Nous sommes en difficulté, en Pédagogie sociale pour coordonner cette exigence d’inconditionnalité que nous avons avec la nécessaire temporalité des grands projets et apprentissages. Comment à la fois , chaque jour, fonder notre travail sur l’accueil de l’événement, l’accident, l’inattendu et l’impondérable comme marque de réalités, et les exigences de projets ambitieux et de programmes?
Faut il s’en passer et faire de l’atelier de rue , l’unique modèle en quelque sorte du type de travail que nous réalisons? Il en constitue en tout cas la source principale. Pour autant, nous revenons toujours vers ce besoin de dépasser l’instant et le « déjà là » et de bâtir des oeuvres plus ambitieuses: notre troupe de danse, « Aven savore! » , en est un exemple, et il y en a beaucoup d’autres. Ce dépassement est à la fois un besoin qui vient de l’interne de notre groupe, comme une volonté de montrer quelque chose de grand, d’étonnant , de marquant; mais c’est aussi un besoin, pour le collectif lui-même, de reconnaissance institutionnelle , sociale et collective dont on aurait du mal à se passer.
Comment dès lors intégrer une haute ambition à notre pédagogie de l’acceptation? Nous avons sur ce sujet le secours d’un pédagogue social dont on parle peu car son nom reste lié aux vestiges d’une guerre froide enterrée, ou à des vieux noms d’écoles primaires, dans de vieilles cités communistes. Sa réputation semble liée à l’évocation même d’un système bureaucratique , vis à vis duquel pourtant il a été toute sa vie critique: Anton Makarenko.
Makarenko est le penseur de l’hétérogénéité par excellence et presque paradoxalement (vis à vis de l’idéologie auquel on l’associe) très « anti système », « anti programme »‘. Son « Poème pédagogique » est rempli du rejet violent de toutes les « méthodes toutes faites », et des principes intangibles. Pour lui les événements ont un cours imprévisibles et cela implique de ne pas enfermer la pédagogie dans un carcan réducteur. Il s’interdit à lui même d’enfermer sa pensée dans un domaine définitif. Est il libéral ou autoritaire? Novateur ou rénovateur? Démocrate ou tyrannique? Il est difficile d’en juger tant son récit de la vie, ses peintures des réalités sociales sont riches et variées, comme la pensée qui les accompagne.
Pour autant , Makarenko retire de son expérience quelques vérités fermes dont nous pouvons nous inspirer; et l’une qui me paraît la plus importante apparaît chez lui comme une simple observation: l’Enfant a besoin, dit-il, de trois horizons, en même temps, concomitants pour avancer et progresser à la fois comme individu et au sein d’un groupe: du court terme, du moyen terme, et du long terme.
Cette triple nécessité (qu’il réunit sous l’énoncé: « L’enfant a besoin que demain soit plus beau qu’aujourd’hui »), peut nous causer bien du trouble. En effet , ne sommes nous pas dans une période où nous sommes tous et tout le temps certains du contraire? A savoir, que l’avenir sera pire que le présent? Que le destin des enfants sera plus difficile que le nôtre? Que pour tous, comme pour chacun, l’avenir nous se présente comme une menace plutôt qu’une promesse?
Il y a donc quelque chose de révolutionnaire à croire au jour quand il fait nuit et à espérer toujours et encore un peu de bon dans tout ce qui change et advient. Et cette espérance, nous devons non seulement l’avoir mais la rendre tangible, pour chaque enfant , pour trois niveaux d’avenir:
Les 3 niveaux d’avenir:
Il faut d’abord prendre le conseil de Makarenko à la lettre. dans nos actions, nos propositions vis à vis de nos publics hétérogènes. Nous prenons en compte les enfants avec qui nous travaillons dans toute l’étendue de leur condition, dans leur propre niveau de vie, et avant d’imaginer avec eux le moindre projet, la moindre aventure, il faut pouvoir leur promettre triplement de l’avenir.
