé aux enfants de se présenter, chaque enfant a utilisé une manière différente.
Dans un même temps, une aide aux devoirs était organisée pour les enfants demandeur.
Pour finir, nous avons pris un goûter tous ensemble, préparé par les enfants eux même.
Mercredi
Saint-Eloi
Aujourd’hui, à Saint Eloi, nous avons proposé un atelier petite enfance, jeux de sociétés, jeux collectifs et journal.
Pour l’atelier jeux de sociétés, nous avons mis en place, un uno, twister, myto, mikado et un jungle speed. Un foot avec un match, une qualif et un taureau, ont fait office de jeux collectifs.
Durant l’atelier journal, nous avons récolté quelques histoires qui paraitrons dans notre prochain numéro.
Pour finir, nous avons pris un goûter tous ensemble avec du chocolat chaud et quelques gâteaux.
Bondoufle
Aujourd’hui nous avons été sur le camps de Bondoufle; nous avons eu beaucoup d’enfants.
Nous avons proposé diverses activités aux enfants telles que :
- L’atelier maquillage, qui a énormément plus. Ils ont pu se maquiller en vampire, chat, papillon…
- Un tapis de petite enfance, où les plus petits ont pu profiter de la dînette, de petites voitures, de kaplas…
- Nous leurs avons également proposés de préparer des churros pour le goûter.
- Un atelier musique à été mis en place, nous avons fait des jeux, tel que, la chaise musicale, le statut musical et les enfants ont dansé.
Pour clôturer l’après-midi, nous avons fait des jeux collectifs, le poisson pécheur, 1 2 3 soleil, tic tac boum…
Nous avons partagé un moment convivial à travers le goûter churros chocolat chaud.
Aven Savore
Aujourd’hui, nous avons fait une répétition. Comme Romuald est venu pour nous photographier, nous nous sommes mis en costume pour l’occasion. Par la suite, Nahuel est venue pour nous faire travailler la voix. On devait imaginer une image plaisante et chanter « Aleluhia » en même temps, pour avoir plus de confiance en soi, et ça marche !
CLAS
Pour commencer on a fait une collation puis on a fait des jeux de pas chassés et une activité créative avec des œufs et enfin on a fini par faire les aides aux devoirs et des révisions de toutes sortes!