D’abord, dans un premier temps, les enfants , les participants ont besoin d’une finalité immédiate à l’échelle du moment, sur le temps même de l’atelier. Tout atelier doit aboutir, à une réalisation, une oeuvre, même sociale. C’est à dire un instant où nous pourrons nous dire que nous ne nous sommes pas réunis pour rien.
Puis, dans un second temps, vient le moyen terme; il est de l’ordre de quelques séances, quelques semaines. C’est quelque chose de plus grand , qui découle logiquement de notre travail actuel. C’est un avenir à notre portée, réaliste , qui ne nous met pas en échec , même si nous vivons dans des conditions précaires. Il y a dans cet avenir à « mi chemin », comme une notion de petite victoire sur le temps , celle d’avoir réussi à construire quelque chose ensemble sur une certaine durée. Il faudra le fêter, le célébrer.
Enfin, dans un troisième et dernier temps, vient le long terme, c’est à dire la dimension du sens. Ce long terme correspond au chantier où nous construisons nous-mêmes et où nous transformons notre environnement. Bien sûr ce n’est ni gagné , ni pour demain, mais ce qui compte c’est d’avoir un tel cap, un horizon, d’être sûr d’aller quelque part , de ne pas tourner en rond.
Alignement des étoiles
Chacun de ces trois niveaux d’échéance est comme une étoile. Il importe que chacune scintille, qu’elle ait sa place. A trois, elles forment une boussole. Séparément, elles n’ont pas vraiment de sens. Mais en pédagogie sociale, la question de ces « trois avenirs » va plus loin encore.
Dans nos pratiques, dans nos ateliers, ce qui compte, c’est l’alignement et la cohérence de ces trois avenirs entre eux.
C’est chaque jour, à chaque séance , que nous devons mettre en correspondance , de montrer la cohérence de ce que nous réalisons à l’instant, sur une plus longue durée et à long terme. Il doit s’agir de la même cohérence, du même sens
C’est quand nous y parvenons que nous levons la difficulté de passer du simple travail éducatif de rue, à une pédagogie plus ambitieuse; quand nous pouvons assurer la disponibilité, l’accueil de l’événement, l’inscription dans ce qui arrive, et à la fois, réaliser des oeuvres ambitieuses.
Nous aurons ainsi, sur les mêmes lieux et les mêmes temps des enfants ou des adultes qui travaillent ensemble mais pas pour les mêmes temporalités.
Et pourtant , leur travail sera compatible, coordonné et bien que chacun avance à son rythme, tous feront groupe dans une même conscience.
VENDREDI
Soirée Conviviale – Noël
Énormément de personnes se sont mobilisées pour venir à la soirée de Noël. Ce fût une soirée fort sympathique, avec différents ateliers proposés aux enfants : chamboule-tout, parcours d’obstacles, photos, courses attachées, concerts d’Aven Savore et battle de danse.
Tous les ateliers ont plu aux enfants, qui semblaient joyeux. Les parents ont profité de DJ Dusko et DJ Younes pour danser et s’amuser eux aussi.
Nous pouvons relever deux temps forts de la soirée : le repas, qui s’est déroulé dans la bonne humeur. Chacun semblait content du repas proposé et l’arrivée du père Noël, attendu par tous les enfants. Il a fait des photos avec les plus jeunes et a offert des bonbons à tout le monde.
Atelier Villa Saint Martin
Aujourd’hui nous sommes allés dans le quartier de la villa saint martin à Longjumeau en compagnie de Fanny, Ionut, Marvin, Sandra et Nelson.
Nous avons mis en place plusieurs atelier dont la petite enfance et les grand jeux ou les enfants se sont bien amusé et à découvrir le billard japonais etc…
Un atelier de peinture et création de noël ou les enfants se sont amusés a dessinez des paysages de noël, à faire des bonhommes de neige en Cotton etc…
Tout ça avec un peu de musique pour apporter une ambiance sympas.
Nous avons fini cette journée par un gouter partagez avec les enfants et les mamans
Atelier la Rocade
Avec Saman, Iasmina, Coline, Léonard, Younes, Lindsay, Paulina et Owen nous avons proposé plusieurs ateliers :
Il y a eu dans l’ensemble des enfants sur toutes les activités qui se sont bien impliquées dans les ateliers mis en place.
JEUDI
Atelier Skate Park
Aujourd’hui nous avons effectué plusieurs activités avec Marvin, Coline, Sarah, Dusko, Ionutz, Owen, Léonard et Laurie :
L’investissement des espaces de jeux par les enfants a été essentiellement à partir de 17h.
L’espace de jeux a été essentiellement investi par 2 enfants curieux de tester les jeux mis à disposition.
L’investissement des enfants étaient permanents.
VOILI VOILOU.
Atelier Massy.
Bonne après-midi malgré ce temps, équipe nombreuse nous avons eu quelques enfants.
Il y a eu de grands jeux extérieur, un béret tous ensemble, un atelier peinture, pâte à modeler, jeux pour la petite enfance et jeux de société à l’intérieur de la tente.
Les enfants ont pu se réchauffer sous la tente, et le goûter a fait plaisir à tout le monde.
Bonne journée pour tous.
Atelier Clas
Pour le dernier CLAS de l’année 2017, nous avons décidé de faire une préparation de petits sablés que les enfants pourront offrir à leurs proches.
De ce fait, nous avons préparé des « pochettes » en papier que les enfants ont pu personnaliser.
Bonnes fêtes à tous, à l’année prochaine.
Atelier Bel air
Aujourd’hui nous sommes allés en compagnie de Lindsay, Thomas, Julie, Cassandra et Nelson.
Nous avons mis en place plusieurs atelier dont la petite enfance, Avec un coter poupée, et d’autres.
Un atelier jeux de société ou nous avons joué au double, et par la suite se sont amusé à essayer des tours de magie.
Puis les jeux collectifs, avec un béret et une balle au prisonnier.
Nous avons fini cette journée par un gouter.
MERCREDI
Atelier st Éloi
Étaient présent sur l’atelier Saint Éloi, Dusko, Nelson, les deux Ionut, Dalinda, Yasmina, Cassandra, Julie, Flora et Saman.
Les jeux collectifs ont bien fonctionnes avec le frisbee et le foot.
Nous avons proposé un atelier Dessin sur la thématique de noël et des jeux de sociétés. A la petite enfance les enfants ont joué dans une bonne ambiance. A bientôt Saint Éloi.
Atelier Bondoufle
Aujourd’hui différentes activités ont été proposées aux enfants de Bondoufle : « livres imaginaires », coloriages et mathématiques, petite enfance, peinture et jeux collectifs.
Les enfants se sont investis et semblaient heureux de participer aux ateliers. Ils étaient souriants.
Sur l’atelier coloriages et mathématiques, les enfants étaient très demandeurs d’apprendre, et certains se sont révélés être très doués dans cette discipline.
Nous avons fait un jeu collectif avant le gouter, ils étaient tous investis, et participatifs.
Pour finir nous avons gouté tous ensemble, c’était un moment agréable.
MARDI
Atelier Fle
Aujourd’hui le cours de français s’est déroulé de façon assez particulière. Contrairement à d’habitude, nous n ‘avons pas proposé d’atelier, mais une conversation a propos de la distribution de cadeaux de la semaine dernière qui ne s’est pas passé comme prévu.
Les mamans ont pu exprimer leurs ressentiments sur l’association.
Elles évoquent l’importance de l’association pour elles, elles la décrivent comme une famille dans laquelle elles trouvent leur place.
Ce moment d’échanges a permis aux mamans de remercier l’association et de parles des bienfaits que celle-ci avec sur leurs vies.
Ce fut un cours très émouvant et touchant.